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L'une des oeuvres d'art de l'exposition de Dinard
L'une des oeuvres d'art de l'exposition de Dinard
- Dépêche -
Le gratin samedi à Dinard, Chirac en tête, pour lancer l'exposition François Pinault
François Pinault a invité à Dinard son vieil ami Jacques Chirac à inaugurer samedi « Qui a peur des artistes ? », l'exposition d'art contemporain issue de sa collection personnelle. 450 invités réunis au Palais des arts et du festival auront la primeur de la soixantaine d'œuvres avant l'ouverture au public du 14 juin au 13 septembre.
Ronan Le Flécher pour ABP le 12/06/09 5:12

François Pinault a invité à Dinard son vieil ami Jacques Chirac à inaugurer samedi l'exposition d'art contemporain issue de sa collection personnelle. 450 invités auront la primeur de la soixantaine d'œuvres avant l'ouverture au public du 14 juin au 13 septembre.

Le Palais des arts et du festival accueillera l'ancien Président de la République et son épouse ainsi que d'autres invités de marque comme l'évêque de Gap Mgr Di Falco, le réalisateur Jean-Paul Rappeneau, le patron du groupe Barrière. Dominique Desseigne ou Jean-Yves Le Drian. Outre une quinzaine d’artistes contemporains renommés, dont les œuvres seront exposées tout au long de l’été à Dinard. François-Henri Pinault, président de PPR et fils du collectionneur breton, pourrait être également présent avec l’actrice mexicaine Salmah Hayek qu'il a épousée en avril à Venise.

L’ancien chef de l’État et son épouse devraient arriver samedi matin à Dinard, à bord d’un avion privé. Une conférence de presse se tiendra à 15 h dans les salons du Grand Hôtel. Jacques Chirac, François Pinault, et le maire de Dinard Marius Mallet, rejoindront à pied le Palais des arts et du festival où a lieu l’inauguration à 17 h. À partir de 18 h 30, un cocktail sera servi sur le port, au Yacht-Club sous une grande tente.

Au même moment, à Venise, le nouveau centre d'art contemporain de la Pointe de la Douane ouvrira ses portes au public à l'occasion de la 53e Biennale. Cet édifice du 17e siècle réaménagé par l'architecte japonais Tadao Ando est destiné à accueillir de façon permanente une partie des quelques 2000 œuvres qui composent la collection de François Pinault. Elles sont signées Jeff Koons, Cindy Sherman, Takashi Murakami...

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Vos 4 commentaires :
Patrick Quéménr Le Mardi 31 août 2010 23:27
Ou comment la culture et le patrimoine artistique par des artifices de défiscalisation, font de ses pachas les nouveaux propriétaires privés de l'art en général.
L'art, un bien universel à partager ou des niches fiscales pour des nababs du privé ?
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yves le mestric Le Mardi 31 août 2010 23:27
Comme toute nation, la Bretagne a aussi ses milliardaires. Que François Pineau ait choisi la Bretagne pour son exposition d'art contemporain est un excellent signal pour signifier que la Bretagne a aussi son potentiel culturel international et donc qu'elle peut et doit se passer de Paris pour exister.
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Patrick Quéméner Le Mardi 31 août 2010 23:27
En réponse à yves le mestric : Ici, il n'est pas question de remettre en cause ou non l'existence des milliardaires, mais de se poser l'autre question : L'ART est-il un bien commun à partager ?
Pinault, ce milliardaire Breton, fera-t-il un effort pour un accès gratuit de cette expo à tous les petits bretons sans le sou ? J'en suis pas sur à 100% !
Ce n'est pas pour autant, non plus, que le Paris d'aujourd'hui se substituera à lui, le milliardaire breton de nom ….
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yves le mestric Le Mardi 31 août 2010 23:27
Ca me rappelle le film de Ken Loach, "Le vent se lève".
Les indépendantistes irlandais installent un tribunal et jugent les litiges. La juge, membre du mouvement d'extrême gauche condamne sévêrement un usurier irlandais qui profitait de la pauvreté d'une vieille femme pour lui faire des prêts impossible à remboursabler (un peu comme les banques d'aujourd'hui et leurs crédits revolving). D'autres combattants irlandais qui connaissent l'homme parce qu'il donne beaucoup d'argent à la guerre d'indépendance, dénoncent ce jugement. Bilan, les irlandais s'engueulent, la vieille femme est toujours pauvre et le mouvement de libération à perdu un contributeur.
Sans doute que la sanction contre l'usurier aurait juste dû être de rembourser les intérêts indument perçu, ça aurait contenté tout le monde. Dis moi ce que tu condamnes, je te dirais ce que tu défends.
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