COMMUNIQUE DE PRESSE
La session d'octobre du Conseil régional a été l'occasion pour Dominique de Legge, le leader de l'opposition UMP de dénoncer la méthode de Jean-Yves Le Drian. "En fait de nouvelle gouvernance, commente Dominique de Legge, on constate, que l'Assemblée régionale se voit au fil des sessions dépouillées de ses responsabilités au profit d'organismes et d'agences périphériques contrôlés par la majorité. Il est, à ce point de point de vue, assez révélateur que la majorité ait refusé la représentation de l'opposition au sein du Syndicat mixte constitué pour conduire des études sur la plateforme logistique de Châteaubourg. Cela n'est ni sain pour la démocratie et n'augure pas de beaucoup de transparence dans les décisions qui seront prises", s'inquiète-t-il.
Illustrant son propos avec l'exemple des politiques territoriales, Dominique de Legge s'est dit particulièrement choqué de la mise en œuvre de la nouvelle procédure des subventions au titre de l'éco-FAUR, alors que les Assises territoriales se tiendront début novembre à Saint-Brieuc et que l'Assemblée régionale sera conduite à se prononcer sur le sujet au mois de décembre. Toujours sur le même sujet, le Président du groupe UMP, a interrogé Jean-Yves Le Drian sur un article paru dans la Gazette des Communes. "L'un des hauts fonctionnaires de la Région a révélé que désormais les subventions accordées aux commune seraient conditionnées au fait que celles-ci aient mobilisé la totalité de leur potentiel fiscal. D'une part, cette nouvelle procédure marque une volonté d'ingérence voire de tutelle de la Région sur les communes ce qui est parfaitement inacceptable. D'autre part, cette manière de d'opérer, si elle devait se confirmer est une prime aux communes qui ont les impôts locaux les plus élevés ce qui est proprement inadmissible", insiste Dominique de Legge.
De manière générale, commentant les dix-huit mois d'exercice du pouvoir par Jean-Yves Le Drian, le leader de l'UMP a déclaré "nous assistons à du saupoudrage et du papotage. Saupoudrage pour faire plaisir aux composantes hétéroclites de la majorité. Papotage pour éviter de prendre des décisions. Tout cela n'est pas très sérieux alors que les élus devraient se mobiliser face aux grands dossiers qui attendent la Bretagne, je pense à la crise du lait, au prolongement de ligne à grande vitesse, à la formation professionnelle des jeunes….".
Au cours de la session, le groupe UMP est intervenu sur plusieurs dossiers. "Nous avons obtenu que l'Agence régionale de développement économique soit obligée de faire un rapport annuel à l'Assemblée régionale", se réjouit Claudine Péron (Brest). Sur l'adhésion de la Région au syndicat mixte de la Baie du Mont-Saint-Michel, l'exécutif a accepté à la suite de l'intervention de Marie-Christine Le Hérissé (Saint-Malo) que notre participation financière soit plafonnée à 25 M€. En revanche nous regrettons que la majorité n'ait pas donné de suite à nos propositions présentées par Françoise Louarn (Argol) en faveur de la filière laitière".
Les élus UMP ont salué l'excellence du rapport sur le Schéma régional multimodal des transports. Quant au Plan énergie pour la Bretagne : "en se focalisant sur le programme éolien, nous avons raté l'occasion de mobiliser la Bretagne sur les carburants biologiques à base de colza ce qui pourrait ouvrir des perspectives intéressantes aux agriculteurs bretons", a souligné Joël Marchadour (Ploudaniel).