La conseillère régionale UMP, Françoise LOUARN, apporte son soutien aux revendications d'ouverture d'une seconde classe bilingue à l'école Jacques Prévert de Bruz.
« La langue bretonne connait ces dernières années un regain d'intérêt dans la population bretonne. De nombreux jeunes parents originaires de Bretagne, d'autres régions ou de l'étranger, souhaitent que leurs enfants apprennent la langue. Les enfants eux-mêmes y prennent goût et sont souvent d'ardents promoteurs du breton dans la société. Ils portent tous les espoirs de la langue », déclare Françoise Louarn. « Nous commettrions une erreur de jugement en considérant ce phénomène marginal ou suscitant un attrait limité à une partie du territoire breton» , poursuit la conseillère régionale bretonnante qui ne croit pas qu'il faille « percevoir ce mouvement de retour vers les langues et cultures régionales comme une menace sur le statut officiel de la langue française ni sur le bon enseignement des langues européennes à l'école de la République» .
L'ayant expérimenté dans sa propre famille, elle peut témoigner « des bienfaits du bilinguisme précoce sur le développement intellectuel des jeunes enfants et sur leur capacité à apprendre ensuite plusieurs nouvelles langues » .
«Consciente des contraintes budgétaires qui encadrent les choix de l'Etat, j'ai décidé d'écrire au Préfet de la Région Bretagne afin qu'il veuille bien réexaminer la situation de l'école maternelle publique de Bruz dans le sens attendu par les parents d'élève de l'association Div Yezh. A 49 dans une classe, les enfants ne peuvent apprendre la langue dans des conditions acceptables» , conclut l'élue UMP qui fut, il y a vingt ans, cofondatrice de l'école Diwan de Rennes.