L'Union démocratique bretonne s'indigne de la décision de France 3 de fermer l'antenne France 3 Iroise. La répartition équilibrée des emplois et lieux de travail est un des piliers de la cohésion territoriale bretonne. En faisant le choix de supprimer son antenne basée à Brest, France 3 envoie un signal négatif à tout l'ouest de la Bretagne. Avec la disparition de France 3 Iroise on peut aussi craindre la fin d'An Taol lagad, réduisant la place déjà faible de la langue bretonne sur la télévision publique. L'Union démocratique bretonne assure les travailleurs de France 3 Iroise de sa solidarité, et appelle la direction de France 3 à revenir sur sa décision.
Le fossé entre l'Est et l'Ouest de la Bretagne s'est déjà trop élargi ces dernières années. On paie là le manque de solidarité et le manque d'ambition des élus bretons. Victime de l'histoire de la centralisation française, la Bretagne en singe aujourd'hui les défauts en reproduisant un petit parisianisme.
Le projet de télévision publique bretonne, trop peu soutenu en 2013 pour être mis en place, aurait pourtant évité à coup sûr ce genre de décisions. Ce projet est plus que jamais d'actualité. La Corse a obtenu Via Stella, une chaîne de télévision publique corse de plein exercice, la Bretagne doit obtenir l'équivalent.