- Communiqué de presse -
LE DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D'EUX-MÊMES
Inutile de s'étaler sur ce droit élémentaire dans une Europe qui se dit moderne mais n'hésite pas à le jeter aux orties : Car aujourd’hui, s’ouvre à Madrid un procès d'un autre âge…
Par Angèle Jacq pour Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme le 13/02/19 18:07

Inutile de s'étaler sur ce droit élémentaire dans une Europe qui se dit moderne mais n'hésite pas à le jeter aux orties :

Car aujourd’hui, s’ouvre à Madrid un procès d'un autre âge…

Nous sommes en février 2019 en ce vingt-et-unième siècle dans lequel devrait prévaloir ce droit des peuples à disposer d'eux-mêmes… Eh non ! Ce n'est pas encore vrai sous toutes les latitudes… loin s'en faut ! Et cela se passe à notre porte : dans l'Europe, en une Catalogne que Madrid voit à sa façon. À la clef : jugements d'élus politiques et de responsables associatifs catalans pour avoir voulu organiser ce referendum dont la capitale espagnole ne voulait pas !

C'est pourtant le B, A BA de la démocratie !

La Catalogne, une fois de plus est l'objet de démarches antidémocratiques de la part de Madrid… car hélas ! Ce n'est pas une première ! Cela rappelle une autre époque aux libertés mises… sous dictature. C'était hier.

On avait crû ce moment dépassé… en une Europe que l'on croyait rempart contre tous abus de pouvoirs…

Eh non ! Cela se passe aujourd'hui, en Catalogne espagnole… car en ce moment vont être jugés des représentants politiques élus et cela, pour avoir voulu organiser un referendum chez eux !

Car la république catalane une première fois proclamée en 1934 fut écrasée dans le sang par l’armée espagnole, deux ans avant la guerre civile. En 1940, Franco au pouvoir, demande aux Allemands d’arrêter le président de cette république, Llius Comanys réfugié en Bretagne. Il est fusillé à son retour en Espagne.

Aujourd’hui, des citoyens européens catalans risquent de lourdes peines de prison ! Leur crime : avoir organiser ce referendum en Catalogne l'an dernier, si pacifique mais sous les coups de matraque médiatisés de la Guardia Civil. Consultation qui s’inscrivait dans l'un des fondements de la Charte des Nations Unies : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

La liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes ? Une affaire quotidienne à surveiller comme le lait sur le feu…

Liberté pour les prisonniers politiques catalans !

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