Grâce à l'action d'un groupe de députés déterminés et aux circonstances exceptionnelles d'une réforme des institutions, les langues « régionales » vont, sans doute, trouver une petite place dans l'article 1 de la Constitution française : il s'agit là d'un progrès symbolique important qui va, nous pouvons l'espérer, permettre le déblocage d'un certain nombre de dossiers soumis jusqu'à présent au veto institutionnel du Conseil constitutionnel.
Cependant, il n'en reste pas moins que l'avenir de la langue bretonne passe avant tout par l'implication des Bretons eux-mêmes et au premier rang desquels, les élus qui, sans attendre le feu vert de Paris, peuvent faire déjà beaucoup dans leurs collectivités respectives.
Et, enfin, comme l'a demandé le président Le Drian dans le cadre du droit à l'expérimentation, c'est à la Bretagne elle-même, au travers du Conseil régional et des 5 conseils généraux, de gérer ce dossier.
Pour Askol, le président, Yann Jestin, adjoint au maire de Lesneven
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