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- Communiqué de presse -
L'association Bretons en Colère se déplace à Botmeur avant la Rave imposée à la population
L’association « Bretons en Colère » a mené une opération de soutien à la population de Botmeur qui subit de plein fouet l’oukase de la préfecture du Finistère la contraignant à subir une « Rave Party » devant rassembler plus de 2.500 personnes. Qui plus est, le non contrôle des participants permet à certains groupes liés à la mafia étrangère de vendre des stupéfiants comme ce fut le cas à Carnoët,
Par Jean Pierre Stephane pour Bretons en colère le 29/04/06 16:08

L’association « Bretons en Colère » a mené une opération de soutien à la population de Botmeur qui subit de plein fouet l’oukase de la préfecture du Finistère la contraignant à subir une « Rave Party » devant rassembler plus de 2.500 personnes.

Le Conseil National de l’association tient à rappeler qu’il n’est absolument pas hostile à ce phénomène de société, événement qui donne à la jeunesse l’opportunité de satisfaire son amour pour la musique. L’association dénonce cependant le fait que l’on fasse subir à la population bretonne des décisions qui la pénalisent à terme (test ADN, dégradations, etc.), sans consultation aucune, renforçant de fait l’illégitimité de l’État français auprès de l’opinion publique.

Qui plus est, le non contrôle des participants permet à certains groupes liés à la mafia étrangère de vendre des stupéfiants comme ce fut le cas à Carnoët, rendant l’ambiance propice à toutes les dérives comme celles ayant abouti à la mort de Mathilde Croguennec, âgée de 18 ans, poignardée à 22 reprises par un ou des fous ou marginaux attirés par le climat délétère ostensiblement toléré par le gouvernement de la République Française. Les autorités n’eurent pas la chance de faire « disparaître » ce cadavre fort encombrant, c’est fort dommage car la population a désormais gravé à l’esprit cet inqualifiable crime dont les vrais responsables sont tous des assidus de cabinets de la haute fonction publique.


Nous rappelons au lecteur le bilan de la Rave de Carnoët :

– La mobilisation de plus de 1.000 agents de l’État français, sur le compte du contribuable breton durant plus de trois jours. On imagine le coût d’un tel dispositif.

– La caution donné par l’État à des organisateurs qui n’en sont pas (aucun nom n’a été communiqué, les « organisateurs » posant masqués dans les journaux et à la télévision !) à un événement ayant engendré des saisies impressionnantes de stupéfiants : 1.499 cachets d’ecstasy, 3.260 kg de résine de cannabis, 4.361 kg d’herbe, 202.26 g de cocaïne, 54,6 g d’héroïne, 1.053 timbres et 172 mines de LSD, 83 amphétamines et 7,5 g de crack ainsi que 63.130 euros en liquide. Ces chiffres, énormes, n’avaient cependant rien d’imprévisible, aussi la co-organisation menée entre État et responsables factices, reçus en préfecture, a-t- elle eu tous les atours d’une collaboration.

– 50 interpellations d’individus dont une écrasante majorité d’individus non-européens liés à des réseaux étrangers mafieux.

– Une facture de plusieurs centaines de milliers d’euros, toujours sur le dos du contribuable breton, pour indemniser des agriculteurs ayant vu tout ou partie de leurs exploitations saccagées par des souillures aussi impressionnantes quantitativement que qualitativement (seringues, vomissures, défections, urine, déchets, etc.).

– Un meurtre révulsant d’une jeune Bretonne, ayant été la victime de fou(s) ou de marginaux attirés par l’ambiance qui règne dans ces raves car désormais ostensiblement tolérée par l’État français.

– L’hospitalisation de plus de 400 personnes dont certaines grièvement blessées pour avoir consommé des substances extrêmement dangereuses.


Et à Botmeur ?

Qui plus est, selon l’enquête menée par nos soins, des individus extra-européens en provenance de France seraient déjà à l’œuvre. La population nous a en effet certifié que des groupes d’individus, jamais aperçus jusque là et visiblement d’origine française, s’attachaient à disséminer des colis non identifiables dans la campagne avoisinante, très certainement afin de ne pas avoir à passer les barrages douaniers ou de gendarmerie dressés pour l’occasion samedi prochain. Les habitants ont tenu à souligner que ce nouvel épisode était une preuve supplémentaire de la médiocrité du dispositif voulu par la préfecture et devant garantir la sécurité des participants.

Les membres de l’association ont en outre rencontré le maire de la commune, monsieur André Martin, qui nous a fait part de son sentiment d’abandon face aux méthodes préfectorales et gouvernementales. Fait nouveau, l’élu a pris une délibération contre la Rave Party, comme l’avait fait pour une autre question, le maire de Guerlesquin. Ajoutons à cela le soutien apporté par “Bretagne Vivante” et d’autres élus locaux. L’associaton Bretons en Colère en déduit que c’est par le regroupement et la lutte que l’on pourra obtenir des résultats, sur tous les dossiers sensibles.

C’est donc pour soutenir la population de Botmeur face à l’arrogance et à l’irresponsabilité de l’État sur cette question des Rave Parties que trois équipes ont été respectivement dirigées sur Botmeur, Brennilis et La Feuillée où l’accueil fut réellement chaleureux. A chaque fois le même sentiment d’abandon, la révolte, la peur du harcèlement par les forces de l’État français et bien sûr la peur aussi qu’un nouveau Carnoët se reproduise. A cet effet 8 personnes ont été affectées à opération et 600 tracts ont été diffusés tant auprès des habitants que des commerces.

L’association entend plus que jamais créer une dynamique populaire bretonne, organiser le mécontentement des gens ordinaires et le retourner contre les élus de la République qui refusent de défendre leurs administrés face aux abus de l’autorité gouvernementale.


Pour le Conseil National de L’association “Bretons en Colère”, Jean Pierre Stefan, porte-parole

Tel: 06 88 29 21 20
courriel : bretonsencolere [at] wanadoo.fr
http://bretonsencolere.monsite.wanadoo.fr

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