Samedi 5 mars 2022, l'Académie des Lettre recevra Jeanne TRUONG, finaliste du prix de la Francophonie des Cinq Continents, pour son roman : "Ceux qui sont restés là-bas" aux Editions Gallimard. Présentation, débat et dédicaces.
Le programme sera comme suit :
- de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h - à Quay Worker au 6, rue de Dol à Saint-Quay-Portrieux 22410
- de 18 h à 20 h à la Librairie Babelle, rue du 1, rue du 8 mai 1945 à Plouha 22580
Jeanne Truong, est également critique d’art, commissaire d’exposition et scénariste.
Si l'autrice n’en est pas à son premier livre, elle signe avec "Ceux qui sont restés là-bas" son premier roman de facture classique, empruntant une narration de type chronologique, bien différente des fragments poétiques et de l’écriture en forme archipélagique à laquelle elle s’adonnait jusqu’à présent, de façon expérimentale. Pourtant, ce roman, qui nous plonge dans l’effroi du régime de Pol Pot et des Khmers rouges (1975-1979), Jeanne Truong confie qu’elle le porte depuis longtemps, depuis toujours pour ainsi dire, comme l’enfant en elle qui ne meurt pas et qui est né au Cambodge. C’est donc sur une part d’elle-même, de sa vie, de sa biographie, de son histoire, une part de l’histoire des siens, si peu ou mal connue du reste du monde, qu’elle appelle notre attention aujourd’hui.
Malheureusement les évènements actuelles en Ukraine viennent faire écho. Nous remonterons dans le temps, et comprendrons peut-être mieux l'escalade des guerres.
Résumé :
« Il aurait fallu rester jusqu’à la fin. Il aurait fallu mourir. Avoir quitté les lieux avant les autres, c’est être coupé de l’Histoire. Je suis entré dans le noir qu’on appelle la survie. Je n’ai pas vu de mes yeux jusqu’au bout, je n’ai pas payé de ma vie comme les autres. Cependant, si l’enfance détermine tout, alors je suis un enfant des camps. »
1978. Narang a six ans. Il fuit le Cambodge avec sa mère. Comme une foule d’autres rescapés, tous deux tentent de rejoindre la Thaïlande. Épuisés par des jours de marche, harassés par la faim et la soif, ils sont parqués dans un camp à leur arrivée. Cela aurait pu être la fin de leur tragédie. Mais ça ne sera que le début d’une autre. Fulgurante, celle-ci.
Jeanne Truong restitue avec force et pudeur l’horreur du cauchemar cambodgien. Elle revient sur un épisode méconnu de cette période sanglante. Le récit de Narang, habité par les obsessions qui hantent les survivants, est saisissant de vérité et d’humanité.
Venez nombreux à sa rencontre qui promet un moment fort.
Contact : academiedeslettres [at] laposte.net ou 06 48 72 45 02
Entrées libres sur les deux pôles de dédicaces.
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