Nous avons écrit à cette agence de voyages pour leur décerner le prix Tuvalu et leur demander l’annulation des baptêmes de l’air, prévus en remplacement de ceux annulés lors de la journée portes ouvertes du 9 décembre.
Brest, le 11 décembre 2007
Monsieur Salaün,
Samedi 8 décembre, nous nous sommes rassemblés à la nouvelle aérogare de Brest-Guipavas, dans le cadre de la journée mondiale du climat.
Nous aurions souhaité vous remettre le "prix Tuvalu" pour votre organisation de baptêmes de l'air en Boeing, prévus lors de la journée portes ouvertes du 9 décembre.
Nous avons estimé l'impact climatique d'une telle opération : chaque baptême de l'air équivaut à 75 kg de CO2 par personne, 600 personnes = 45 tonnes. Il faut savoir que le CO2 dure 120 ans dans l'atmosphère et a un effet additionnel avec les autres gaz à effet de serre émis.
45 tonnes de CO2 pour 120 années pour quelques minutes de vol !
Il est confirmé par les experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), qui viennent de recevoir le prix Nobel de la Paix avec Al Gore, qu'il y a corrélation entre les émissions de CO2 et le réchauffement climatique.
Ce prix, qui n'a pu vous être remis en votre absence, était une bande dessinée "A l'eau, la Terre ! Sauvons Tuvalu, le pays qui disparaît !", (voir le site) Cette BD a été dessinée par le chanteur Kent, conçue par Alofa Tuvalu et réalisée par l'ADEME.
Tuvalu est un archipel du Pacifique sud, menacé de disparition sous l'effet de la montée des eaux dues au changement climatique. Nous vous invitons à visiter le site (voir le site)
Ces baptêmes de l'air ont été annulés à cause de la météo, mais sont reportés, d'après les médias, à une date ultérieure.
Nous vous demandons donc d'annuler cette opération pour le climat, pour les habitants de Tuvalu mais aussi pour les 150 à 300 millions de réfugiés climatiques prévus par le GIEC dans moins de 50 ans.
Salutations distinguées.
Pour le RIAC29 (voir le site) , Le président, Guy Le Fur