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- Communiqué de presse -
Rémunération des stagiaires en carrières sociales : l'inégalité des chances a encore frappé
La loi dite "égalité des chances", instaurée en 2006 malgré la mobilisation des étudiants et des travailleurs, montre une fois de plus son inadaptation à la réalité de la vie étudiante. Ce sont aujourd'hui les étudiantes et les étudiants en formation des travailleur-se-s sociaux-les qui en font les frais.
Édouard Brichet pour SLB Skol-Veur le 18/03/08 19:23

La loi dite "égalité des chances", instaurée en 2006 malgré la mobilisation des étudiants et des travailleurs, montre une fois de plus son inadaptation à la réalité de la vie étudiante. Ce sont aujourd'hui les étudiantes et les étudiants en formation des travailleur-se-s sociaux-les qui en font les frais. En effet, l'article 9 de la loi 39C prévoit la rémunération à hauteur de 12,5 % du plafond horaire de la sécurité sociale des stages de plus de trois mois. Ce qui pourrait passer pour un progrès social pour ces étudiant-e-s n'est encore une fois que poudre aux yeux : rien n'a été prévu pour le financement de cette rémunération (même modeste !) et les associations qui accueillent les stagiaires ne peuvent les financer, se voyant obligées d'annuler des stages. De plus, les établissements publics ne sont pas tenus de rémunérer leurs stagiaires ! Mais surtout, certains étudiants ne sont pas gratifiés : ceux qui touchent les ASSEDIC ainsi que les CIF. Les étudiants boursiers ou qui perçoivent d'autres formes de financement n'ont pas d'information quant à leur gratification ou non.

Que penser de cette loi qui, alors même qu'elle est censée promouvoir l'"égalité des chances", instaure une inégalité de fait entre les étudiants ? Que penser du fait que ce qui pouvait apparaître sur le papier comme un progrès empêche en fait certains étudiants de continuer leur formation, et les discrimine selon leur statut ? Les étudiant-e-s en carrières sociales sont aujourd'hui confrontés à une de ces décisions prises de Paris et totalement déconnectées de la réalité. C'est pourquoi, tout en rappellant que les stages devraient au moins être rémunérés au SMIC, pour que les stagiaires ne servent pas de main-d'œuvre au rabais, le SLB Skol-Veur soutient la mobilisation de ces étudiants qui réclament :
— que la gratification soit versée à tous les étudiant-e-s quel que soit leur statut ;
— que des moyens financiers soient débloqués rapidement pour permettre à toutes les structures de verser cette gratification ;
— que les établissements publics soient eux aussi tenus de gratifier les stagiaires.

Pour les soutenir, nous appellons :
— à signer la pétition de soutien ( (voir le site) rubrique social-gratification des stages) ;
— à participer à la manifestation "régionale" le jeudi 20 mars à 14 h devant la DRASS à Rennes ;
— à manifester le mercredi 26 mars place de la Mairie à Rennes dans le cadre du mouvement hexagonal.
Les écoles de toute la Bretagne (Saint-Brieuc, Nantes, Morlaix, Brest, Lorient...) et de l'ouest de la France (Angers, Caen, Alençon...) y participeront.

Stourmomp betek an trec'h !

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