Menace de fermeture de la maternité de Carhaix : le Kreiz Breizh entrera en résistance

- Communiqué de presse -

Menace de fermeture de la maternité de Carhaix : pour L’UDB en 2023 comme en 2008, si nécessaire, le Kreiz Breizh saura rentrer en « Résistance » pour sauver sa maternité. En 2008, au mois de mars, la nouvelle tombait, terrible, monsieur Antoine Perrin, le « super préfet » de l’ARH de Bretagne annonçait la fermeture de la […]

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Par UDB le 4/03/23 18:26

Menace de fermeture de la maternité de Carhaix : pour L’UDB en 2023 comme en 2008, si nécessaire, le Kreiz Breizh saura rentrer en « Résistance » pour sauver sa maternité.

En 2008, au mois de mars, la nouvelle tombait, terrible, monsieur Antoine Perrin, le « super préfet » de l’ARH de Bretagne annonçait la fermeture de la maternité et de la chirurgie de l’hôpital de Carhaix. La mobilisation fut exemplaire, la population du Kreiz Breizh fit bloc autour des employés et des médecins de l’hôpital, des syndicats et des élus. Les manifestations hebdomadaires s’enchainèrent à Quimper sur les quais de l’Odet et sur la place Saint-Corentin, face aux CRS et aux gardes mobiles. Après seize semaines de manifestations et d’actions en justice la « Victoire » arrivait au mois de juin 2008 : le tribunal administratif de Rennes annulait la décision de l’Agence Régionale d’Hospitalisation de suspendre les activités de chirurgie, de gynécologie obstétrique et d’anesthésie à l’hôpital de Carhaix…

Aujourd’hui, quinze années plus tard, la maternité de Carhaix est à nouveau sur la liste des hôpitaux bretons menacés de fermeture. Monsieur Yves Ville, chef de la maternité de l’hôpital Necker à Paris, vient de rédiger un rapport dans lequel il préconise la fermeture des maternités faisant moins de 1000 accouchements par an. Une décision uniquement politique qui n’est basée sur aucune étude scientifique sérieuse. Pour l’UDB l’hôpital n’est pas une entreprise capitaliste qui doit faire des bénéfices, c’est un outil du service public qui a pour mission de soigner et de protéger la santé des populations. L’UDB refuse cette casse programmée que nous appelons le déménagement du territoire, nous continuons à proclamer que nous voulons « vivre et travailler au pays », mais nous devons y ajouter que les Centre-Bretons veulent « naître et se soigner au pays »…

Alors en 2023 comme en 2008, si nécessaire, le Kreiz Breizh saura rentrer en « Résistance » pour sauver sa maternité.

UDB Kreiz Breizh

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