Nouvelle promesse de Johanna Rolland de pavoiser le Gwenn ha Du. Faut-il encore y croire ? Six années et quelques mois après sa précédente élection à la magistrature suprême de la cité des ducs de Bretagne… Six années et quelques mois après ses dernières promesses – écrites –
Que s’est-il passé ?
- Des pressions ayraultiennes sur Hollande faisant statu quo dans l’Ouest de la France lors de la réforme territoriale ;
- une pétition réunissant 105 000 habitants de Loire-Atlantique, à l’initiative de Bretagne Réunie, demandant une consultation sur la réunification de la Bretagne, dont 20 000 Nantais(e)s plus tard ;
- laquelle fut gentiment rejetée par les ami(e)s socialistes du Conseil départemental de Loire-Atlantique ;
- une randonnée à vélo de Saint-Nazaire jusque l’Assemblée nationale, portant cette pétition auprès du pouvoir législatif ;
- une nouvelle élection municipale plus tard, où de nouveaux engagements ont été pris, avec des alliés écologistes certain débordant de passion.
La décision serait prise lors d'une "grande conférence avec les associations bretonnes de Nantes". Devant des journalistes de Bleu Loire-Océan (sic), elle sous-entend que cette conférence est une création, émanant d’elle, Johanna Rolland. Mais ces conférences annuelles existaient déjà de longue date, bien avant elle ! Ici, elle répond à la nouvelle association À la Bretonne. Cette dernière lui demandant de hisser le Gwenn ha Du pour le 8 août (début des animations du Voyage à_Nantes mais aussi la revue de Bretagne Réunie .
Sa réponse rendue publique le 6 août, laisse pantois : elle dit notamment, parlant de cette future conférence des associations bretonnes à Nantes : "Nous y déterminerons [lors de cette réunion] notamment ensemble collectivement la meilleure date pour procéder à cette mise en place du drapeau breton ". Peut-on se féliciter de cette prise de position ? Sachant que :
- cette promesse de pavoiser le drapeau breton a déjà été faite en 2014 ;
- cette promesse d'en discuter lors d’une des conférences annuelles avec les associations bretonnes a déjà été faite ;
- d'ailleurs il y avait alors été décidé en 2016 de le pavoiser le 19 mai suivant – jour de la Saint-Yves, jour de la fête de la Bretagne « Gouel Erwan » renommée « Gouel Breizh » –.
La suite, vous la connaissez. Madame Rolland s'est assise sur ses promesses, et les différents contacts avec elle ou avec l’ancien adjoint à la Culture et alors délégué pour répondre au Mouvement breton, ont été infructueux. Qu’en sera-t-il avec la nouvelle équipe municipale ? Nous espérons tou(te)s que la création d’un poste d’un adjoint aux enjeux bretons sera profitable au retour de Nantes et de la Loire-Atlantique en Bretagne.
Pour l’instant, Johanna Rolland en reste aux outils de l’ancien monde, « créons une commission (qui existe déjà) et recyclons les promesses d’il y a six ans ».
Bravo, bien joué. Quel subterfuge trouverez-vous alors pour encore repousser votre décision ?
Mais non, Madame Rolland, Nantes est bretonne, et reporter la question aux fil des décennies n’est pas chose gagnante. Pour personne.
- La promesse de Johanna : un drapeau breton sur la mairie de Nantes... Mais quand ? ( voir l'article )
- Un Gwenn ha du sur l'Hôtel de Ville de Nantes !!! ( voir l'article )