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- Communiqué de presse -
Le Parti Breton appelle à la création d'un syndicat agricole breton

Le Parti Breton se réjouit de constater que le monde agricole Breton prend conscience des injustices dont il est victime depuis longtemps. La manifestation de Quimper a marqué un tournant

Yves Pelle pour Parti Breton - Strollad Breizh le 29/11/13 21:12
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Le Parti Breton se réjouit de constater que le monde agricole Breton prend conscience des injustices dont il est victime depuis longtemps. La manifestation de Quimper a marqué un tournant dans la prise de conscience de tout le Peuple Breton pour sauver son économie et ses emplois. Il est temps aujourd'hui de poser les bases d'une agriculture plus respectueuse de ses agriculteurs mais aussi des employés, des consommateurs et de notre environnement.

Depuis des décennies, le fruit du travail des Bretons a servi principalement la ménagère française et les caisses de Bercy, ça suffit ! Re zo Re !!! Nous devons nous libérer de l'état de prédation dont nous sommes victimes. Chaque année, notre très chère république parisienne nous ponctionne plus de 30 milliards € (nets de toutes dépenses) pour avoir quoi en retour ? : le mépris, la précarité, le chômage ou l'expatriation de nos enfants… ça suffit ! L'écotaxe est la goutte qui fait déborder le vase déjà bien rempli d'injustice à notre égard ! Notre perte de compétitivité est due non pas à notre manque de travail mais à l'incapacité de la France à nous gouverner justement.

Pendant des années, nous avons du subir la répartition injuste de la PAC qui bénéficiait aux céréaliers déjà nantis et protégés par les amis du Président de la FNSEA Xavier Beulin. Le déménagement de notre agriculture bretonne est aussi orchestré par d'autres décisions iniques qui vont précipiter encore plus rapidement notre effondrement. Comment en effet ne pas se révolter contre le projet de faire rentrer librement sur le territoire européen 300 000 tonnes de viande bovine (/an) aux hormones et aux OGM en provenance des USA ?

On nous demande de faire de la qualité à petit prix et on casse le marché avec des importations et du dumping social…c'est proprement ignoble et la France ne fait rien pour contrer ces dérives…trouvez-vous normal que sur 100€ d'achat de bien alimentaire par le consommateur, notre agriculteur n'en perçoive que 7€ ? Avec cette somme dérisoire il doit faire de la qualité, respecter l'environnement, investir, remplir des tonnes de paperasse et sourire à la fin du mois quand il ne lui reste que ses yeux pour pleurer ! C'est odieux !

Nos paysans sont considérés comme une variable d'ajustement économique pour renflouer les caisses d'un état corrompu. Il appartient aux Bretons de rebâtir un projet collectif (à 5 départements bien sur !) et pour ce faire, nous souhaitons que les fédérations départementales des syndicats représentatifs présents sur les 5 départements bretons se rencontrent et posent les bases d'un syndicat Breton uni à défendre notre spécificité et nos intérêts.

La Bretagne fait partie des trois premières régions agricoles d'Europe mais nous n'avons ni syndicat, ni gouvernement ni député pour défendre notre Pays et nous représenter à Bruxelles. La création de ce syndicat marquerait une rupture dans les relations incestueuses et infantilisantes des pouvoirs publiques français à notre égard…l'assujettissement de la Bretagne à la France nous a conduit à la faillite économique, culturelle, sociale et environnementale, il nous appartient de reprendre nos Droits de Peuple Breton Souverain afin de défendre nos intérêts collectifs et notre dignité à vivre, travailler et décider en Bretagne. Cette lutte des Bonnets Rouges est aussi celle de notre dignité à vivre libre !

Le Parti Breton élabore un projet de gouvernance pour la Bretagne ; aux prochaines élections, nous vous demandons de ne plus voter pour ces partis français de droite ou de gauche qui ne défendent que leur propre intérêt et celui de leur république parisienne. Dans le concert des 200 Nations du monde, la Bretagne occuperait la 50ème place…à nous de la prendre !

Hervé Le Quéré

Membre du Conseil National du Parti Breton en charge de l'agriculture (nov 2013)

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Vos 7 commentaires
  Marcel Texier
  le Samedi 30 novembre 2013 09:07
Voilà un langage vigoureux et clair ! Pour la Bretagne, il n'y a pas d'autre solution que le retour de l'indépendance. Il y a certainement un énorme travail pédagogique à faire pour convaincre nos compatriotes bernés, matraqués sans cesse et depuis des siècles par la propagande française, qu'il n'y a de salut que dans la reprise en mains, par les Bretons, de la totalité de leurs décisions, donc de leur destin. Ce travail pédagogique est en train de se faire: l'idée géniale des Bonnets Rouges agit, pour les Bretons, comme un formidable cours d'histoire, un cours de rattrapage en accéléré ! La Bretagne paraissait à la traîne, dans la course à l'indépendance, derrière l'Ecosse, la Catalogne et d'autres. Peut-être dans un "sprint" fulgurant va-t-elle les "coiffer sur le poteau" !
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  Reun Allain
  le Samedi 30 novembre 2013 11:10
Excellent article. C’est une position que je ne cesse aussi de partager avec des agriculteurs bretons dès que m’est fournie l’occasion. Je leur dit comment se fait-il que l’une des première région agro-alimentaire d’Europe n’ait pas son propre syndicat d’agriculteurs ? Comment une syndicat dit « national » peut-il défendre à la fois celui qui veut le prix le plus élevé pour ses céréales et celui qui veut le prix le plus bas parce qu’il en a besoin pour nourrir ses élevages ?
Comme dirait quelqu’un il n’y pas besoin de sortir de Coetquidan pour comprendre que ça ne peut pas marcher. Il y deux types de non réponses : celles des agriculteurs dits « conventionnels » comme un aveu d’impuissance face au système institué et celle des agriculteurs dits « bio » ou favorables à des méthodes de production dites moins intensives qui estiment qu’ils partagent des intérêts communs avec des éleveurs de montagne.
Pour les premiers s’ils admettent bien la contradiction de ce type de représentation syndicale, ils apparaît qu’ils restent assez formatés par les discours officiels des chambres d’agriculture avec le crédo en une puissance publique qui s’efforcerait de satisfaire l’intérêt général. D’une certaine façon ils restent marqués par les années de l’activisme chiraquien sans réaliser que temps est désormais révolu et que c’est à d’eux et d’eux seuls à partir de la Bretagne qu’il décideront de leur avenir.
Pour les seconds on trouve évidemment l’influence d’un discours altermondialiste, bovéen, mais aussi prémâché par les bobo des grandes villes et souvent déconnecté des réalités économiques.
En résumé les producteurs bretons ont besoin de se désintoxiquer de l’idée d’une puissance publique qui serait là à leur chevet pour le bien de tous dans le meilleur des monde.
Ils doivent mais c’est nous tous, les Bretons, que nous soyons en activité ou pas, consommateurs comme producteurs dans l’agro-alimentaire, dans l’énergie, dans la recherche, dans l’enseignement, dans le machinisme, dans la transformation, le commerce, la finance, devons concevoir avec pragmatisme une économie en Bretagne en fonction plus de nos atouts que des idéologies transmises par les média parisiens.
Ne faudrait-il pas que l’agriculteur breton ne soit plus seulement le « culbuteur de mottes » comme parfois il se qualifie lui-même par dérision mais aussi acteur dans l’amont industriel et dans l’aval commercial.
C’est anormal que la Bretagne qui possède un des parcs les plus denses en machines (tracteurs, moissonneuses, machines à traire, etc …) n’ait pas une industrie mécanique conséquente à la mesure de sa clientèle locale. Parviendrons nous à développer une industrie en lien avec la méthanisation, la robotique ?
De même il n’est pas vraiment normal que l’agriculteur soit aussi absent de la distribution en aval alors que les grands distributeurs comme Leclerc et Intermarché sont nés en Bretagne.
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  eugène le tollec
  le Samedi 30 novembre 2013 12:18
Langage vigoureux ,CERTES,mais je le répète,ce langage ne peut être le seul pour initier le MESSAGE.
D'autres acteurs ont une vue de la Bretagne .un parti breton ,seul, ne peut par faire la synthèse.
Les seules listes bretonnes qui arriveront à arracher les votes seront à base "d'unité"...sans unité fédératrice nous n'aurons que des résidus(maximum 10%).
Messieurs et Mesdames du parti breton,je ne suis pas socialiste ni droite ni UDB,ni centriste je ne suis que breton de sensibilité politique bretonne ,formaté par les hussards noirs de la république mais breton jusque dans les gènes malgré les 200 ans de lessivage.
Alors soyons BRETONS,sans arrières pensées et calculs
Une autonomie,une independance,un état à un certain niveau ne se gagne qu'avec un vecteur d'actions communes et non avec des sensibilités d'ailleurs ou sous obédience.
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  eugène le tollec
  le Samedi 30 novembre 2013 16:06
CARHAIX semble donner ses promesses ,que les staffs se reunissent ,le catalyseur est présent,il reste à écrire l'ordre de marche vigoureux.
Un fer de lance s'est brandit,l'âme bretonne sort des ghettos.
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  Sebgi35
  le Dimanche 1 décembre 2013 12:28
Nous aurons l'indépendance de notre pays par étape c'est acté dans le programme politique du Parti breton. Concernant l'union je suis tout à fait d'accord et nous l'avons tenté avec un certain succès lors des dernières régionales avec Christian Troadec, le MEI, la société civile. les évènements nous permettent de penser que les scores électoraux vont augmenter lors des prochains scrutins. Le Parti Breton pense Bretagne et intérêt commun avant tout calcul politicien.
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  Yannig BARON
  le Lundi 2 décembre 2013 21:06
Les "Bonnets Rouges" ont lancé un "cahier des doléances" "kaieroù goulennoù" alors envoyez vos propositions pour l'avenir des Bretons du XXI siècles à breizhimpacte.org qui rassemble toutes les contributions....
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  Ed Du
  le Vendredi 6 décembre 2013 21:53
Nous assistons à la fin d'un cycle d'une agriculture industrielle imposée, empoisonnée et empoisonnante, de même pour les élevages de cochons et de poulets que nous ne voulons pas manger.
C'est une question de santé d'abord, individuelle, familiale car nous avons des enfant, collective aussi, et non pas politique !
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