Jean-Yves Le Drian vient d’appeler les progressistes bretons de tous bords à rejoindre son mouvement « Progessistes bretons-Breizh Lab » pour « contribuer à refonder l’Europe » à quelques mois des élections européennes.
« L’Europe est en danger ». Dans sa forme actuelle, sans aucun doute. Et la Bretagne ?
- Quid de la réunification ?
- Quid d’un vrai pouvoir politique et financier au plus près des Bretonnes et des Bretons afin de répondre à leurs besoins et préparer l’avenir ?
- Quid d’une réelle démocratie avec une implication de tous les citoyens dans les processus décisionnels ?
- Quid de la protection et du développement de la culture, de l’histoire et des langues de Bretagne ? Etc.
Pour le moment, les personnalités politiques ayant rejoint le mouvement sont… des élus LREM. Une coïncidence ? Sûrement pas !
Macron sentant le péril en la demeure, et c’en est un, bat le rappel des dinosaures bons serviteurs de l’Etat, pour tenter d’influencer les « ploucs » de Bretagne par un vote utile face à la montée prévisible des extrêmes aux élections européennes. Montée des extrêmes résultant d’un narcissisme étatique, d’une méconnaissance et d’un mépris des territoires et d’une centralisation forcenée y compris par la refonte du mode de scrutin de ces élections.
Lorsque les politiques bretons se sont unis pour défendre les intérêts bretons des années 50 à 70, les bénéfices pour les Bretons ont été réels.
Alors oui, et encore oui, pour une alliance du monde politique, du monde associatif, du monde économique mais dans l’intérêt bien compris de la Bretagne et des Bretons.
Oui pour une Europe respectueuse et garante des libertés des territoires, une Europe où l’économie va de pair avec le solidaire, où la protection de l’environnement est l’affaire de tous et non pas subie par les plus vulnérables.
La responsabilité historique de la France est d'accepter la réunification de la Bretagne et d'organiser le scrutin des élections européennes avec une circonscription correspondant à cette Bretagne réunifiée.
Ce mode de scrutin qui a voulu, à dessein, supprimer les circonscriptions régionales pour s’éloigner encore plus des territoires ne manquera de renforcer l’abstention.
L'abstention record aux élections européennes 2019 sera aussi de la responsabilité historique d'un gouvernement qui a voulu supprimer les circonscriptions régionales pour s'éloigner encore un peu plus des territoires.
Bretons de tous bords, unissons-nous pour défendre notre territoire ! Les élections sont l’occasion de montrer nos opinions. Alors, mettons un Gwen ha Du dans l’enveloppe électorale. Dans l’état actuel du scrutin et du fonctionnement de l’Union Européenne, cette élection ne nous concerne pas.
Pour le Parti Breton
Le Conseil National