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Ronan Dantec
Ronan Dantec
- Dépêche -
Réunification : l’amendement du sénateur Ronan Dantec rejeté
L’amendement qui proposait d’inclure l’organisation de consultations départementales sur un changement de région si 10% des électeurs du département le demandait a été rejeté.
Par La rédaction pour ABP le 9/07/21 17:51
Les débats au sénat sur l’amendement Ronan Dantec :
Réalisation : Le Sénat (154 vues)

Le 8 juillet 2021, le Sénateur Ronan Dantec a proposé un amendement à l’article 3 du Projet de loi « Différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification ». L’amendement qui proposait d’inclure l’organisation de consultations départementales sur un changement de région si 10% des électeurs du département le demandait a été rejeté.

Document PDF L’amendement. Source :Ronan Dantec
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Vos 18 commentaires
Killian Le Tréguer Le Vendredi 9 juillet 2021 18:39
Tu m'étonnes que c'est pas passé !
M. Dantec se moque du monde. L'art de proposer des trucs qui n'ont aucune chance d'aboutir et de brasser de l'air alors qu'il suffirait juste que son camp demande l'organisation d'une consultation en Loire-Atlantique. C'est son camp qui a la majorité !
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Alan Le Brao Le Vendredi 9 juillet 2021 18:52
Ce Monsieur Dantec se fout du monde. On voudrait pernicieusement enterrer la réunification, on ne s'y prendrait pas autrement. Les alsaciens ne proposent pas des lois ou amendements ayant vocation à s'appliquer au reste de la France, lui propose un truc inatteignable, fou même (vous imaginez le bordel et l'instabilité des régions ?) et met de l'huile sur le feu en fait, comment raidir ou réveiller les jacobins.
La consultation, son camp peut très bien l'organiser en Loire-Atlantique, qu'il arrête ce petit jeu politicien à deux balles dans un Sénat à droite !! Son camp était à l'Elysée il y a 6 ans, et lui qu'a t-il donc défendu au moment de la réforme territoriale, le Grand-Ouest avec un truc encore inatteignable pour nous enfumer et nous diviser, une collectivité unique à 5 départements dedans (80 % de la population du nouvel ensemble...) !!
Voir ce Ronan Dantec à la manoeuvre encore aujourd'hui sur ce sujet, en dit long sur les élus qui ont le pouvoir en Loire-Atlantique.
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Yann Le Vendredi 9 juillet 2021 21:48
Plus que le refus de la modification c'est la malhonnêteté dans la présentation de l'amendement qui laisse pantois.
Quand on sait :
que les maires PS de Nantes, Rennes, Saint-Nazaire sont contre la réunification,
que la majorité PS du conseil départemental du 44 a refusé une consultation, oui refusé, une consultation locale légale, à simple avis....
Quand on constate que Ronan Dantec ne cite même l' association organisatrice de la pétition des 105 000, seule à présenter légalement cette consultation locale
Il suffit à Ronan Dantec de convaincre ses amis du PS au CD 44...
En plus il a suscité l'agacement justifié de certains élus se demandant pourquoi ne s'attaque pas plutôt globalement au redécoupage des Régions . Chaque Région ayant ses propres problèmes.
Ronan Dantec est actif positivement en ce qui concerne la transition écologique mais cette fois-ci en mettant en avant le PS, en modifiant la réalité, il ne fait pas honneur à son mandat
Suivons avec attention les réflexions du nouveau conseil départemental en Loire-Atlantique.
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Muichka Le Vendredi 9 juillet 2021 22:46
Nous avons un exemple : la loi "Molac". Celui-ci a fait un travail de fond pendant des années (feux législatures). Il l'expliquait à chaque fois qu'on le rencontre : la stratégie du bourrin (ce n'est pas ses mots), c'est voué à l'échec, et ça nous fait reculer. Et il a abouti, au niveau législatif.
À quoi servent des soi-disant bulldozer de l'amendement, qui se ridiculisent, qui nous ridiculisent. Dantec, sénateur depuis longtemps, ne connaît donc pas les arcanes du Sénat ?
Si l'on veut, VRAIMENT, faire passer un amendement, on ne s'y prend pas ainsi.
Si l'on veut détruire un idéal, voila comment jouer.
Monsieur le Dantec, vous avez cassé une dynamique, créée par Bretagne Réunie, patiemment.
Oui, Yann, citons Bretagne Réunie qui a fait un truc unique, à savoir réunir plus de 100.000 signatures sur le dép 44 : + de 10 % des électeurs : fait unique en France.
À partir desquelles nous devons non pas surfer pour se faire mousser, mais faire un travail de fond.
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Muichka Le Vendredi 9 juillet 2021 22:52
SVP, pouvez-vous faire passer le message à l'autre derrière (qui doit être ce que l'on appelle un "directeur de séance", payé à 12.000 € par mois hors primes supplémentaires de "présence en séance") qu'il mette son masque comme tout le monde. Ou alors, les images étant officielles, vous transmettez à la police pour une amende de 135 €.
Merci bien
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Killian Le Tréguer Le Samedi 10 juillet 2021 11:37
"la loi "Molac". Celui-ci a fait un travail de fond pendant des années (feux législatures). Il l'expliquait à chaque fois qu'on le rencontre : la stratégie du bourrin (ce n'est pas ses mots), c'est voué à l'échec, et ça nous fait reculer. Et il a abouti, au niveau législatif."
Je ne partage pas du tout votre analyse. Si la démarche de M. Molac est moins politicienne, fausse et pernicieuse que celle de M. Dantec (vous avez bien fait de rappeler les faits locaux), elle souffre de la même tare originelle qui est de vouloir faire des normes françaises/hexagonales, et globalisantes à partir de revendications bretonnes. Déjà la tare est présente dans le fait de lier le sort du breton avec celui du gallo, ce qui revient à enterrer le breton en fait. A partir de là, le statut du breton devrait être partagé et lié au sort du morvandiau et du welshe.
Quand on défend le breton, on défend le breton pas le palatin, le berrichon, le haut-alémanique, le saintongeais.
Et contrairement à ce que vous affirmez, le résultat de M. Molac est un échec, patent même puisque le travail des écoles Diwan se trouve sensiblement fragilisé maintenant !
La stratégie du bourrin c'est surtout de vouloir la pitié de ses pires opposants, ce qui peut apparait tant comme un aveu de faiblesse que comme une forme de provocation, il ne faut pas vouloir changer toute la France, et espérer qu'elle le fasse d'elle-même. C'est stupide et on a le retour du bâton.
Les corses, alsaciens, kanaks défendent leur propre cause avant tout et ne cherchent pas à faire des petits au fin fond du Berry.
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Fabrice Beaudoin-Qué Le Samedi 10 juillet 2021 13:30
@ Killian Le Tréguer : Vouloir défendre le gallo ne saurait se faire au détriment de la langue bretonne. Ne mélenchons pas tout. Il faut défendre ce qui doit l'être et le fait est que le gallo en a besoin. Le breton aussi cela va sans dire (mais ça va mieux en le disant n'est-ce pas ??) et il ne faut surtout pas les opposer !
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PCosquer Le Samedi 10 juillet 2021 15:09
Kilian le Treguer "...qui est de vouloir faire des normes françaises/hexagonales, et globalisantes à partir de revendications bretonnes." N'était-ce pas l'espoir des révolutionnaires Bretons avant la bête révolution??? Elargir aux autres Provinces les libertés Bretonnes? La leçon n'a pas suffit... Cela vaut pour tout politique breton.
En revanche vous ne pouvez pas évacuer le gallo où alors il faut évacuer le bigoudenneg par exemple,...comme toutes les autres particularités parlées du Breton de la Bretagne bretonnante ...Et ne défendre que le breton standard. L'académisme des uns n'est pas plus intéressante que la vision de nos anciens sur la langue Bretonne. Un breton de Rennes m'expliquait que cela lui était facile de plonger dans l'apprentissage du breton parce qu'il ne ressentait pas les freins qui collent encore aux 50 - 75 ans...
Et de fait ces derniers adoptent ( malgré eux... c'est mon petit doigt qui me le dit) la position des anciens.
Les freins à l'apprentissage du Breton viennent des anciens et de cette génération non élevée pour une bonne 80% d'entre-eux en Breton ( que l'on me fasse la grâce de tout expliquer par la souffrance ressentie... je connais cela très bien mais je suis désolé cela n'est pas et/ou plus suffisant aujourd'hui). pour moi, Il y a autre chose... Votre combat me semblerait bien plus efficace si vous vous proposiez à faire sauter les verrous psychologiques soigneusement entretenus dans cette génération partagée entre les souvenirs d'enfances affectivement protecteurs mais aussi aliénant toute volonté d'émancipation psychologique vis-à-vis des parents...( JE ( comme d'autres j'imagine sont ) suis en droit de le penser compte tenu de l'évolution des choses aujourd'hui vis-à-vis des langues). Ils n'en sont pourtant pas loin.Mais personnes ne s'est intéressé à eux véritablement. J'ose dire ici que personne en Bretagne ne s'attelle à ce travail où alors dites moi qui????
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Thierry De la Mollardière Le Dimanche 11 juillet 2021 11:18
Les autres sénateurs ne doivent pas beaucoup suivre l'actualité en Loire-Atlantique, car il y aurait eu matière à réponse au sénateur EELV Dantec :
- Maire de Nantes soutenue par Ronan Dantec qui est opposée à la réunification, de même que le Maire de Saint-Nazaire (PS), le Président du Conseil Départemental (PS).
- 105 000 signatures pour une consultation, ignorée par le CD 44 à majorité de gauche qui pouvait très bien organiser la consultation.
- Et beaucoup plus surprenant, Mme Christelle Morançais, présidente LR des Pays-de-la-Loire (et élue de la Sarthe) nommée juste après cette pétition à la tête du Port Autonome de Nantes-Saint-Nazaire, grâce au soutien du président PS du département, et des Maires de Nantes et St Nazaire.
Dominique De Legge, élu LR de la région de Vitré a rappelé sur la vidéo en ligne la consultation concernant l'aéroport de NDDL dont le résultat n'a pas été respecté. Si M. De Legge a toujours été opposé à la Bretagne à 5 départements stricto-sensu (et ce n'est pas une nouveauté comme l'écrasante majorité des élus d'Ille-et-Vilaine) il soulève un point réel. M. Dantec n'est-il pas quelque part la dernière personne qualifiée pour parler de consultation sur la réunification ?
Ne trouvez pas étrange que le gouvernement PS avec la bénédiction de JM Ayrault ait organisé une consultation sur la construction de l'aéroport de NDDL (à l'évidence une consultation été inappropriée sur ce type de sujet) et dans le cadre contestable du département de Loire-Atlantique ?
Cette consultation a été décidée juste après la réforme territoriale contestée. J'ai toujours pensé qu'il y avait un lien avec la question de la réunification de la Bretagne et que cette consultation n'aurait jamais eu lieu dans un autre contexte. L'idée était de couper l'herbe sous le pied à l'idée d'une consultation sur la réunification en faisant dévier le sujet et en discréditant ensuite quelque part l'idée de consultation locale. Pendant qu'il n'y aucune consultation ailleurs en France, il parait effectivement illogique d'organiser deux consultations dans le même département en peu de temps. Par ailleurs les élus ont maintenant beau jeu de dire que les consultations ne servent à rien en prenant l'exemple de l'aéroport.
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Alter Écho & Ego machin Le Dimanche 11 juillet 2021 11:28
PCosquer, vous écrivez/répondez à Killian Treguer :
« En revanche vous ne pouvez pas évacuer le gallo où alors il faut évacuer le bigoudenneg par exemple,...comme toutes les autres particularités parlées du Breton de la Bretagne bretonnante… »
Perso je ne vois pas quelle raison pour qu’il faudrait évacuer le « bigoudenneg » ? De plus, en établissant intellectuellement une équivalence avec le « galloneg » (puisque langue de BRETAGNE), comme vous le faites ? Par seul et petit principe égalitariste ??? Vous me posez question.
L’une est évolution linguistique issue principalement du corps ancien du breton, lui-même faisant partie de l’ensemble linguistique celtique. L’autre est évolution du fond latino/roman ! Elles sont relativement « étrangères » l’une à l’autre, sauf que l’une et l’autre par leur Histoire commune voulue ou subie, sont constitutives de celle de BRETAGNE. Et les opposer, les manipuler politiquement est le sale travail de ceux qui sont ennemis de la BRETAGNE !
Par ailleurs vous écrivez encore:
« Et ne défendre que le breton standard. L'académisme des uns n'est pas plus intéressante que la vision de nos anciens sur la langue Bretonne. Un breton de Rennes m'expliquait que cela lui était facile de plonger dans l'apprentissage du breton parce qu'il ne ressentait pas les freins qui collent encore aux 50 - 75 ans... ».
Vous prenez la fourchette 50/75 ans ??? Je ne sais pas quel âge vous avez, mais je me demande quelle est la pertinence de votre « estimation » et « basée » sur quelle « connaissance » de ces générations vivant ou ayant vécu dans diverses situations sociologiques, socio-économiques et socio-culturelles en BRETAGNE ? Donc des générations « nées » entre 1946 et 1971 qui dans la majeure partie du pays n’avaient plus le breton comme langue maternelle…et paternelle, dès le berceau ! Et ces générations, celles de mes pères et mères, nées entre 1880 et 1920 ont été « muselées », se sont tues, ont tu leur breton à leurs enfants ! Leurs enfants, moi (50/75 ans), muselés également et déculturés, quant à nos petits enfants…
Aujourd’hui, depuis une trentaine ou une quarantaine d’années ceux qui possédaient ou possèdent encore la vieille langue issue de l’oralité, d’abord plutôt timide puis plus véhéments,ont fait entendre leurs voix. Ils ont, et eu raison !
Le frein qui peut et pouvait exister pour le néo-apprenant, vécu par moi né en 1943, c’était d’oser parler en breton modernisé, à sa mêre qui parlait admirablement le breton du Porzay, car en réalité c’était elle qui possédait, qui était dépositaire de « la langue réelle », d’où quelle vienne, de quel « pays » de BRETAGNE, parlée par les gens de ces lieux !!!
Quels « freins » et quelle « visions » peuvent et pouvaient avoir des populations à qui les diverses « évolutions » linguistiques répertoriées en BRETAGNE, étaient « leurs langues », et les plus utilisées au quotidien, et transmises par leurs parents, sinon d’avoir éventuellement des réflexes d’autodéfense ? On les aurait voulu peut-être plus forts, mais à qui, à quoi avaient-ils à faire, à quelles méthodes?
Moi non, je n’en étais pas dépositaire de ces anciennes et bretonnes qui résonnent toujours à mon oreille, j’apprenais une autre langue mais toujours extrêmement bretonne quant à ces racines modernisées et accessibles pour tout Breton, dans sa grammaire et son vocabulaire enrichis. Langue nouvelle et ancienne à la fois, que je considère et considérait absolument nécessaire pour la BRETAGNE ; et de laquelle je pouvais éventuellement devenir aussi nouveau dépositaire en y joignant le combat politique de réparation ! Qui devait aller de soi ! Aurait dû !...
Si le Gallo est considérée effectivement, logiquement et humainement comme langue de BRETAGNE, mais elle n’a pas donné son identité à notre pays ! Si le « gallo » par un étrange hasard, devenait un jour la langue d’un état appelé BRETAGNE, beaucoup de gens se poseraient la question de savoir pourquoi la BRETAGNE est appelée ainsi et pourquoi cette langue ? État qui existerait près d’un autre état nommé GRANDE BRETAGNE.
Mais la belle et noble mémoire gravée aujourd’hui dans différents supports, le leur rappellera sans problème! Et je ne doute pas que l’intelligence du Peuple Breton ne triomphe un jour,souhaité proche, des esprits mauvais!
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Killian Le Tréguer Le Dimanche 11 juillet 2021 12:57
Mon intention n'était pas de faire dévier le sujet sur le breton enseigné, les dialectes d'Oil etc mais le parallèle a été fait précédemment entre la démarche de Dantec et la démarche de Mollac qui par d'importants aspects se ressemblent comme deux gouttes d'eau avec le même résultat final.
On aimerait ces élus plus offensifs et cohérents sur un plan local.
Juste pour rappel en Wallonie qui a son gouvernement et son autonomie, les dialectes d'Oil ont une reconnaisance locale, patrimoniale mais c'est le français qui est la langue nationale, officielle et enseignée partout, y compris toujours dans la communauté germanophone ("cantons de l'Est").
Les wallons ne font pas (plus) un parallèle entre le sort du wallon, du champenois, du picard etc et celui du flamand et du néerlandais littéraire. Car le français et le wallon, c'est la même famille.
On se demande bien pourquoi le breton unifié, unique langue celtique du continent (alors que les langues du Nord de l'Allemagne, le néerlandais ou le flamand appartiennent par exemple au même sous-groupe de langue germanique), ne devrait prétendre qu'à être une langue patrimoniale locale au même titre que le morvandiau ou le berrichon ?
Le sort de la langue bretonne et son enseignement doit être géré là où il est enseigné est et était parlé, et là où il important pour ses habitants.
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Alter Écho & Ego machin Le Dimanche 11 juillet 2021 13:49
Oui Killian Le Treguer, on aimerait des élus pas plus, mais seulement offensifs, plus tant mieux car "trop fort n'a jamais manqué", comme l'on dit/disait dans la marine marchande ou à la pêche.
La suite de votre commentaire est très intéressant. Mais généré d'un père "Flamand" et d'une mére Bretonne, seul ce lieu, ce lien, la BRETAGNE où je suis né et est toujours vécu est ma "principale" préoccupation, sans oublier parfois d'aller lire "La voix du Nord". Je suis donc profondément un "germano-celte"! Conscient.
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PCosquer Le Lundi 12 juillet 2021 01:19
@Alter Écho & Ego machin.
Skrivet eo bet ganeoc'h: " Et les opposer, les manipuler politiquement est le sale travail de ceux qui sont ennemis de la BRETAGNE" OHHHH mantret on! Met bon!. C'hwi ne gred ket mont re bell ganti rak un evezhiadenn m'boa skrivet amañ devezhioù zo he dije plijet deoc'h! Neketa? ( eus deskadurezh ar yezh dre soubidigezh a oa anv)
Bezit dinec'h! Eus an tu reizh emaon. Just a-walc'h! Pezh zo ez on unan e spered dieub penn da benn! Gant se e c'hallit kompren ez an gant un hent dizheñvel diouzh hini boas, da skouer: " le combat me semblerait bien plus efficace si nous nous proposions de faire sauter les verrous psychologiques soigneusement entretenus dans cette génération ( 50/75 ans j'insiste: ar re n'int ket bet desavet e brezhoneg ) partagée entre les souvenirs d'enfances affectivement protecteurs mais aussi aliénant toute volonté d'émancipation psychologique vis-à-vis des parents..."
"Et ces générations, celles de mes pères et mères, nées entre 1880 et 1920 ont été « muselées », Gwir eo met e c'haller lavarout ivez eo bet treuzkaset ar yezh ganto... Ar gudenn zo kentoc'h gant tud ganet e tro 1930: Ar re se o doa gouzanvet, ivez, dindan ar memes yev. Ul lodenn en o zouez a oa bet kalonek a-walc'h memestra evit deskiñ ar yezh d'o bugale ha treuzkas ar yezh er wech... SE zo a-bouez evit klask kompren just awalc'h!!! Hepto ( al lodenn-se me lâr) ne vefe ket anv mui eus ar yezh komzet hiziv. Ul lodenn all n'o doa ket graet strivoù hag ar re-all o doa difennet ar brezhoneg... Tri emzalc'h zo bet gant ar rummad tud-mañ dre vras.
Pa vez lâret ganeoc'h: "Et les opposer, les manipuler politiquement est le sale travail de ceux qui sont ennemis de la BRETAGNE"
C'hwi a gomz eus ar gallo hag ar brezhoneg... Just awalc'h me soñj en o c'heñver, ar memestra egedoc'h. "Et ne défendre que le breton standard. L'académisme des uns n'est pas plus intéressante que la vision de nos anciens sur la langue Bretonne" Pa vez skrivet ganin: "Et ne défendre que le breton standard" e adkemeran mennozh tud a soñj dezho ez eo ar gallaoueg un dra fall evit ar brezhoneg...met n'eo ket ma soñj din tamm ebet. Peurest ar frazenn a zo sklaer a-hervezon.
Komz a ran kentoc'h eus an diglosiezh zo bet (hag a zo c'hoazh) gant ar brezhoneg: lakaat ar yezh skoueriekaet hag an hini gomzet da vezañ a-enep an eil ouzh ebenn. An afer-mañ zo bet abaoe 1940 da nebeutañ )
Kement-mañ a zo un dra fall put nemet un dra hag a c'hall servijout d'ar brezhoneg memestra: Ar yezh gomzet a laka ar "peurunvan" da vont war welaat dre ret; peurlipat ar peurunvan ez eo...Evel just ez eo a-bouez mirout ouzh droukprezegerienn da deuler drez flemmus ouzh reizhwiriegezh ar peurunvan; o fall dezho eo diskar identelezh ar Vretoned...
Setu petra a c'haller kavet diwar lezennoù bet degaset gant an III Republik: « Le monolinguisme devient la doctrine de l'Etat, quiconque s'y oppose devient (idéologiquement) suspect.» Fall awalc'h evit ar peurunvan eta! Ar peurunvan an hini eo a enebe , e-pad an eil brezel bed, ouzh doazadur an trede Republik (1870- 1840) rak standardisañ ar brezhoneg degaset gant ar peurunvan a c'hallje reiñ un anaoudegezh wirion d'ar brezhoneg.
Ur goulenn diwar-se:
Perak 'ta eo bet gwelet ken fall skol Diwan e-barzh kevredigezh Vreizh e tro 1980? Hag ul liamm a vije bet etre mennozh an trede republik sanket don 'ba ar gevredigezh v/Breizh ha diaesterioù bet bevet gant Diwan da vare he ganedigezh?
Er fin c'hwi a skriv: "Vous prenez la fourchette 50/75 ans ??? Je ne sais pas quel âge vous avez, mais je me demande quelle est la pertinence de votre « estimation » et « basée » sur quelle « connaissance » de ces générations vivant ou ayant vécu dans diverses situations sociologiques, socio-économiques et socio-culturelles en BRETAGNE ?"
Je vous l'ai dit: c'est mon petit doigt qui me l'a dit...Faites comme moi, posez-vous la question suivante? Mais comment des gens qui ont entendu le breton et dont bon nombre le comprenne sont-ils encore, toujours et désespérément MUETS????? ( La technique est d'éviter les habituelles explications qui empêchent d'avancer, explications que l'on connait suffisamment bien sans quoi il est difficile de se permettre ce genre de question. La technique est aussi d'arrêter de penser pour soi en imaginant que le témoignage familiale (interne à sa propre famille) permet une vue d'ensemble, c'est très faux, la société était partagée sur cette question)... Autre question? Pourquoi ne se préoccupe t'on pas de cette génération?????
C'hwi a skriv: "Si le Gallo est considérée effectivement, logiquement et humainement comme langue de BRETAGNE, mais elle n’a pas donné son identité à notre pays."
Gwir eo hep brezhoneg Breizh ebet! Eus se ez eus un dra da c'houlenn d'an dud a zo o teskiñ ( adperennañ) ar gallaoueg: evel ma z' eo bet ar brezhoneg marc'h tenn ar gallaoueg betek-hen e vefe dedennus goulenn gant ar c'hallaouegerien harpañ ar brezhoneg d'o zro ha n'eo ket ober fae ouzh ar gallo dre zegouezh emañ-hi tost tre ouzh ar galleg..
C'hwi a skriv: "dans sa grammaire et son vocabulaire enrichis. Langue nouvelle et ancienne à la fois, que je considère et considérait absolument nécessaire pour la BRETAGNE".
An dalc'h n'eman ket amañ. Gant an diglosiezh emañ: "l'académisme" du Breton d'un côté et l'attitude d'une bonne partie de nos anciens d'un autre côté.
Mais les enfants justement ( 55 / 75 ) sont-ils d'accord avec leurs parents? je ne crois pas pour une bonne partie d'entre-eux. Le problème est qu'ils se taisent... Il y a là un travail à faire tout aussi important que ce qui est fait envers la jeunesse...Leur nombre est bien plus important que les 20 000 jeunes qui apprennent le Breton. Ces "enfants" dont il est question sont pour beaucoup des locuteurs passifs et " avec des préjugés venus en grande part de leurs parents " ... ils ont aussi en eux, pour un bon nombre, l'envie du breton...et ils ne sont pas forcément d'accord avec la génération précédente sur cette question... mais chut !
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Alter Écho & Ego machin Le Mardi 13 juillet 2021 08:47
PCosquer, n’int ket sklaer evidon ho displegidigezhioù e vrezhoneg, peogwir n’on ket barrek a-walch ouzh ar vrezhoneg-se. Neuze, evidon hag evit ar re all hag e ne gomprenont ket hon yezh, ez an lavar e galleg ar pezh a heulio !
"Traduction : PCosquer, vos développements ne sont pas clairs pour moi, parce que je ne suis pas assez capable envers ce breton-là ? Alors, pour moi et pour les autres qui ne comprennent pas notre langue je vais dire en français ce qui suivra."
Tout d’abord le terme « ennemi » qui vous stupéfie (mantret hoc’h ?), ne vous est pas du tout destiné, ne peut pas vous concerner car je ne connais absolument rien de vous. Surtout pas à cause d’un commentaire que vous auriez émis et concernant l’apprentissage de la langue par immersion, que je ne pense pas avoir lu.
Mais nous en avons des ennemis qui ne s’en cachent pas, d’autres qui tentent de se faire passer pour des amis, et même des « amis » qui ne savent pas que leurs engagements nous nuisent, et c’est peut-être le plus grave (et ceux qui me nuisent font beaucoup plus de copeaux que de meubles !) ! Amis qui peuvent être ceux issus des 50/70 ans ou 55/75ans, auxquels vous pouvez ajouter une partie de leur progéniture. Il y a là surtout bien des psychologies à explorer !... Ceux d’avant, dont une bonne part ne parlait « que » le breton, ou gallo, sont morts et leur langue avec eux !
Je vois, si j’ai bien compris et bien ressenti, au travers de vos écrits, que vous faites beaucoup porter à une/deux générations (55/75 ans) des responsabilités de comportements coupables et négligents vis-à-vis de leurs enfants, au sujet de la transmission insuffisante, voire inexistante de la langue bretonne, et d’insuffisance de réaction adaptée contre son étiolement, puis sa disparition progressive.
Ensuite à leurs enfants d’avoir été conditionné négativement par leurs parents (consciemment ou non), et vous suggérez en filigrane que ces enfants doivent/devraient s’émanciper, d’une façon ou d’une autre, de cette dépendance mentale et remettre en question le rôle que vous supposez, qui aurait pesé sur ces enfants. Et bien psychanalysés ils seraient alors bien adaptés et efficaces pour un nouveau militantisme breton.
Mais, quels sont les verrous précis qui se seraient, auraient été installés dans leurs petites têtes, et qu’il serait absolument nécessaire de faire sauter ? Pour qu’enfin « un grand jour » breton, se lève ?
Puis vous affirmez, ou mettez fortement en doute, que l’appréciation du phénomène global (déculturation, délitement sociétal, régression économique et politique) de la population bretonne ne pourrait être appréhendé par seulement l’Histoire d’une famille ? J’ai quelques doutes qu’un ensemble de quelques unes de ces histoires observées, de celles surtout vécues dans le bouillon breton, ne soient pas en mesure de nous apporter un canevas sérieux de ce qui se passe, s'est passé en BRETAGNE depuis des générations et des générations, chacune ayant son histoire, subie dans son temps et son espace! Très intéressant le petit drapeau qui apparaît avec le nom, ou pseudo des commentateurs.
Mais je suis étonné que dans vos commentaires sur la question, jamais vous ne parlez des siècles d’interventions françaises dans les affaires de BRETAGNE, comme jamais vous ne faites le procès de la colonisation française et de ses méfaits aux effets particulièrement destructeurs depuis 1789, d’une langue et de la civilisation qui fut son terreau et vice versa !
Au sujet des 20 000 enfants que vous citez je serais curieux de savoir, non seulement dans quels circuits scolaires ils apprennent le breton (beaucoup à dire là dessus), ou bien si ce sont ceux qui seraient sortis de Diwan, depuis 40 ans. Et à l’occasion quels bénéfices, quels apports ils représentent dans le « combat » breton ? S’ils sont utiles, ou plus utiles que ceux qui auraient été matraqués par la génération 50/75 ?
Je n’oublie surtout pas « nos élites », nos politiciens, ce qu’ils ont comme lourdes, très lourdes responsabilités concernant la situation bretonne. Dans toute son Histoire !
Voilà des éléments de débats très, très intéressants qui devraient être développés et dont je ne me suis pas employé. Á aborder sans parti pris, mais je doute que nous ayons un feu vert d’ABP, au regard de la longueur nécessaire pour rendre plus précis les arguments, et témoignages qui plus est seraient bénéfiques peut-être pour des lecteurs bien au-delà des seuls 607, possibles lecteurs (qui pourraient eux aussi participer) mais qui n’ont pas tous lu nos commentaires.
Je ne suis pas pour dire : Chuuutt !
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Kerbarh Le Mercredi 14 juillet 2021 21:29
Toujours des promesses de référendum, de démocratie participative, de débats citoyens,... tout cela n’est qu’un écran de fumée ,de la démagogie, c’est toujours l’état qui décide à la fin. L’idéal de Mai 68 et ceux qui l’ont porté et le porte encore est clairement du côté du national - jacobinisme.
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jo charruau Le Jeudi 15 juillet 2021 15:21
Les chapelles jacobines de droite comme de gauche aimeraient que l'on ne parle plus de la réunification des cinq départements bretons avec Rennes comme capitale administrative puisque le Parlement de Bretagne s'y trouve. Ce sujet est revenu encore plus fort dernièrement sur la scène médiatique ( y compris au niveau parisien) . Il y a quand même des élus qui se sont mouillés plus qu'à l'habitude (grâce il est vrai, aux militants bzh ) . Cà évolue , cependant, dans le bon sens du moins dans le pays nantais quand je vois, nous voyons à présent des élus adjoints pour promouvoir "les enjeux bretons" , que ce soit à la ville de Nantes ou au CG 44. Les assos doivent les encourager, les soutenir, les guider...Les futurs candidats à la prochaine présidentielle devront se positionner.
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yann Le Jeudi 15 juillet 2021 17:19
Tout à fait d'accord avec Kerbarh
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A. Le Dren Le Samedi 17 juillet 2021 12:48
"Toujours des promesses de référendum, de démocratie participative, de débats citoyens"
Par des gens qui s'assoient sans aucun problème sur les résultats de référendums (Constitution européenne, NDDL) ou vont soutenir les oukazes de la Commission Européenne non élue par le peuple, concernant l'interdiction des voitures neuves essence qui vont mettre à genoux des populations entières et sinistrer de vastes pans de l'Europe rurale.
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