Put your name here

connexionS'accréditer | S'abonner | Se connecter | Faire un don
> Logo ABP
ABP e brezhoneg | ABP in English |
- Communiqué de presse -
SBFM : situation au 3 novembre
Le vendredi 31 octobre à 19 heures, les grévistes avaient voté la suspension du mouvement de Lors de la reprise d'activité ce lundi matin à 5 h 30 c'est la direction qui à son tour interdisait l'entrée des salariés(ées) dans l'entreprise ! Hé oui, cette dernière prétextait qu'un état des lieux était nécessaire afin, je cite “De démarrer en toute sécurité les installations”
Régine Le Jeune pour Union locale CGT Lorient le 3/11/08 15:56

Ça suffit !!!!!!!!!!!! La cgt s'insurge. Union départementale et union locale, SBFM : situation au 3 novembre.

Le vendredi 31 octobre à 19 heures, les grévistes avaient voté la suspension du mouvement de grève sous cette forme de blocage total de l'entreprise. L'entreprise était donc « libérée » à 19 h 30 le vendredi soir.

Lors de la reprise d'activité ce lundi matin à 5 h 30 c'est la direction qui à son tour interdisait l'entrée des salariés(ées) dans l'entreprise !

Hé oui, cette dernière prétextait qu'un état des lieux était nécessaire afin, je cite « De démarrer en toute sécurité les installations ».

Cette inspection, effectuée en présence de deux huissiers et des élus du personnel, n'a rien décelé d'anormal en termes de sécurité. Au delà des bennes de pièces qui obstruaient les accès au site, seuls quelques casiers peints en jaune et quelques slogans inscrits sur des bureaux ont été constatés.

Malgré ce constat prouvant si besoin était que les salariés(ées) ne sont pas des terroristes, la direction a décidé de ne pas démarrer les installations et de poursuivre éventuellement cet arrêt sur les 3 premiers jours de la semaine.

C'est avec cette logique qu'elle a consulté le CE à 10 heures ce lundi pour couvrir par du chômage partiel ces trois jours d'inactivité !

Concernant les salaires du mois d'octobre, la direction affirmait qu'ils ne seraient préparés qu'à l'issue de cette période d'observation des installations. Soit un versement sur les comptes au mieux à la fin de la semaine 45 !

La sécurité des personnes n'était en aucun cas menacée puisque les installations, où une production urgente était nécessaire, ont été démarrées avec comme opérateurs les ingénieurs cadres et la maitrise !

Nous avons interpelé les pouvoirs publics sur ces faits inqualifiables :

Demander un financement public pour du chômage partiel pour des salariés(ées) dont le poste est occupé par la maîtrise !

Demander un financement public pour du chômage partiel pour des salariés(ées) en prétextant des problèmes de sécurité qui n'existent pas.

Il est 17 h 30 et nous attendons toujours une prise de position des pouvoirs publics sur cette demande abusive de chômage partiel.

Face à ces nouvelles provocations les salariés(ées) ont décidé, avec leur syndicat CGT, de se réunir en assemblée générale le jeudi 6 novembre afin de faire ensemble le point de la situation et de décider des suites à donner à la lutte qu'ils mènent pour la sauvegarde de leurs emplois.

Régine Le Jeune

Voir aussi :
Vos 0 commentaires
Commenter :
Votre email est optionnel et restera confidentiel. Il ne sera utilisé que si vous voulez une réponse d'un lecteur via email. Par exemple si vous cherchez un co-voiturage pour cet évènement ou autre chose.
ANTI-SPAM : Combien font ( 9 multiplié par 2) + 2 ?

ABP

Publier

Nous suivre

2003-2024 © Agence Bretagne Presse, sauf Creative Commons