Ce lundi 11 janvier, Johanna Rolland a annoncé dans la presse qu’elle voterait « non » au rattachement de la Loire-Atlantique à la région administrative bretagne. Avec cette déclaration, le piège du référendum commence à se profiler.
L’Union Démocratique Bretonne y tient une responsabilité en ayant contribué à faire élire Johanna Rolland aux dernières élections municipales. Nous voyons mal comment les élus UDB nantais pourraient, accepter de continuer à siéger dans la majorité.
Depuis la clôture du droit d’option, le Parti Breton n’a cessé d’affirmer son opposition à la voie référendaire. Les raisons ne manquent pas. Un référendum organisé dans ces conditions, c’est la porte ouverte à tous les chantages et toutes les manipulations politiques. Les représentants PS comme Johanna Rolland ou Philippe Grosvalet n’ont défendu le référendum que dans le simple but de mieux saborder le « oui » par la suite. Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, est aujourd’hui pieds et poings liés et devra se soumettre à la volonté du Parti Socialiste.
Le Parti Breton renouvelle sa demande pressante d’effectuer la Réunification de la Bretagne par la voie législative notamment par la loi 4D dont l’étude s’ouvre bientôt. La Réunification a été possible pour la Normandie et pour l’Alsace, elle l’est aussi pour la Bretagne.
Joannic Martin, porte-parole
Pour la fédération de Loire-Atlantique