Lundi 7 mars :
Christian Georgeault déclara avoir été recruté par l'ARB en 93. Avoir reçu d'un contact tout le matériel pour poser des engins explosifs. Déclara que l'ARB était tres cloisonnée et que ses membres ne se connaissaient pas entre eux. Il déclara ne pas avoir été chargé des communiqués de l'ARB. Il déclara assumer la responsabilité entière de ses actes, de tous ses actes et seulement de ses actes. Déclara etre le seul membre de l'ARB parmi les personnes qui comparaissent dans ce procès. Déclara Pascal Scatolin innocent des faits dont il est accusé. S’adressant à l’avocat général : « Ce n'est pas lui, ce serait dommage de le condamner pour quelque chose qu'il n'a pas fait. » . L’avocat général de répondre : « Vous n’êtes pas chargé de sa défense. »
Pascal Scatolin se déclara innocent de l'action pour laquelle il a passé déjà plusieurs mois de prison préventive. Déclara s'etre auto accusé sous la pression policière. Déclara que la police lui avait promis la liberté contre ses aveux : On a voulu me faire avouer que j'étais a Combourg, j'ai fini par le croire. Aucun autre fait ne lui est reproché. Le Président le reconnaît : « Nous n’avons rien d’autre à nous mettre sous la dent. »
Mardi 8 mars :
L’audience de ce mardi a été moins dense que celle d’hier. Ce fut une succession d’interrogatoires des accusés sur 3 affaires différentes (Aubigné du Désert, Gendarmerie de Gouarec et Callac)
Ont été interrogés, Alain Sole, Pascal Laize, Stéphane Philippe, Philippe Jémouille. Tous rejetèrent les accusations portées contre eux. Stéphane Philippe déclara « avoir commis des actions et les assumer entièrement mais celles ci n‘en font pas partie » . Stéphane Philippe est revenu sur les déclarations faites en garde a vue. Il déclare avoir alors subi de fortes pressions policières pour le faire avouer et signer.