Korn'g heol condamne les paroles de la Préfete de Bretagne Mme MALGORN et demande sa démission.
Non contente d'avoir causé par son attitude belliqueuse et vindicative des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre suite à l'annulation tardive et non-motivée de la soirée Techno en marge des TRANSMUSICALES, la Préfete Bernadette MALGORNE ajoute à l'agression physique l'agression verbale et l'insulte.
En effet, lors d'une conférence de presse elle a revendiqué clairement préférer « avoir a gérer 5 a 600 manifestants ou teufeurs plutôt que de devoir gérer des milliers de ravers EN MANQUE » , indiquant par cette insulte sans équivoque que pour elle les jeunes festivaliers fans de musique techno qui voulaient aller à cette traditionnelle soirée off du festival des TRANSMUSICALES sont tous des drogués, enfin pour plusieurs milliers d'entre eux pour le moins.
Cette déclaration à un caractère diffamatoire sans équivoque qui fera l'objet d'une plainte dans les heures qui suivent.
De plus cette annonce confirme ce que nous savions tous sans oser vraiment le croire, la Préfecture avait prémédité cette interdiction et a choisi d'aller au conflit ouvert pour des raisons subjectives, et ce, malgré les engagements de la Mairie de Rennes et le travail de médiation de Korn'g'heol.
Elle révèle ainsi une analyse toute personnelle du mouvement techno français: celle de hordes de drogués dont il convient de protéger la ville, totalement à l'encontre de la politique pratiquée et souhaitée par le Ministère de l'intérieur, que l'on ne peut pourtant pas accuser de laxisme.
Tous les arguments dont elle a usé lors de la conférence de presse sont fallacieux et exagérés, le plus évident étant sa pseudo peur d'un nombre incontrôlable de Sound Sytems. Cette question qui n'a JAMAIS posé problème lors des multiples rendez-vous entre Korn'g'heol et la préfecture pendant les 2 mois qu'ont duré les échanges, ni lors d'aucune manifestation techno en France depuis 15 ans. La réponse aurait pu être donnée simplement par Korn'g'heol ou les RG sous cette information : le nombre de Sound System n'a aucune influence sur le nombre de participants.
De plus nous signalons que la Préfecture qui se vante d'avoir fait condamner un raver pour « outrage sur infoline » oublie de préciser que ces accusation ont étés portées contre le MEDIA d'information sur les soirée techno CHECK POINT, l'outrage ayant été perpétrer dans un édito d'information écouté chaque semaine par des dizaine de milliers de teufeurs et qui a de fait le statut de média au même titre qu'un site internet. Bien que n'étant pas un média papier ou TV, celui-ci est protégé par la loi contre les comparutions immédiates, ce que le procureur a refusé d'entendre dans sa hâte de bâillonner la contestation obéissant sans réfléchir aux ordres de la Préfecture. Bel exemple de séparation des pouvoirs.
C'est vrai que lorsqu'on décide de mener une ville à la matraque, que valent des concepts désuets comme celui de liberté de la presse, le respect de la personne ou celui de liberté d'expression.
Pour toutes ces raisons, le Collectif Korn'g Heol demande la démission de la Préfete Mme MALGORN et son remplacement par une personne respectueuse des lois de la République et des directives ministérielles.