« Bretons en Colère » sauve de la faillite un breton désespéré
Suite aux prises de positions et actions de l’association « Bretons en Colère » , un breton ordinaire, acculé par les autorités judiciaires et officielles, a sollicité notre aide. Mr Le Bleiz est un agriculteur dont l’entreprise devait être liquidée. Le magistrat en charge de l’affaire, un bordelais manifestant publiquement son mépris pour les bretons, « sous race » dixit l’intéressé qui laissa quelques portes par trop entrouvertes, refusa d’entendre voilà quelques mois Mr Le Bleiz, afin qu’il explique sa situation et qu’une solution équitable soit trouvée. Qui plus est un acheteur connu, dont nous tairons le nom, qui a fait de sa spécialité le commerce de biens vendus aux enchères après liquidation avait exercé une pression pour qu’aucun rachat ne soit possible par un de ses proches. L’objet de la vente était deux silos agricoles d’une valeur de 800 000 euros neufs, et ici proposés en prix d’adjudication à 30 000 euros.
Désemparé, l’agriculteur guingampais s’était vu menacé par divers canaux et s’attendait à ne pouvoir empêcher la vente de ses biens par une camarilla composée d’un magistrat douteux, d’un commissaire priseur de mèche avec un acheteur vivant de la misère des gens et qui n’est pas loin d’user de pratiques suspectes pour avoir l’exclusivité sur certaines affaires. Après une entrevue poussée et une étude du dossier par le Bureau Exécutif de l’association, celle ci a décidé de soutenir Mr Le Bleiz.
Jeudi 22 Juin à 10 Heures, 15 membres de l’association « Breton en Colère » organisait avec le propriétaire le blocus du lieu de vente, de manière légale car l’accès à une propriété privée relève encore en 2006 du droit. Il faut préciser en outre que l’intéressé n’a appris le lieu et l’heure de la vente que par la presse locale, signe de la considération portée aux bretons en difficulté, surtout lorsqu’ils appartiennent à la société civile. Visiblement paniqués par la présence de nos membres, les officiels présents en appelèrent à la force publique qui une fois sur place opte pour la non intervention. L’acheteur arrivant peu après, s’est vu refoulé. Ne parvenant pas à empêcher le proche de Mr Le Bleiz d’enchérir, l’individu préféra faire demi tour, trahissant sa collaboration active avec le commissaire priseur, il prit le temps de l’accuser d’être « un traître » avant de disparaître dans sa Mercedes gigantesque. Mr Le Bleiz qui avait des mois auparavant proposé 30 000 euros pour l’acquisition du bien en question s’était vu débouté, sur pression de l’acheteur qui espérait bien s’arroger l’exclusivité de l’objet de la vente. Finalement le proche de Mr Le Bleiz a acheté le bien précité après que le commissaire priseur eut renoncé à maintenir le scénario prévu, lui permettant de sauvegarder son bien.
L’association « Bretons en Colère » avait annoncé lors de sa réunion publique du 10 Juin à Quimper qu’elle se rendrait désormais sur le terrain pour marquer la rupture avec l’état de fait social et économique actuel. Son mot d’ordre : la « bretonnisation » des emplois, des avantages sociaux, des décisions économiques. L’acheteur, visiblement peu ravi de cette résistance, a quitté l’assistance par « Moi je suis français ! » . L’association tient à le confirmer. Visiblement ému, Mr Le Bleiz a rejoint l’association avec d’autres personnes présentes. Un buffet a permis de fêter cette petite victoire qui a aboutit à rendre sa dignité à l’un des nôtres.
Après cettea ction, les membres présents ont convergé vers Guingamp ou ils ont distribué en ville plusieurs centaines de tracts.
Pour le Bureau de l’association
Jean Pierre Stefan Porte Parole
Site : (voir le site) Tel : 06.88.29.21.20 E Mail : bretonsencolere [at] wanadoo.fr