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- Chronique -
Non à la violence chinoise au Tibet
Nous devons réagir avec la plus grande fermeté à la violence chinoise au Tibet. Habitués au fonctionnement de nos démocraties occidentales, nous avons du mal à comprendre comment fonctionne une dictature, qu'elle soit chinoise, ex-soviétique, coréenne, ou autre... La dictature communiste chinoise maintient son emprise sur les nombreux peuples qui constituent la Chine d'aujourd'hui, par la force, et, si nécessaire, par la violence.
Michel Le Tallec pour Parti Fédéraliste de Bretagne le 23/03/08 12:39

Nous devons réagir avec la plus grande fermeté à la violence chinoise au Tibet. Habitués au fonctionnement de nos démocraties occidentales, nous avons du mal à comprendre comment fonctionne une dictature, qu'elle soit chinoise, ex-soviétique, coréenne, ou autre... La dictature communiste chinoise maintient son emprise sur les nombreux peuples qui constituent la Chine d'aujourd'hui, par la force, et, si nécessaire, par la violence. Il ne s'agit pas de consensus, comme nous les connaissons dans nos pays démocratiques, qu'ils soient fédéralistes ou non, mais d'une contrainte qui va jusqu'à l'élimination physique des opposants. Souvenez-vous de Tienanmen !

Ce qui se passe au Tibet est extrêmement important aux yeux des dirigeants chinois. La contestation tibétaine intervient au moment où le monde entier, à cause des Jeux Olympiques, a les yeux tournés vers la Chine. La Chine veut utiliser à fond les JO pour redorer son image, afin de mieux intégrer la communauté internationale et d'éviter une remise en cause de son régime dictatorial qui pourrait avoir des répercussions sur sa stabilité intérieure et sur un développement indispensable pour éviter la montée de revendications internes. La Chine, et il faut bien avoir cela en tête, a très peur d'une contestation intérieure qui pourrait faire imploser une unité maintenue par l'emploi de la force. La Chine n'est-elle pas une mosaïque de peuples ? L'ex-URSS n'a t-elle pas implosé, les pays satellites de la Russie refusant la contrainte de la dictature communiste de Moscou ? Ceci s'ajoutant, bien sûr, à d'autres raisons.

N'ayons pas peur de prendre parti en condamnant très fortement la violence chinoise au Tibet. La dictature communiste chinoise tue et emprisonne les Tibétains, qui revendiquent leur autonomie, face à une colonisation brutale et à un véritable génocide culturel. Il faut que les États démocratiques de notre planète décident le boycottage des Jeux Olympiques de Pékin, si le régime dictatorial chinois poursuit l'élimination par la force des manifestants tibétains. Assez de morts au Tibet et de déportation dans des camps dont on ne revient pas forcément vivant. Il faut que la Chine engage le dialogue avec le Dalaï Lama, dont le seul tort est de prêcher la tolérance et la non-violence, face à la force brutale. Il faut que la Chine s'engage vers une autonomie du Tibet. Un Tibet reconstitué dans son intégrité territoriale. C'est, de toutes manières, le seul moyen pour la Chine de préserver l'avenir et de conserver une unité qui ne pourra se maintenir que dans un cadre fédéraliste. Sinon, la montée des revendications de peuples différents, aspirant à une indispensable amélioration de leurs conditions de vie, et totalisant 1 milliard 300 millions d'individus, fera naître une marée tellement forte que le régime en place actuellement à Pékin n'y résistera pas. Même en utilisant la violence, ou en tentant de détourner l'attention des Chinois vers l'extérieur, en exacerbant un nationalisme dont on ne sait quel conflit régional ou mondial pourra sortir.

C'est en fait un service à rendre à la Chine que de tenter de faire comprendre à ses dirigeants qu'ils se fourvoient dans une mauvaise direction en ne comprenant que le langage de la force brutale. Ce n'est pas un détournement de l'esprit sportif des Jeux Olympiques que de demander un boycottage des JO de Pékin. Déjà, une porteuse de la flamme olympique cambodgienne vient de renoncer à porter cette flamme à travers le Cambodge où ont lieu en ce moment des manifestations contre la Chine. Sans compter les autres appels au boycottage qui se manifestent un peu partout.

Michel Le Tallec Président de Kevredelez Vreizh, Parti fédéraliste de Bretagne

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