
La décision du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de reporter l’application de l’écotaxe ne change rien, il s’agit simplement d’une reculade temporaire qui laisse les problèmes entiers. Pour le Parti Breton
La décision du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de reporter l'application de l'écotaxe ne change rien, il s'agit simplement d'une reculade temporaire qui laisse les problèmes entiers.
Pour le Parti Breton la mobilisation doit se poursuivre et même s'élargir. L'abandon total de l'écotaxe est un objectif immédiat mais au-delà il s'agit bien d'avancer vers des réformes globales dans les rapports entre l'Etat central et l'ensemble de la Bretagne, du Finistère à la Loire Atlantique.
Dans la situation difficile que connaît la Bretagne, le Parti Breton se réjouit que les forces vives de son territoire se réunissent pour affirmer leur volonté de faire changer les choses et de mettre fin au contrôle destructeur du pouvoir jacobin et de la technocratie parisienne.
Cela se situe dans la droite ligne de son action depuis sa création dont l'aboutissement ne peut être que la création d'un véritable pouvoir breton sans lequel la Bretagne ne pourra réussir.
Gérard Guillemot
Secrétaire Général du Parti Breton
Commentaires (2)
Ce pays, aussi indépendant que l'était le Danemark face aux pressions de la Ligue Hanséatique, a été envahi en 1488 et 1491 par un ignoble soudard du nom de Charles VIII. Ce triste personnage ne voulait pas d'ailleurs en rester là. Dès 1494, il pénètre en Italie, le but étant de s'emparer du Royaume de Naples, sur lequel ce Charles VIII prétendait avoir des droits. Cette intervention sera le point de départ de plus de soixante ans de guerres qui vont dévaster la Péninsule et mettre fin à la période la plus brillante de son histoire. Dieu merci, les Français ont fini par se faire "virer" d'Italie (Traité de Cateau-Cambrésis, 2 et 3 avril 1559), mais nous, nous sommes toujours sous la coupe de Paris ! Il serait temps, calmement, entre gens de bonne compagnie, de remettre les choses à plat !