- Communiqué de presse -
Etat et pouvoirs locaux contre le catalan
Présente dans les filières de l’enseignement public de Catalogne Nord, la langue catalane incarne un avenir ouvert sur la réalité euro-régionale et un lien fort avec notre culture. Mais si elle a les faveurs croissantes d’une majorité de parents d’élèves, son développement dans nos écoles est aujourd’hui compromis. Le Rectorat
Par Cristòfol Soler pour Bloc Català le 16/03/06 23:59

Présente dans les filières de l’enseignement public de Catalogne Nord, la langue catalane incarne un avenir ouvert sur la réalité euro-régionale et un lien fort avec notre culture. Mais si elle a les faveurs croissantes d’une majorité de parents d’élèves, son développement dans nos écoles est aujourd’hui compromis. Le Rectorat de Montpellier supprime des postes à l’Université de Perpignan, réduit les heures de langue dans les collèges et éjecte le catalan des épreuves du Brevet. Quant aux écoles associatives conventionnées, elles sont remises en cause par le nouvel inspecteur d’académie et ignorées par les élus locaux.

En 2005, alors que le Conseil Général des P.O. votait 8.000 € aux écoles Bressola, son homologue du Finistère allouait 730.000 € aux écoles Diwan ! L’accès à la langue catalane est un droit reconnu par l’Europe dans sa "Charte des langues minoritaires ou régionales". Imposée à tout nouveau pays entrant, elle n’a toujours pas été ratifiée par la France au nom d’archaïsmes du XIXè siècle. Cette attitude scandaleuse des services de l’Etat et des pouvoirs locaux bafoue une demande constante de la population qui se traduit par une liste d’attente de deux ans dans certains cas. Le Bloc Català appelle à la vigilance sur ce thème et examinera à la loupe aussi bien le budget du Conseil Général que les futures décisions du Rectorat.

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