- Communiqué de presse -
L'association "Bretons en Colère" à la rencontre du maire de Guerlesquin
Une représentation du Conseil de l’association « Bretons en Colère » s’est rendue une nouvelle fois à Guerlesquin pour y rencontrer cette fois le maire (PSF) de la ville suite à sa courageuse prise de position dans l’affaire
Par Jean Pierre Stephane pour Bretons en colère le 6/04/06 1:26

Communiqué / Kemennadenn

L'association "Bretons en Colère" à la rencontre du maire de Guerlesquin

Une représentation du Conseil de l’association « Bretons en Colère » s’est rendue une nouvelle fois à Guerlesquin pour y rencontrer cette fois le maire (PSF) de la ville suite à sa courageuse prise de position dans l’affaire du harcèlement routier par la Brigade Motorisée récemment évoquée dans la presse écrite et télévisuelle. Le récit que nous a livré l’élu nous a permis de jauger, s’il en était besoin, de l’étendue du divorce entre les masses populaires bretonnes et les autorités françaises que constituent notamment le préfet, directement aux ordres du Ministre de l’Intérieur, Monsieur Nicolas Nagy de Bocsa Sarközy, et du Premier Ministre Français, Dominique Galouzeau de Villepin.

Le maire a véritablement créé un précédent, au point que les représentants des villes avoisinantes s’avouent « suffoquées » de voir un élu du peuple proposer une délibération municipale interdisant de séjour la dite Brigade Motorisée, à la fureur du commandant et du préfet. Le maire avait tout fait pour expliquer les nuisances engendrées (agressivité, véritable peur des habitants) par le harcèlement routier de la Brigade (créée par Le ministre de l’Intérieur actuel et directement responsable devant lui) notamment auprès des commerçants. Le silence le plus total lui fut opposé. Mais lorsqu’il prit la résolution de défendre, quoiqu’il en coûte, ses administrés en faisant émaner un acte officiel ( toute délibération devant être visée par la préfecture) contre le ministère de l’Intérieur, c’est tout le système étatique français qui fut pris de panique. Le maire nous a livré la leçon qu’il en retirait : « l’administration n’a qu’une peur, c’est que d’autres maires agissent de la même façon » .

Par le biais du Bureau Exécutif de l’association, nous avions voulu prendre contact avec l’élu pour faire évoluer notre stratégie d’action à l’encontre des abus de la préfecture sur cette question routière. Les conseils du maire s’avèrent être d’une très grande utilité puisqu’il nous a indiqué que ce qui peut désormais faire la différence, c’est « d ‘impliquer les élus » , autrement dit d’exercer sur eux une pression populaire par voie de pétition, acteurs locaux en tête.

Le système français est historiquement conçu et pensé de telle manière que les corps représentatifs sont systématiquement soupçonnés de vouloir « empiéter » sur les plates bandes des divers hauts fonctionnaires dont regorge l’administration. Cette logique élitiste, « jacobine » , part du principe que le peuple ne peut nourrir à l’encontre du centralisme, et donc de ses thuriféraires, que de sombres projets. La logique pyramidale, avec l’éducation des masses et le véritable fossé qui existe désormais entre un cercle réduit d’élites parisiennes autoproclamées et les couches populaires, est en train d’être très sérieusement ébranlée : rappelons les crise issues du référendum, des banlieues insurgées et aujourd’hui de l’assaut social frontal mené par Villepin dans la plus pure tradition ENArchique. Plus que jamais la démocratie libérale est l’ennemi de l’étatisme français agonisant sous nos yeux : le « système » en place est à bout de souffle, une page se tourne, il est temps d’exiger le respect de nos droits élémentaires.

L’association des « Bretons en Colère » précise donc que désormais dans les zones d’action engagées par elle, elle requerra l’appui de la population par pétition puis une pression sera exercée sur les élus pour qu’ils agissent en conformité avec le désir de leur administrés. Faute de quoi, les élus n’acceptant pas de s’engager personnellement pour la préservation des intérêts des populations bretonnes se verront soumis à une pression par voie de tract soulignant leur manque de courage politique et l’illégitimité de l’élu qu’elle engendre : la mesure de rétorsion soutenue par l’association sera la sanction par le vote. Fort de notre réseau, nous escomptons créer l’amorce d’un lobby breton organisé.

En marge de cette nouvelle tactique d’action issue de la pratique de nos campagnes de sensibilisation, l’association des « Bretons en Colère » a décidé lors de la réunion mensuelle du Conseil, de définir désormais l’association comme regroupement de « lobbying breton » . La pression populaire étant l’arme stratégique adoptée pour l’obtention de résultats concrets.

Pour le Bureau Exécutif de l’association « bretons en Colère »

Jean Pierre Stefan, Porte Parole

Tél : 06.71.78.66.27 E mail : bretonsencolere [at] wanadoo.fr Site Internet : (voir le site)

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