Selon la CGT, la ligne Intercités Nantes-Quimper serait sur le point d'être supprimée. Cette liaison est pourtant essentielle à l'équilibre et à la cohésion de la Bretagne. C'est aussi une ouverture vers Bordeaux et le Sud-Ouest de l'Europe.
A l'heure où des millions sont investis dans des lignes TGV, fermer des liaisons intra et inter-régionales serait un très mauvais signal. Ouvrir une nouvelle ligne TGV (forcément coûteuse) entre Paris et Bordeaux, tout en supprimant la liaison avec Quimper, irait dans le sens d'une centralisation accrue des transports en France et d'un renforcement du poids déjà écrasant de l'Ile-de-France dans l'économie du pays. Un tel système ne sert pas les intérêts de la majorité des usagers, contraints par des choix politiques et budgétaires à des correspondances par Paris, à emprunter les transports parisiens entre deux gares, ce qui allonge d'autant plus leur temps de trajet.
Pour l'UDB, la seule alternative acceptable serait le remplacement de la liaison Intercités par une liaison TER, dont le coût supplémentaire pour les régions serait compensé par l'Etat. Ce TER devrait permettre une correspondance à Nantes sans temps d'attente pour maintenir un temps de trajet raisonnable entre la pointe bretonne et Bordeaux.
L'UDB reste vigilante pour le maintien de liaisons régulières et abordables entre les villes de Bretagne et avec d'autres régions.
Nil Caouissin
Mouezh-aotreet Unvaniezh Demokratel Breizh
Porte-parole de l'Union démocratique bretonne