Certes, on peut regretter que l'aire du référendum n'ait pas été plus large, mais on ne peut pas nier que le conflit portait uniquement sur des problèmes liés directement au
Par Philippe Argouarch pour ABP le 26/06/16 22:13
Certes, on peut regretter que l'aire du référendum n'ait pas été plus large, mais on ne peut pas nier que le conflit portait uniquement sur des problèmes liés directement au département de la Loire-Atlantique : le survol des avions sur la ville de Nantes, le lac de Grand-Lieu, le futur de Nantes-Atlantique, la préservation des zones humides sur les lieux du futur aéroport. Tout ça c'est le 44.
Les conséquences sont par contre immenses pour la Bretagne qui va finalement pouvoir se doter d'un véritable aéroport de classe internationale similaire à celui de Saint-Exupéry à 20 km de Lyon avec trois terminaux dont un international et intercontinental avec 20 destinations vers l'Afrique, des vols vers Montréal et Dubal, Israël, la Turquie etc. Un autre, juste pour les low-cost avec une quarantaine de vols vers des pays européens y compris Moscou. (voir le site)
Certains diront que Lyon est bien plus loin de Paris que Nantes, mais justement NDDL servira aussi d'alternative, comme je l'ai expliqué dans une discussion sur facebook. En cas de double attentat terroriste à CDG et à Orly, NDDL deviendra le plan B. Ne pas oublier que l'aéroport de Bruxelles a été fermé 12 jours suite à l'attentat du 22 mars dernier.
Si NDDL n'est pas développé avec des pistes adéquates, et suffisamment de terminaux, il faut absolument garder Nantes-Atlantique. Deux aéroports ne seront pas de trop pour continuer notre développement économique y compris touristique. Le TGV devra aussi desservir directement NNDL et tout ça prendra du temps. Il est indispensable de relier toutes les villes bretonnes à NDDL par train. Tous les petits aéroports bretons, qui d'ailleurs perdent de l'argent, seront alors fermés y compris celui de Rennes et de Lorient. La Bretagne ne devrait conserver que quatre aéroports : NNDL, Nantes-Atlantique, Brest (le seul qui n'est pas déficitaire en région Bretagne) et Dinard avec ses liaisons privilégiées avec l'Angleterre.
À cette heure, 22 h 45, les résultats donnent 55 % pour le OUI. La ville de Nantes a voté à égalité pour le OUI et pour le NON. Le pourcentage de participation est de 51 %.
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Effectivement 100 voies d'avance seulement en faveur du OUI, pour la ville de Nantes qui représente la moitié de l'agglomération. Cela montre bien que NDDL représente un problème ou un projet ambigü pour nombre des principaux intéressés et futurs utilisateurs potentiels. Reste à espérer que l'évacuation de la ZAD ne dérape pas, d'un côté comme de l'autre. Au vu des dernières manif nantaises il est presque certain - dans un contexte déjà chargé (post-Euro, loi Travail en cours, le tout sur fond de menace terroriste toujours prégnante) - que des casseurs y verront une véritable aubaine. Ce n'est pas forcément gagné. Bon courage disait Ségolène. Kalon vat a lavare Ségolène.
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Frédéric Minard Le Lundi 27 juin 2016 13:13
Ce projet, qu'il soit voulu par des socialistes ou pas, par des jacobins ou pas, est grandiose et servira le rayonnement de la Bretagne. J'espère que le gouvernement mettra les moyens nécessaires en place pour la construction de cet aéroport qui permettra de désenclaver la Bretagne et de développer son économie à l'international sans passer par Paris. La démocratie a parlé, désormais. J'espère donc que les anti-tout seront neutralisés comme il se doit, quitte à emprisonner ceux qui se rendront coupables des délits et crimes de coups et blessures sur personnes, de dégradation de biens publics, d'atteinte à la sûreté de l’État, d'outrage à agent... Il y en a assez que des marginaux se posent constamment comme force d'inertie depuis des décennies et que la Bretagne ne puissent devenir une région-phare et pilote de l'Europe à cause d'eux; à cause de ces réactionnaires qui s'opposent au bien commun, notre image à l'international est déplorable. L'état de droit doit prévaloir pour la grandeur et le salut de la Bretagne.
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boned ruz Le Lundi 27 juin 2016 15:56
L'époque est extrêmement mauvaise pour mettre en place des projets de la sorte... La société ne s'affronte pas sur le plan politique, elle s'affronte sur son mode de gouvernance Ce qui se joue en ce moment c'est la remise en question de ce pouvoir, de ce mode de gouvernance. C'est tout le problème des états nations et particulièrement de la France... Les seules à ne jamais avoir été écoutés dans la construction européenne, ce sont les peuples eux-mêmes...L'Europe n'est pas construite sur la réalité des peuples mais sur un mode de gouvernance, un cahier des charges en quelques sorte. Qui donc l'a écrit ? petra an diaoul ennañ Les Anglais ont compris ce problème et adopter une solution radicale...pour ne pas répondre à ce cahier des charges... Ils se sont donc libérer de cette gouvernance. L'Europe est pourtant un beau projet mais un projet confisqué comme l'est la démocratie, on ne peut donc pas en vouloir aux Anglais. Par rapport à cela, NDL est un symbole qui révèle cette volonté de changement et probablement celle de construire une autre Europe. Aujourd'hui, la victoire du projet NDL est un message extrêmement négatif en matière de démocratie ( n'en déplaise aux promoteurs du projet, ce référendum, étant limité à un département pour un projet international, confine l'idéal démocratique à un simulacre assez pitoyable dirigé par les gens de pouvoirs; d'ailleurs, il va être difficile d' élever cette victoire à la hauteur d'un souhait démocratique véritable). Aussi, j'espère pour ses promoteurs qu'il sera rentable; ce qui n'est pas certain, mais surtout j'espère pour ses promoteurs bretons que la région "grand ouest" n'est qu'une vue de l'esprit... Après les hauts de France ( ne s'agissait-il pas de la culture des Flandres? ), la région grand est (n'était-il pas question d'Alsace? ) ...
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Gérard Mérel Le Mardi 28 juin 2016 11:54
Le résultat à Nantes-commune (première concernée dans cette affaire et représentant environ un quart de la population du département) est un camouflet et un désaveu pour l'ancien maire et nouveau ministre des affaires étrangères, JMA. Perso, je m'attendais à 60% en faveur du oui.
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Erig Girard Le Mardi 28 juin 2016 12:58
Mr Argouarch, Vous réduisez le projet de l'aéroport de NDDL à un conflit interne au 44 ! Habitant en Ille et Vilaine, je vais payer 3 fois, par le biais du département 35, de la région Bretagne et de l'état français. J'aurais aimé que pour un projet d'état concernant le "grand ouest" nous soyons tous consultés. Malheureusement le gouvernement connaissait déjà la réponse : NON.
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P. Argouarch Le Mardi 28 juin 2016 18:47
J'ai retiré mon dernier commentaire suite à une erreur de lecture du Monde. Le NON bien que minoritaire en PDL était bien majoritaire en région Bretagne. Un référendum dans tout le grand ouest aurait été très indécis. Merci à Erig Girard de m'avoir signaler mon erreur.