Anne Merrien Le Jeudi 18 avril 2024 14:29
"maintien des territoires régionaux" : la B4 ?! les PDL ?!
"conservation des territoires régionaux historiques" : la B4 et les PDL datent de 1938. Il paraîtrait que 85 ans d'histoire récente comptent davantage qu'une douzaine de siècles cumulés.
Il vaudrait mieux parler clairement de la Réunification de la Bretagne (B5).
De Rafig 44 E Breizh à Anne MerrienLe Lundi 29 avril 2024 12:44
ou du retour des Provinces -> Régions .
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Alain É. VALLÉE Le Vendredi 26 avril 2024 23:56
Les régions ne sont que des erzats des provinces. Elle n'en n'ont ni l'extension ni l'intensité. Elles n'y correspondent ni quant à leur territoire ni quant à leurs fonctions. Le charcutage fut méticuleusement opéré pour que certaines d'entre-elles soient englouties sinon phagocytées. Tout comme la Bretagne fut divisée (Daladier 1938 et Pétain 1941), le Dauphiné a disparu ; l'Alsace et la Savoie furent intégrées sans débat aux régions voisines.
Ainsi, les régions sont une expression du jacobinisme dominant. Leur rôle est surtout de créer une illusion : il existerait localement un pouvoir autre que celui de l'État. Alors les Bretons vont élire le Conseil de la Région Bretagne où Bretagne n'est qu'un adjectif.
Supprimer les régions comme si elle étaient déjà trop indépendantes de l'État alors qu'elles n'en sont qu'une des vassales modalités, est une grave erreur qui renforce l'ultra-centralisation.
Fusionner les régions et les départements serait plus raisonnable à la condition que les moyens juridiques et fiscaux y soient adaptés et que s'agissant de la Bretagne (réunie) soient institués les Pays dont plus personne ne semble parler.
Attribuer plus de compétences aux régions et moins à l'État recentré sur ses hautes fonctions régaliennes, est absolument indispensable. Au passage, rendre impossible la pathologique fusion entre État et gouvernement telle qu'on observe serait indispensable ainsi que la transformation du Sénat en une sorte de Bundesrat.
Comme partout dans les démocraties européennes, les nouvelles entités devraient disposer de larges compétences impératives et exclusives sans possibilité de co-financements avec l'État.
Il est à craindre que tant que cette nécessaire réforme nécessitant un referendum (national et décisionnel) ne sera pas effectuée tout et le reste dans les moindres détails continueront à être décidés loin et tard donc mal dans quelques obscurs bureaux parisiens.
Au total, tout ceci pour réussir, mériterait un minimum de sincérité.
AV
Rafig 44 e Breizh Le Lundi 29 avril 2024 12:49
Par principe, les FN-RN et autres extrêmes droites ne savent pas de quoi ils parlent, ils veulent juste que l'on parle d'eux.
C'est pourquoi il ne faut pas trop s'attarder sur des "propositions" qui ne seront jamais mis en œuvre. Il faudrait déjà qu'ils accèdent au pouvoir ?.
C'est qu'il faut aux 7 peuples autochtones de France (bretons, basques, corses ...) c'est une France démocratique et fédéraliste. Pas une République autoritaire et centralisée, ni une autocratie d'extrême droite.
Par contre, les bretons doivent continuer à "bousculer" les élus de Bretagne (B5) pour qu'ils se bougent enfin pour nos intérêts et non les leurs.