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Les Bonnets Rouges, gravure de Patrice Auffret
Les Bonnets Rouges, gravure de Patrice Auffret
- Chronique -
Ras-le-bol fiscal, le point de vue breton
Il fut un temps où les progressistes justifiaient les taxes et les impôts par la redistribution des richesses. Cette redistribution, opérée par un État impartial et juste, devait corriger les
Jean-Pierre Le Mat pour ABP le 21/09/13 13:27

Il fut un temps où les progressistes justifiaient les taxes et les impôts par la redistribution des richesses. Cette redistribution, opérée par un État impartial et juste, devait corriger les inégalités liées à l'économie libérale.

Deux phénomènes, cruciaux pour la Bretagne, viennent mettre à mal cette utopie, et la transforment en une sombre supercherie.

1 – L'expérience historique des 70 dernières années montre que le mécanisme est faussé par des intérêts catégoriels. Après la guerre, la coalition entre gaullistes et communistes a donné des avantages particuliers aux catégories travaillant dans des secteurs considérés comme stratégiques pour le relèvement de la France. De nouvelles inégalités se sont cristallisées, sans rapport avec le travail ou la création de richesses. La redistribution a favorisé ceux qui sont proches du pouvoir central. Les avantages sociaux et régimes spéciaux ont été octroyés aux salariés d'institutions ou d'entreprises qui peuvent paralyser la France : EDF, RATP, SNCF, Banque de France. La Grèce, autre pays centralisé, est dans la même situation.

Ce qui est vrai socialement est aussi vrai géographiquement. La région parisienne est celle qui bénéficie le plus de la redistribution. On le voit pour l'écotaxe, où la Bretagne est appelée à payer mais ne recevra rien. L'investissement de l'État en Bretagne dans le ferroviaire est reporté au-delà de 2030. Pour l'entretien des monuments historiques, Paris engloutit le tiers du budget français. Au Ministère de la culture, la mise en valeur des patrimoines en régions ne représente même pas la moitié du budget total du programme Patrimoines. Dans le domaine de l'architecture, le Grand Paris est annoncé officiellement comme une priorité. La nouvelle guerre socio-économique, née de la mondialisation, pousse au renforcement des espaces stratégiques que sont les métropoles.

La pression fiscale, dans un pays centralisé, bénéficie à ceux qui sont au centre et dépossède la périphérie.

2 – Le poids des prélèvements fiscaux favorise les tricheurs. L'économie souterraine est de 2,5% chez nous alors qu'elle atteint 15% en moyenne en France et s'élève à plus de 20% dans certaines régions. Plus les impôts sont lourds, plus l'honnêteté devient un handicap, par rapport aux concurrents des autres régions ou des autres pays. La loyauté des Bretons, autrefois envers les chefs religieux, les nobles, aujourd'hui envers les institutions de la République, est malheureusement un trait culturel et historique, qui ne peut être corrigé facilement, même par l'éducation. Nous avons une tendance fâcheuse à nous sacrifier pour les autres.

La loyauté bretonne, souvent mal dirigée, parfois désastreuse, fait partie de notre identité. Nous nous sentons bien ainsi. Pour compenser notre vertueuse infirmité, nous sommes condamnés à adopter des manières sans fioritures, à l'insoumission, à la désobéissance civile, éventuellement à la violence. Au-delà de ces comportements, nous devons inventer un monde où l'honnêteté ne soit pas un handicap.

Que faire ? Je vois trois axes. A chacun de choisir selon ses goûts, son orientation politique ou son potentiel.

1 – Territorialiser les prélèvements fiscaux et la redistribution. C'est la revendication autonomiste ou indépendantiste classique. Au-delà de la prière ou de la revendication, il reste à trouver la méthode adéquate. L'autonomie fiscale ne sera pas octroyée spontanément. Les Bretons devront s'organiser pour y parvenir. Faut-il attendre que nos élus fassent passer des lois ? La Constitution s'y opposera. Peut-on obtenir que les prélèvements, liés à l'écotaxe par exemple, soient redistribués en Bretagne ? On peut essayer. Comment régionaliser la Sécurité Sociale ? Elle serait en équilibre financier en Bretagne, du fait du comportement responsable des Bretons. Faut-il une grève fiscale, en commençant par une taxe particulièrement contestable ou symbolique ? Youenn Gwernig, dans les années 70, avait pris la tête d'un mouvement de refus de payer la redevance télé.

2 – Provoquer une baisse des prélèvements fiscaux et, par conséquent, de la redistribution centralisée. Cela se fait de façon naturelle, hélas, par le déclin économique. C'est une revendication libérale. Aux inégalités de gauche, liées au poids des agents publics lors de la redistribution, elle substitue les inégalités de droite, liées à l'absence de redistribution. Les unes et les autres sont tolérables dans un contexte de prospérité générale. Elles sont plus problématiques dans un contexte de marasme.

Faut-il apprendre à nos entreprises à se délocaliser administrativement, pour contourner au moins une partie des prélèvements? Une telle solution préserverait leur compétitivité et nos emplois. Les nouvelles technologiques peuvent y aider.

3 – Effectuer les prélèvements et la redistribution par nous-mêmes, hors du cadre institutionnel. Les entreprises classiques disposent de quelques moyens de redistribution, les conventions d'intéressement par exemple. Mais ces moyens sont limités. Les institutions centrales, par des charges sociales démesurées, dissuadent les entreprises de redistribuer volontairement les richesses produites. Les syndicalistes qui siègent aux conseils d'administrations de l'URSSAF en Bretagne doivent être interpellés sur leur responsabilité territoriale et sur leur devoir d'intervention, quitte à bloquer le système. Comment organiser la redistribution hors des institutions ? L'économie solidaire, le statut de SCOP ou de SCIC, les monnaies complémentaires, le troc, les échanges non monétarisés apportent des solutions intéressantes.

Notre avenir passe par des décisions à prendre en Bretagne, par nous-mêmes, bien plus que par la revendication de droits, fussent-ils légitimes.

Jean Pierre LE MAT

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 1292 lectures.
Vos 24 commentaires :
Yann LeBleiz Le Dimanche 22 septembre 2013 12:18
Très intéressant!
Dans les 3 axes de réflexions ne sont pas opposés, ils seraient même complémentaires.
J'aimerai compléter la réflexion, sur un point qui me choque particulièrement:
Le système social "à la française" est lui aussi devenu une source de déclin, surtout en Bretagne, car il favorise l'inactivité économique.
En effet, il n'est pas rare devoir des chômeurs bretons refuser un emploi, car les aides sociales françaises "permettent" de vivre par une acceptation de la décroissance.
Une acceptation pas trop difficile dans un pays comme la Bretagne, gâté par mère nature.
La France achète à bon prix la paie sociale!
Mais à terme cela constitue un véritable suicide économique, sociale et moral, car le financement de ce système se fait par la dette sur le dos de nos enfants!
Ce suicide sociétale alliée à la loyauté historique (pour les autres) des bretons n'est certainement pas négatif pour un Etat centralisateur et égoïste comme l'état français!
Reste à savoir, si les bretons auront la capacité à refuser le "civilisé" système français et pour avoir à nouveau un regard sur leurs enfants autrement que comme des "vaches à lait"!
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 22 septembre 2013 13:07
Exact. Apres moi le deluge . Mais qui a commence cet endettement spiraleique : Mr Francois MITTERAND ... les acquis sociaux presents et a venir ne sont pas finances par la creation de richesses , mais par la dette. On y est .
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Jack Leguen Le Lundi 23 septembre 2013 03:44
@Camaret @Le Bleiz Autrefois les enfants vivaient aux dépends de leur parents. Aujourd'hui c'est les parents qui vivent aux dépends de leurs enfants. Le système français c'est emprunter a des électeurs qui ne sont pas encore nés ou pas encore adultes pour assurer la réélection des élus , et ,les privilèges des administrations et comme le Matt l'explique bien une continuité dans la redistribution. Un jour ou l'autre , une nouvelle génération un peu plus éveillée ou dotée d'une antidote médiatique comme l'Internet , sortira de la matrice et refusera de payer une dette qu'elle n'a pas contractée. J'entrevois ça comme la prochaine révolution.
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Jean Garin Le Lundi 23 septembre 2013 08:57
Et si on supprimait les dépenses inutiles Un exemple je ne connais pas le coût de la sous préfecture de Chateaulin Mais croyez vous raisonnable , a l'ere de l'internet ,de maintenir celle de Chateaulin qui se trouve a 30 kms de Quimper disons a 25 minutes?
Et ainsi de suite au niveau national
En période de pénurie il est temps de réallouer nos ressources et comme disait un ami chasseur "de mettre les fusils la ou passent les perdreaux"
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PIERRE CAMARET Le Lundi 23 septembre 2013 08:59
C'Est cela . mais la revolution risque d'arriver plus tard .Les francais sont encore riches
A moins que MUTTI MERKEL , devenue encore plus forte commence a hausser le ton . Un Plaisir :Francois 1er le Mou qui comptait sur la victoire de l'opposition en Allemagne , a perdu .MUTTI a gagne avec une large majorite .
Il nous faudrait en Bretagne une/un leader de l'envergure de Mme MERKEL .Je n'en vois pas a l'horizon .
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ex site bretagne.unie.free.fr Le Lundi 23 septembre 2013 09:27
Une anecdote entendue ce week end :
un algerien a épousé une "vieille" française. divorce apres l'obtention de la nationalité. (c'etait l'epoque ou il ne fallait que 1 ou 2 ans je crois)
ensuite il va chercher une fille du bled pour se marier .
mais il ne s'arrete pas là : il divorce pour pouvoir profiter 2 fois du syteme:
donc 2 locations HLM , l'une il la sous loue et il dort dans la cave pour ne pas s efaire attraper par les services de l'Etat .
quel rapport avec la Bretagne ? ça se passe à st nazaire.
quel rapport avec la fiscalité ? cf le petit 2. (tricheurs)
mais là on touche le fond var ces tricheurs ne sont pas les plus "pénalisés" car ils ne paient pas d'impots.
Ce genre d'anecdotes est démoralisant .
(notez que celui qui me rapporta cette anecdote chef d'entreprise et qui était scandalisé était d'origine maghrebine :(donc pas une histoire de racisme))
ma conclusion est que le systeme est vicié , pourri jusqu'à la moellee, incapable de se réformer.
Personnellement je n'en vois pas de sortie à part une lente pourriture amenant à une incapacité financière définitive.
a quel horizon ? 10 ans ? 20 ans ? guere plus , le systeme va s'ecrouler mais sans doute pas dans le sens espéré par le mouvement breton.
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SPERED DIEUB Le Lundi 23 septembre 2013 10:25
Ex site voici mon point de vue à ce sujet
Ce n'est pas évident que le premier marchand de canons par tête d'habitant de la planète s'effondre économiquement ,d'autant qu'il a tout de même encore des atouts ,assis sur sa notoriété passée il bénéficie de la confiance des organismes financiers qui lui prêtent encore pour le moment de l'argent à des taux défiant toute concurrence ,de part tous les leviers fiscaux il peut se permettre de prélever dans un patrimoine privé conséquent ,par contre là oui à un moment donné il y aura un seuil de rupture que l'on commence à percevoir, en ce qui concerne la Bretagne cette révolte anti fiscale s'exprime par un début de rébellion contre l'écotaxe qui suivant les concours de circonstances peut s'étendre .
Par ailleurs comme chacun sait l'énergie nucléaire fournit la plus grande partie de l'électricité de l'hexagone or le parc des centrales est de plus en plus vétuste et pour des raisons de couts il y a un certain laxisme au niveau des contrôles .Je ne le souhaite pas loin s'en faut, mais sauf miracle tôt ou tard il y aura un accident majeur dans une centrale avec hélas des conséquences dramatiques C'est ce jour là que le pouvoir parisien va s'effondrer car justement le nucléaire énergie centralisée est un des symboles de la sécurité qu'il représentait,la panique suivant cette catastrophe sera mise à rude épreuve va entrainer une perte de confiance irréversible de la population ce sera en quelque sorte une répétition de Tchernobyl car comme toujours les mêmes causes produisent les mêmes effets
La Bretagne est épargnée par les centrales nucléaire mais pas par les bombes de la presqu'ile de Crozon
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Pierre CAMARET Le Lundi 23 septembre 2013 11:27
Il y a quelques elections a l'horizon .
Nous verrons , ce qui va se passer ??? les veaux vont encore se precipiter sur les Bulletins PS ( et ses tribus soumises : UDB +MBP ) ou sur les Bulletins de la Nulle en tout MLP .
Interessant a suivre.
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SPERED DIEUB Le Lundi 23 septembre 2013 13:44
erreur

,la panique suivant cette catastrophe sera mise à rude épreuve
je voulais dire dans la panique ce cataclysme les pouvoirs publics seront mis à rude épreuve
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Ar Vran Le Lundi 23 septembre 2013 14:06
Détrompez-vous, l'effondrement du système français peut aller très vite.
Comme je l'avais déjà écrit précedemment, je l'entrevois vers 2019.
Et avec la vigueur réformatrice de l'actuel gouvermenent (c 'esr bien sûr un oxymore...) je pense être dans le vrai....
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Emilie Le Berre Le Lundi 23 septembre 2013 14:43
ce qui va se passer aux prochaines élections ? Je m'attends à une surprise avec le FN en Bretagne. Jusqu'à présent, la Bretagne n'a pas connu le stress d'autres régions de l'hexagone, mais c'est en train de changer.
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Ar Vran Le Lundi 23 septembre 2013 16:47
D'après OF de ce vendredi, il semblerait que pour les élections régionales, Marc Le Fur pourrait y aller et donc contre Madame ex-la Préfète face (selon toute vraisemblance au 2è tour) à Jean-Yves Le Drian!
Peut être que le moteur de ces élections seront l'identité bretonne, même si au second tour les partis nationalistes bretons seront selon toute vraisemblance éliminés???? Cela promet
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SPERED DIEUB Le Lundi 23 septembre 2013 17:43
Peut être an aoutrou ar vran mais à la limite le système allemand aussi anglo saxon là c'est presque sur à la prochaine crise financière qui suivant les circonstances peut démarrer le premier octobre En allant dans le sens de ce que dit ex site le mouvement breton en prenant ses désirs pour des réalités devrait faire une analyse plus objective et moins passionnelle malgré que l'on peut comprendre cette dernière vu ce que subit la Bretagne
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eugène Le Lundi 23 septembre 2013 18:03
Mais ,en Bretagne
Rien ne se passealocalement
Les socialistes feront un forcingéhonté (l'argent du PS parisien va servir (à fond les rotatives " et dans le bourrage des boites à lettres( je regarde toutes les tentatives de regroupement en gstationoù des partis bretons vont s'engluer..
J'ai dit à Iffig Cochevelou " Tous des cons"(cela n'a pas été pris en compte . bref ,c'est dit.
Le FN...je ni crois pas (pas assez implanté et il faut localement ,quelques"bien pensants"
L'UMP.. il faut qu'ils rameutent le centre et localement on les a assez vu!
L'UDB .. ils ne savent plus comment faire à force d'être à la solde et la remorque du PS
Le PBOù est l'enverguire ,Où sont les personnalités locales,Où est la pugncité,Oùest le leadership breton ..mais je pense qu'ils devraient faire un score.
Par contre
Au niveau national je vois effectivement un déferlement "à droite"(et s'ils ne sont pas trop bêtes je vois surgir des hommes et des femmes ayant un peu de FN,un peu de drOite classique mixé dans du centrisme..le tout accompagnant un lessivage général .
150 ans d'imprégnation socialo /communiste et 200 ans de mainmise républicaine ,ça suffit;
l'HOMME doit enfin vivre!
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Emilie Le Berre Le Lundi 23 septembre 2013 19:08
Un effondrement est fort possible, les plus optimismes le donne dans 20 ans, les plus pécimistes moins de 5 ans.
Je vois 2 principales options et une connexe.
La finance et l'énergie, sans savoir dans quel ordre suivi de la démographie.
L'économie actuelle est virtuelle et fonctionne sur la dette, or pour rembourser une dette il faut de la croissance. Il n'y en a plus quoi qu'on vous dise. Dans le réel nous sommes déjà en faillite.
L'énergie est actuellement pour rien ( oui je sais quand je dis ça tout le monde est au plafond), dans le monde occidental (j'aime pas trop ce mot mais je n'ai rien trouvé de mieux) notre mode de vie est de plus en plus dépendant de l'énergie, la plupart des productions sont à leur maximum or avec la Chine, pour ne prendre qu'elle, il y a de plus en plus de personnes qui aspirent à notre mode de vie ( ne serait ce que manger de la viande tous les jours). Et sans énergie la population va décroitre.
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Pierre CAMARET Le Lundi 23 septembre 2013 20:56
@EMILE LE BERRE ....... si les Bretons votent en majorite FN ????? alors cela en est fini de la BRETAGNE .
Une MLP = Traitrise + Mepris + Ignorance . C'est a dire la combinaison d'elle meme , de SARKO et de HOLLANDE, et de MELENCHON.
La derniere phase de l'assimilation est faite . Enfin la Bretagne est un ensemble de 4 departements francais . Les Jacobins auront reussi .
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Ar Vran Le Lundi 23 septembre 2013 23:15
Je pense que vous vous trompez avec le FN en Bretagne....
Il restera une coquille vide...
2019 pourquoi '? Parce que le nouveau président qui sera élu en 2017 sera soit incompétent devant l'ampleur de la tache à réaliser pour remettre la France en état de marche, soit sera autiste comme ses prédécesseurs et se fera démettre avec l'arrivée d'un "gauleiter" nommé par l'europe qui en aura marre de payer pour ce trou sans fond qu'est la France...
Si vous voulez des indices, il suffit de demander
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Emilie Le Berre Le Mercredi 25 septembre 2013 19:38
Je me fais l'avocat du diable : le FN n'est en rien responsable de la situation actuelle en Bretagne puisqu'il n'a jamais été au pouvoir. Cela en sera également fini de la Bretagne avec l'UMPS aux commandes.
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SPERED DIEUB Le Mercredi 25 septembre 2013 21:55
Non théoriquement le FN n'a jamais été au pouvoir seulement ceux qui ont détenu le pouvoir à Vichy durant l'occupation représentaient une idéologie qui dans l'esprit correspond à celle du front national ,Elle n'a pas été sans laisser des rémanences suite à la libération même particulièrement sous la présidence Pompidou ,qui correspond à l'époque des trente glorieuses mais aussi du centralisme français triomphant ,alors MLP à travers son programme et ses déclarations donne de la nostalgie de cette époque de croissance bien entendu, à la population qui l'a vécue, et ce n'est pas non plus sans influence sur les plus jeunes ,car on fait rêver la population à cette période faussement idyllique Sans compter aussi la référence du Fn à la période coloniale symbolisant la grandeur d'une France qui avait pour vocation dans la suite logique des déclarations de Jules Ferry à civiliser les races inférieures
Le FN n'a jamais été au pouvoir seulement il a une influence insidieuse sur toute la politique hexagonale autant à droite qu'à gauche et même si c'est difficile de l'avouer même un peu sur le mouvement breton
Beaucoup de politiques français courent après le FN comme un certain nombre de dirigeants européens couraient après Hitler avant 1939 , d'autres ensuite après Staline et Mao plus tard ,ainsi est la nature humaine
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 26 septembre 2013 00:30
Arretons de tourner en rond : La solution la meilleure est : Ni FN , Ni UMP , Ni PS .
Aux prochaines elections Municipales un ras de maree FN ????, qui ne sera en fait qu'un vote de protestation ??et puis les Municipales ont peu d'influence sur la vie politico- economique,.
FN quqnd j'entends MLP parler economie , je suis triste et j'ai envie de pleurer Nulle et C.....C'est mon resume .
Je ne vote pas aux Municipales comme resident a l'Etranger. Je ne peux voter que pour les Presidentielles , aux Europeennes ( je crois ??) et aux Referendums
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Emilie Le Berre Le Jeudi 26 septembre 2013 09:28
Il ne faut pas oublier que le régime de Vichy était essentiellement composé de gens de gauche. Les personnes ayant rejoint De Gaulle à Londres étaient majoritairement nationalistes et bien à droite. Le colonialisme était plébicité par la gauche, des gens comme Jules Ferry. Devant quelle statue François XVI a t-il rendu hommage à peine élu en 2012 ?
La droite et les catholiques étaient contre la colonisation.
Quand à nous bretons, il faut qu'on arrête de faire de la politique avec des bons sentiments. Même Gandhi ne s'en encombrait pas.
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SPERED DIEUB Le Jeudi 26 septembre 2013 10:09
Emilie je dis la même chose que vous Phillipot vice président du Fn vient du MRC de Chevènement, et qui se ressemble finit par s'assembler, malgré les gesticulations stratégiques, pour accoucher d'un national socialisme aux couleurs de la France quatre vingt ans après l'Allemagne voir ci dessous
http://www.meltybuzz.fr/florian-philippot-le-vice-president-du-fn-remercie-jean-luc-melenchon-a204655.html
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eugène le tollec Le Jeudi 26 septembre 2013 17:50
Mais ,en France ..et en Bretagne ce met enplace un vote de protestation(chez nous ,vous savez ce qu'il nous reste à faire.
Votez Breton.
Au vote municipal suivront les autresEt Vous bretons vous voterez pour des députés "bretons"...de couleurs bretonnes...et que ces députés forment à Paris un groupe parleentaore distinct des français!...cela sera un coup de tonnerre de BREST ( les galériens auront osé lever la tête!)
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Koupa Reun Le Mercredi 9 octobre 2013 10:23
Il nous faut un parti pour la Bretagne, il existe mais comme il dit qu'il n'est ni à droite ni à gauche, on le classe à droite, c'est triste de ne pas pouvoir rassembler tous les bretons sur un grand projet commun qui exige l'adhésion de tous. Continuons à nous diviser çà profite aux jacobins!
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