Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, Dominique Bussereau, secrétaire d'État chargé des Transports, Hubert Du Mesnil, président de Réseau ferré de France, Jacques Auxiette et Jean-Yves Le Drian, présidents des Régions Pays de la Loire et Bretagne ont signé aujourd'hui à 17 heures le plan de financement du LGV.
Étaient aussi présents Josselin de Rohan, ancien président de la région Bretagne et les députés Marylise Le Branchu et Marc Le Fur. Ce dernier a déclaré à ABP "être très content de l'inscription des langues régionales dans la Constitution" un aboutissement d'un long combat dont il a été bien souvent le leader. Madame Le Branchu, qui se trouvait à ses côtés sur le parvis de la gare de Rennes, nous a déclaré avoir voté contre la réforme constitutionnelle. ABP a demandé au député "si la dégradation économique en France permettait des investissements comme celui de l'extension du TGV" , M. Le Fur a déclaré "que la situation n'était pas si mauvaise puisque sa circonscription (Loudéac) n'avait que 4,5 % de chômage". Pour Le Fur : "Nous entrons dans une phase très optimiste pour la Bretagne".
Jean-Louis Borloo, quant à lui, a affirmé que "nous entrions dans le siècle de la rareté et que les transports en commun allaient devenir encore plus incontournables" tout spécialement pour le transport des marchandises. N'avoir que 10 % des entrées dans les ports français qui passe sur le ferroviaire est pour le ministre "insupportable". Le but serait de rejoindre la moyenne européenne de 50 %.
Le coût total de ce LGV sera de 3 milliards d'euros. Plus de 1 milliard d’euro restera à la charge des collectivités.
Prochaine étape-clé très attendue par les deux présidents de Région : l'avis d'appel d'offre européen à la concurrence qui sera lancé par le maître d'ouvrage RFF avant la fin de l'année 2008, pour engager la construction de la ligne dans les meilleurs délais.
Philippe Argouarch