Cher Confrère,
Je pense profondément que la culture bretonne, authentique et vivante, n'est pas respectée comme elle devrait et pourrait l'être sans nuire à l'unité de la République. Je suis également convaincu que cet état de chose est en partie dû au manque de volonté actuel des Bretons. La génération aux affaires fait semblant mais elle a perdu la fibre. Ce n'est évidemment pas votre cas.
J'admire votre paisible mais résolue détermination, et c'est pourquoi j'ai demandé à Ouest-France de vous soutenir. En partant, je forme des vœux pour que vous teniez le coup et atteigniez le point d'équilibre de votre belle et originale revue. Elle doit survivre, parce que c'est une voix particulière et désormais indispensable pour la connaissance des Bretons par eux-mêmes.
Très confraternellement
Didier PILLET