-- Cultures --
Publié le 17/11/12 21:32 -- mis à jour le 00/00/00 00:00
Lors du congrès annuel des enseignants et animateurs de Diwan réunis à Carhaix ce samedi, la jeune Miren a conquis son auditoire.
Petite et frêle, la jeune Miren a impressionné l'auditoire des 150 enseignants et animateurs du réseau Diwan du secondaire (six collèges, un lycée, 800 jeunes scolarisés). La situation du basque est exemplaire à plus d'un titre, mais il y a aussi des points d'ombre. Le pays basque nord n'est pas aussi dynamique que le pays basque sud, la scolarité bilingue publique ne permet pas un apprentissage correct de la langue, la langue espagnole et française restent hégémoniques.
Mais, malgré tout cela les locuteurs augmentent, et qui plus est, sont jeunes. Grâce à la normalisation de la langue, à l'école, à l'université, à l'académie, aux médias (une chaîne nationale), à la création culturelle (musique, cinéma, littérature...), le basque est une langue qui ne perd plus de terrain. Miren, comme ses amis de Garabilde va en Amérique latine aider à la reconquête du quechua, et oeuvre à la préservation de toutes les langues du monde... dont 5000 sont en voie de disparaître si cet effort de réappropriation d'une langue n'est pas mis en place, par la société civile, les associations, la demande sociale étant la seule capable de faire changer la donne.
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Vos commentaires :
"la scolarité bilingue publique ne permet pas un apprentissage correct de la langue"
Demat
C'est tout à fait normal:L'objectif de l'Education nationale française en créant l'enseignement bilingue n'était pas le développement de l'Euskara mais de couper le recrutement des Ikastola. Ce n'est pas en ensaignat une langue comme une langue étrangère dans un environnement socio-culturel et politique "hostile" qu'on développe une langue, ni même qu'on parvient à la parler à peu près couramment.
A galon
Hello je m'étonne quand même, moi qui n'ait pas eu la possibilité d'apprendre ma langue maternelle à l'école pour des raisons que nous connaissons tous. Grâce à nos luttes constantes depuis 40 ans, nous avons maintenant des moyens, humains, économiques, des structures, des institutions, de tous ordres, des
medias de tous types, cependant, même dans la cour de l'ikastola la relation se fait contrairement a ya qq années, en français ou en espagnol !!!! C'est cela qui surprend, comme de voir repartir des milliers et des milliers de jeunes qui après avoir passé leur journée à Herri Urrats remontent dans leurs autobus en parlant espagnol ou français!!
Je me dis que nous avons raté qq chose qq part!!Tout simplement peut être que nos institions cramponnées a leur image paséiste (et passée ... ) de notre langue qui sans s'en rendre compte du moins je l'espère, destinent effectivement la langue aux oies et aux cochons.
Que cela nous plaise ou non aujourd'hui c'est internet et les tecnologies qui en découlent qui font et défont les langues!!!! Je crois qu'une icone résume bien des choses !!! Et quand je vois ce que nous propose l'institut culturel !!!! ben je crois que les oies et les cochons ont de la chance, je crois qu'il doit en être de même en Breizh.
D'autre part, la Miren en question pourrait peut être exercer ses talents ici sans se comporter comme tant de mes compatriotes en néo colonialistes, si volontiers donneurs de leçons ! C'est vrai que La bas on a l'impression d'être utile !!!
Kenavo laster arte
Donc si on comprend l'expérience basque, cela veut dire qu'en Bretagne :
Seule DIWAN offre un vrai système éductif capable de permettre à nouveau un usage normal du breton (comme langue utilitaire).
Div Yezh et Dihun ne pourront faire qu'une initiation améliorée! (Breton langue étrangère pour les bretons!)
Les professeurs de Div-Yezh et de Dihun doivent dont se poser la question sur la finalité de leur vocation : initiation (folklore) ou réel apprentissage de la langue (langue d'usage)?
Les professeurs portent la responsabilité, que veulent-ils faire de la langue bretonne?
????? ma réaction a disparu ????
je propose que l'on crée des laogais brittophones (camps de rééducation) dans le kreiz breizh pour les méchants professeurs des écoles des classes bilingues de dihun et div yezh pour qu'ils fassent leur autocritique publique devant les chevaliers diwan du graal bretonnant. Les récalcitrants devront apprendre et réciter de Roparzh HEMON
le grand timonier de diwan pourra alors leur pardonner...
my country, right or wrong
Pegen diaes eo lakaat an dud tro dro d\'an daol ha lakaat an traoù sklaer : n\'eo ket ober goap ouzh ar vugale lavarout dezho e vint kad da gaozeal ur brezhoneg flour e fin ar CM ? Gwelloc\'h e vefe lavarout dezho ha d\'o familhoù : digoret e vo ho spered, met ne voc\'h ket gouest, dre ziouer a amzer gant ar yezh, da vezan brezhonegerien vat. Lavarout ar gwirionez, netra all, setu tout. Ha n\'eo ket fall kaout rummadoù divyezhek a bep seurt, met ret eo kelaouin mat an dud.
Il ne s'agit pas de dire que les profs du bilingue sont mauvais ou que ceux de Diwan sont bons. Simplement,ils n'ont pas les mêmes conditions de travail, elles sont plus difficiles en bilingue sauf peut-être dans quelques endroits où il n'y a que des bilingues. Ca ne veut pas dire du tout qu'en immersion c'est parfait. La langue française est présente partout et pour pas mal d'enfants, le breton reste une langue d'école. Il faut en plus respecter des programmes. Et fnancièrement, on ne peut pas être hors contrat, sous contrat,c'est déjà pas facile.Il y a de quoi être un peu pessimiste quand même.