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- Dépêche -
Mécénat au musée des Beaux Arts de Brest : Désiré Lucas
La société pour l'étude de l'œuvre de Désiré Lucas a pris l'initiative de la rénovation de “La jeune Ouessantine”, huile sur toile (59,9 par 50 cm) peinte en 1886, restaurée par Céline Guern à Quimperlé.
Eric An Eost pour ABP le 7/05/12 9:09
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De gauche à droite: Céline Guern Michel Philippe Françoise Daniel conservateur du musée de Brest Bernard Le Floc'h 1er vice-président de l'Institut Culturel de Bretagne Docteur Descourt président de la société pour l'étude de l'oeuvre de Désiré Lucas Gaëlle Abily adjointe au maire de Brest.

La société pour l'étude de l'œuvre de Désiré Lucas (voir Louis-Marie Désiré-Lucas sur wikipédia) a pris l'initiative de la rénovation de La jeune Ouessantine, huile sur toile (59,9 par 50 cm) peinte en 1886, dédicacée : « À ma femme bien aimée, 20 juillet 1901 », et restaurée par Céline Guern à Quimperlé.


Cette œuvre de jeunesse est remarquée par Puvis de Chavannes et Gustave Moreau. Elle deviendra pour le peintre une sorte de talisman.

Amateur bien connu de peinture, et parce que l'Institut Culturel de Bretagne a travaillé sur l'oeuvre de Désiré Lucas, c'est tout normalement que Bernard Le Floc'h représentait l'ICB à l'occasion de la présentation de la toile. " La peinture prend parfois des chemins étonnants, l'Institut Culturel de Bretagne a réalisé des fiches d'analyse sur l'œuvre de Désiré Lucas à partir de ses nombreuses déclinaisons du village de Locronan dans divers formats et sous différents angles avec des atmosphères lumineuses des plus diverses.

C'est une belle initiative du musée de Brest et de la société pour l'étude de l'œuvre du peintre Désiré Lucas de nous faire redécouvrir cette jeune Ouessantine de... 126 ans. Ce portrait, réalisé par un peintre sortant de l'adolescence, exprime déjà la noblesse d'un travail maîtrisé tout autant que la conscience de l'âme bretonne avec l'intemporalité de la lumière qui révèle la vérité du tableau. C'est pourquoi je comprends aisément que le peintre ne se soit pas inscrit dans le mouvement novateur de cette époque, préférant suivre une voie toute personnelle ", conclut Bernard Le Floc'h, premier vice-président de l'Institut culturel de Bretagne.

On connaît mieux aujourd'hui Désiré Lucas par l'action de la société présidée par le Docteur Jean-Pierre Descourt, les actions des musées de Brest et de Vannes (exposition en 2006) ainsi que par les travaux de Marie-Paule Piriou.

Cette opération sera suivie d'autres projets dans le but de développer la recherche pour la connaissance de l'œuvre et la notoriété d'un peintre, certes apprécié des amateurs mais, encore confidentielle pour le grand public.

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