Des discours et des débats fort intéressants, une délégation irlandaise proche des festivaliers : un salon riche en enseignements.
Que ce soient Aziliz Gouez interrogée sans arrêt par les diverses radios et télévisions venues à Carhaix, les spécialistes de l'insurrection irlandaise de Pâques 1916, ou encore l'ancien instituteur aujourd'hui responsable des émissions en gaélique d'Irlande venu, en plus de ses différentes charges, animer une petite heure l'espace Jeunesse (voir la vidéo), les invités ont fait voyager les festivaliers de Carhaix à la fois dans le temps, mais aussi dans l'imaginaire irlandais.
Théâtre irlandais, exemplaire à bien des égards, mais aussi influence politique sur les militants de la cause bretonne dans les années 1920 en Bretagne.
Cent ans après, la musique irlandaise a fait de nombreux émules. La langue gaélique, bien qu'officielle en Irlande, subit la suprématie de la langue anglaise. Dans une interview au Télégramme, Aziliz Gouez donne des pistes pour l'avenir : "Il manque une vision collective (...). La politique française est en train de sombrer dans un marasme inquiétant. En Bretagne, il y a encore quelque chose à sauver. Il y a une richesse humaine, mais il faut une mobilisation collective".