Lors du congrès annuel des enseignants et animateurs de Diwan réunis à Carhaix ce samedi, la jeune Miren a conquis son auditoire Petite et frêle, la jeune Miren a impressionné l'auditoire
Lors du congrès annuel des enseignants et animateurs de Diwan réunis à Carhaix ce samedi, la jeune Miren a conquis son auditoire.
Petite et frêle, la jeune Miren a impressionné l'auditoire des 150 enseignants et animateurs du réseau Diwan du secondaire (six collèges, un lycée, 800 jeunes scolarisés). La situation du basque est exemplaire à plus d'un titre, mais il y a aussi des points d'ombre. Le pays basque nord n'est pas aussi dynamique que le pays basque sud, la scolarité bilingue publique ne permet pas un apprentissage correct de la langue, la langue espagnole et française restent hégémoniques.
Mais, malgré tout cela les locuteurs augmentent, et qui plus est, sont jeunes. Grâce à la normalisation de la langue, à l'école, à l'université, à l'académie, aux médias (une chaîne nationale), à la création culturelle (musique, cinéma, littérature...), le basque est une langue qui ne perd plus de terrain. Miren, comme ses amis de Garabilde va en Amérique latine aider à la reconquête du quechua, et oeuvre à la préservation de toutes les langues du monde... dont 5000 sont en voie de disparaître si cet effort de réappropriation d'une langue n'est pas mis en place, par la société civile, les associations, la demande sociale étant la seule capable de faire changer la donne.
Commentaires (7)
Demat
C'est tout à fait normal:L'objectif de l'Education nationale française en créant l'enseignement bilingue n'était pas le développement de l'Euskara mais de couper le recrutement des Ikastola. Ce n'est pas en ensaignat une langue comme une langue étrangère dans un environnement socio-culturel et politique "hostile" qu'on développe une langue, ni même qu'on parvient à la parler à peu près couramment.
A galon
medias de tous types, cependant, même dans la cour de l'ikastola la relation se fait contrairement a ya qq années, en français ou en espagnol !!!! C'est cela qui surprend, comme de voir repartir des milliers et des milliers de jeunes qui après avoir passé leur journée à Herri Urrats remontent dans leurs autobus en parlant espagnol ou français!!
Je me dis que nous avons raté qq chose qq part!!Tout simplement peut être que nos institions cramponnées a leur image paséiste (et passée ... ) de notre langue qui sans s'en rendre compte du moins je l'espère, destinent effectivement la langue aux oies et aux cochons.
Que cela nous plaise ou non aujourd'hui c'est internet et les tecnologies qui en découlent qui font et défont les langues!!!! Je crois qu'une icone résume bien des choses !!! Et quand je vois ce que nous propose l'institut culturel !!!! ben je crois que les oies et les cochons ont de la chance, je crois qu'il doit en être de même en Breizh.
D'autre part, la Miren en question pourrait peut être exercer ses talents ici sans se comporter comme tant de mes compatriotes en néo colonialistes, si volontiers donneurs de leçons ! C'est vrai que La bas on a l'impression d'être utile !!!
Kenavo laster arte
Seule DIWAN offre un vrai système éductif capable de permettre à nouveau un usage normal du breton (comme langue utilitaire).
Div Yezh et Dihun ne pourront faire qu'une initiation améliorée! (Breton langue étrangère pour les bretons!)
Les professeurs de Div-Yezh et de Dihun doivent dont se poser la question sur la finalité de leur vocation : initiation (folklore) ou réel apprentissage de la langue (langue d'usage)?
Les professeurs portent la responsabilité, que veulent-ils faire de la langue bretonne?
le grand timonier de diwan pourra alors leur pardonner...
my country, right or wrong