Après de longues années d'hésitations et de réflexions, tu as décidé de te mobiliser à l'occasion des prochaines élections présidentielles françaises : sois remercié pour ta volonté de
Le 27 juin 2011
Cher Nicolas,
Après de longues années d'hésitations et de réflexions, tu as décidé de te mobiliser à l'occasion des prochaines élections présidentielles françaises : sois remercié pour ta volonté de renouveler et poursuivre ton engagement personnel, que seuls ceux qui ne savent que critiquer et s'opposer pour exister te reprocheront, ce qu'ils feront d'ailleurs sans vergogne ni peur du ridicule.
Nous sommes nombreux à être effarés par la lente mais irrémédiable destruction des écosystèmes entraînée par l'arrogance humaine, par le mépris objectif de nos contemporains qui pensent moins à respecter, préserver, cultiver la nature, qu'à l'exploiter sans penser à ceux qui nous suivront, sans préparer ni réparer.
La sur-pollution, la surconsommation, les explosions démographiques, la déification de l'argent facile, les insupportables égoïsmes individuels, sont devenus à l'évidence des marqueurs obscènes de nos sociétés dites civilisées. Tu as donc mon entier soutien dans cette nouvelle phase de ta démarche naturelle de toujours, qui est aussi la mienne, à mon niveau, et comme tu le sais de longue date.
Ne crains pas les critiques faciles des dogmatiques et des puristes de l'écologie politique telle qu'elle s'est organisée, se recroquevillant sur des théories stériles : reste surtout toi-même, respecte ta trajectoire originale que des puristes et des moralistes théoriciens seront seuls à te reprocher, non pas dans une démarche de progrès social, mais avant tout par frilosité carriériste personnelle.
Pourtant, cher Nicolas, je te suggère de ne pas tout accepter de la part de tes détracteurs et détractrices : si tu as souhaité intégrer une formation politique, dois-tu pour autant tolérer d'être « mis en examen » par une personne qui répète à ton intention qu'elle avait déjà jugé pour Claude Chabrol, à la sortie de « l'Ivresse du Pouvoir » ?
L'aliénation procédurière d'Eva Joly lui fait évoquer les hommes politiques qu'elle entend terrasser en se souvenant de les avoir mis en examen, alors qu'elle a toléré et donc protégé des années Daniel Cohn-Bendit, malgré son livre écœurant traitant de la poésie d'une main d'enfant dans la braguette d'un homme, malgré sa participation écœurante à une émission de Bernard Pivot où était invité un gourou prônant l'intérêt pour les enfants d'être assujettis sexuellement à un adulte.
Il en va pour Eva Joly comme il en va pour les ligues féministes qui se taisent quand il leur faut, ainsi que le démontre le refus d'une journaliste de porter plainte contre DSK qui voulait la violer, et qui se tait par carriérisme : le dogmatisme est toujours opportuniste. Il sait se taire quand son intérêt particulier dépasse l'intérêt général !
25 ans après la mort de Coluche, qui lui aussi se présenta aux « élections pestilentielles », souvenons nous donc de la célèbre phrase de Rabelais : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ».
Tu t'engages auprès d'« Europe Écologie les Verts », et, Cohn-Bendit, comme par hasard, les quitte : les militants verts gagnent au change, sans vouloir l'admettre. Mais de ton côté, garde-toi des procès de Moscou, des aliénations idéologiques et des manœuvres de la lignée paranoïaque que les fanatismes et comportements pervers vont immanquablement dresser devant ton amour de la liberté de penser et d'agir, et souviens-toi surtout que ce sont ces qualités qui font apprécier ton engagement : nous avons à présent le devoir et l'obligation de passer de la civilisation des exploitations à celle du Respect !
En te souhaitant bon vent au large de Cézembre .
Alain Guillou
Co-fondateur du Collectif REPARE
Commentaires (12)
Le fléau du suicide, touchant cruellement, à côté de l’intolérable suicide des adolescent(e)s, les adultes masculins de la cinquantaine, les désinsertions sociales, la spirale des troubles de l’humeur, l’engrenage des névroses identitaires, la perte totale des repères, les multi-re-décompositions familiales, les familles dites « monoparentales », l’idéologie du conflit judiciaire terrassant l’idéal fraternel, l’exploitation des citoyens transformés artificiellement en justiciables, corvéables et normalisés à loisir d’un lobby violant quotidiennement sa déontologie et ses règles républicaines de procédures, etc : voilà ce dont Alain Guillou nous parle.
Il a bien raison également de comparer la catastrophique sur pollution, la fuite en avant de l’aveuglement sur productiviste et nucléarisé, avec cette exploitation intime de l’Homme par l’homme, qui mine et gangrène DURABLEMENT son âme et son équilibre psychologique. Que peuvent en effet faire avec efficacité des citoyens moralement désemparés pour sortir d’une exploitation collective déplorable de la Terre ?
Je forme moi aussi des vœux pour que l’écologie politique fasse enfin renaître l'espérance, sorte de ces doctrines idéologiques crispées, et que de nouveaux esprits indépendants la fasse cheminer vers une véritable Révolution : celle du cœur, celle du courage de respecter nos idéaux plutôt que des idéologies supplantant le social au profit du judiciaire et/ou hyper féministes discriminatoires.
Pascal Dazin, médecin du travail, président de "l'Alphabet du Respect des Enfants"
Puissent les grands de ce monde oublier pour un temps leur concurrence acharnée vers ce mirage qu'il n'atteindront jamais: la satiété de la richesse. L'expérience prouve qu'il en faut toujours plus et après les débâcles de Kyoto, de Copenhague,... il ne reste malheureusement plus beaucoup d'espoir de voir la raison s'imposer sur le globe. Mais tant qu'il y a de la vie, il y aura de bonne raison de voter vert. NB: le réchauffement climatique par effet de serre n'est que l'un des effets destructeur de l'augmentation du taux de CO2. Ce gaz provoque aussi l'acidification des eaux maritimes et cela aura des conséquences désastreuses sur les organismes marins se basant sur une construction calcaire (coquillages, coraux, ..). Or sans eux, plus de poisson et sans poisson ...
- ne seriez vous pas juge ou avocat par hasard ?
- et auriez vous la prétention d'interdire aussi aux gens qui se connaissent le tutoiement dans ce pays ?
Par ailleurs, je vous invite à lire le texte suivant : http://www.guillou.com/velo/velpix/hulot. pdf (par copié/collé : enlevez les espaces).
Vous me semblez bien prompt à une critique irréfléchie et stérile.
Bien à vous
Alain Guillou
Si Monsieur Hulot est de vos amis, pourriez-vous lui faire passer un petit message qui n'est en rien une critique supposant une obligation mais qui est plutôt une suggestion ? En suivant les interviews de Monsieur Hulot, il m'a semblé (pour avoir travaillé dans la communication avec des hommes politiques) qu'il ne semblait pas très à l'aise dans sa communication politique. Alors que ses arguments sont évidemment très forts et indéniables, pour qu'ils soient percutants et atteignent les gens, il serait bon que monsieur Hulot suive un media training. Il a l'avantage d'avoir l'habitude des caméras mais la communication politique, c'est un autre domaine qui suppose une anticipation des questions des journalistes et une préparation pour ne pas tomber dans certains pièges. Nombre d'hommes politiques ont été confrontés à cela et dans une période où la majorité des électeurs votent "contre" certains et non "pour" un programme, les apparitions médiatiques sont essentielles pour marquer des points. Je suis sûre qu'il doit être bien entouré mais les journalistes n'attendent pas un reporter ou un animateur d'émissions remarquables, ce qu'ils attendent, c'est un homme politique prêt à entrer dans l'arène et à défendre ses idées avec certitude et conviction.
Mieux il sera préparé à cela, plus forte seront ses chances à assumer sa place de dirigeant.
Je forme des vœux également pour que des gens comme Nicolas Hulot (pour lequel je n’ai aucune admiration) sortent des sentiers battus, échappent enfin aux crispations de partis dogmatiques comme « les Verts », qui , en se cristallisant sur des personnalités comme celle d’Eva Joly, descendante de Fouquier-Tinville, vont desservir le respect fondamental à inventer pour sauver les équilibres naturels. Si Nicolas Hulot, avec d’autres nouveaux venus prenant leur courage à deux mains, veut être efficace, qu’il sorte du corset intégriste d’un parti incapable de respirer à l’air libre de l’absence de dogmes. Nous serons alors très nombreux à l’épauler !
Par contre, il est plus facile d'affrimer que notre culture sociale républicaine posée dans le marbre de la Constitution française sous l'égide du CNR en 1946 fond comme iceberg au soleil. La répression et la normalisation ont largement supplanté la valorisation du respect, de l'expression et de la prévention, à tel point que le pouvoir judiciaire est devenu le plus puissant des trois pouvoirs réputés être républicains, et qu'il plaide sans vergogne être devenu préventif, s'insinuant partout, de l'extrême droite à l'extrême gauche, des médias aux entreprises, et qu'il soit le seul à ne jamais prendre de risques personnels...C'est peut-être d'ailleurs là une nuance entre les fonctionnements américains et français?
Nous sommes dans un pays qui donne au monde entier l’impression de vouloir s’enliser au lieu d’apporter des solutions nouvelles qu’un homme sincère comme Nicolas Hulot est susceptible de porter.
Dommage que ses conseillers et lui-même ne se rendent pas compte du potentiel qu’il incarne sans s’affilier à quelques partis poussiéreux que ce soit : c’était pourtant exactement le discours qu’il avait tenu pour expliquer sa démarche de fin de crise dans la vie politique.
La pollution judiciaire et écologique que nous subissons se traduit par un pourcentage extraordinaire de juristes au gouvernement et par une banalisation de la catastrophe écologique que nous subissons.
D’ailleurs il est inadmissible que les très nombreux magistrats et avocats délinquants soient recyclés dans leur machine infernale avec presque systématiquement une mutation avec promotion en échappant totalement aux sanctions qui s’abattent dans de tels cas sur le commun des mortels.
Il faut pas s’étonner des manifestations quotidiennes de désespoir d’un grand nombre de citoyens transformés artificiellement en justiciables condamnables à merci et tout particulièrement dans la plus mercantile des justices : les juteuses affaires familiales.
Nous ne pourrons lutter efficacement contre la pollution écologique sans remédier à la pollution institutionnelle de nos rouages les plus intimes.
El árbol Del Olvido (L'arbre De L'oubli)
Sur ma terre il y a un arbre,
Qui s'appelle l'arbre de l'oubli,
Où vont se consoler,
Petite vie,
Les moribonds de l'âme.
Pour ne pas penser à toi,
Dans l'arbre de l'oubli,
Je me suis couchée une nuit,
Petite vie,
Et je m'y suis endormie.
Et au sortir de ce rêve,
Je pensais une nouvelle fois à toi,
Car j'ai oublié de t'oublier,
Petite vie,
Quand je me suis couchée...