De parents d’origines irlandaise et écossaise, née au Canada, ayant grandi dans une ville située au milieu des prairies, elle n’écoutait, alors, pas de musique celtique…
Mais lorsqu’elle a déménagé à Winnipeg, localité de la province du Manitoba, elle s’est inscrite au sein d’un club folklorique, dont certains membres étaient originaires… d’Irlande et d’Écosse !
Comme le précise, aussi, figurant sur le central pan interne du triptyque de la jaquette cartonnée contenant son nouveau disque, l’auteure, compositrice, interprète, harpiste, accordéoniste et pianiste canadienne :
« C'est à Winnipeg, dans les années 1970, que je suis tombée, pour la première fois, amoureuse de la musique celtique, nourrie des notes des aromatiques murs du « Woodwright carpentry shop », sur Main Street », fréquenté, également, par des amateurs de musique traditionnelle, particulièrement, celle du BOTHY Band, PLANXTY, STEELEYE SPAN, Maddy PRIOR et… Alan STIVELL ! ».
A propos de ce devenu iconique et international musicien breton, une pérenne légende raconte, même, que c'est son album de harpe le plus vendu au monde, « Renaissance de la harpe celtique », Grand Prix International du Disque de l'Académie Charles-Cros 1972, qui a donné à notre exceptionnelle artiste canadienne l'envie de pratiquer ce fabuleux et cristallin instrument et de, très régulièrement, s’en accompagner.
A la lecture de ces quelques lignes introductives, vous avez, assurément, identifié l’emblématique et singulière « fée rousse », actuellement, l'une des artistes celtiques les plus connues à travers le monde… Loreena McKENNITT !
Acquérant de plus larges connaissances dans le domaine celtique, suite à des voyages réguliers en Angleterre et Irlande, après de nombreuses représentations et collaborations dans des festivals canadiens de musique celtique, c’est en 1985 que Loreena McKENNITT lance sa carrière avec son premier opus titré « Elemental », publication discographique principalement composée de mélodies traditionnelles jouées… à la harpe !
Dès la même année, l’artiste aura l’intelligence de fonder son propre label « QUINLAN ROAD », qui lui permettra de préserver son indépendance artistique, tout au long de sa carrière.
C’est en 1991, avec son 4ème album, dénommé « The Visit », dont elle vend 2 millions d'exemplaires, que, véritablement, Loreena a captera l'attention du public et des critiques.
A ce jour, depuis son premier enregistrement, elle aura vendu plus de 14 millions de disques !
C’est, en quelque sorte, pour célébrer le 32ème anniversaire de la parution de « The Visit » qui l’avait propulsée sur la scène internationale que Loreena McKENNITT nous propose, tout en entreprenant, à cette occasion, une conséquente tournée en Europe et au Royaume-Uni, judicieusement intitulée « Visit revisited - Anniversary tour », cette nouvelle publication discographique, « The road back home ».
« The road back home », apparait comme un retour aux sources, une rétrospective musicale sur le début de sa carrière qui marquait son entrée sur le circuit folk.
L'album a été enregistré l'été dernier lorsque Loreena s'est produite dans quatre festivals folk, en Ontario, au Canada.
Précisément, les 10 titres qui composent le programme ont été, fort brillamment, captés, en live, par Jeff WOLPERT, le 12 août 2023, au Goderich Celtic Roots Festival et, le 18 août, au Summerfolk Music and Crafts Festival In Owen Sound.
Nous profitons de cet instant pour souligner l’excellente qualité sonore de l’enregistrement, du mixage et du mastering, réalisés par ce fidèle ingénieur du son de Toronto qui, depuis des années, œuvre en son studio « Desert Fish » (Voir site) .
Loreena McKENNITT qui lui a confié la réalisation technique de nombre de ses albums, dont « The Visit », précise :
« Ce fut un privilège et une bénédiction de travailler avec Jeff, pendant plus de 30 ans, sur un large éventail de projets, des enregistrements en studio, aux concerts live, dans des lieux extraordinaires tels que l'Alhambra, en Espagne et le Royal Albert Hall, à Londres, en Angleterre. Il est minutieux, stable, profondément compétent et fiable… et a un grand sens de l'humour. Tout ce dont vous avez besoin chez un ingénieur de haut niveau ! ».
En tous cas, cette captation réalisée en public, est un modèle du genre. Vous allez vous régaler…
Ces plus de 40 minutes de voix céleste et de mélodies cordées ou soufflées, sont l’occasion pour le public international de découvrir, interprétés avec des musiciens locaux sur des scènes festives et estivales canadiennes, une version plus personnelle et intime des premiers morceaux de Loreena.
10 titres, dont 3 instrumentaux, des « reprises revisitées », certes, mais également, des pièces inédites qui remontent aux premiers jours artistiques et scéniques de Loreena.
Explorant des formes plus traditionnelles de musique celtique, ce fort brillant opus est servi et sublimé par un groupe de musiciens celtiques, « The BOOKENDS » (Voir site) qu'elle a rencontré dans son port d'attache de Stratford, en Ontario et qui l'a accompagnée lors des festivals folk d'été susnommés.
Il s’agir de :
- Miriam FISHER, aux pads, accordéon, piano et chœurs,
- Errol FISHER, aux, violon, mandoline, banjo ténor et grosse caisse,
- Cait WATSON, aux whistles et chœurs
- Pete WATSON, à la guitare et chœurs,
auxquels viennent s’adjoindre, au bodhràn, Romano DINILLO et, aux premiers plans, la délicieuse chanteuse et violoncelliste britannique, fidèle accompagnatrice de longue date, Caroline LAVELLE, également, aux chœurs.
En tant que violoncelliste, elle a joué sur les albums d'artistes et groupes tels que David GILMOUR, The CRANBERRIES, The POGUES, Peter GABRIEL, RADIOHEAD, VANGELIS, pour ne citer que ces figures emblématiques.
Il est, à présent, grandement temps d’insérer dans notre lecteur ce nouveau Compact-Disc ,« The road back home », dont on peut traduire le titre comme « Le chemin du retour à la maison » ; un retour sur des lieux originels de la scène folk, des retrouvailles avec un groupe local de musique celtique, rencontré, par hasard, au début des années 80, pour mieux revisiter cette époque où Loreena a, dans les années 70, a amorcé son extraordinaire et fort riche épopée « folk-pop-world-celtique ».
« The road back home » traduit, en fait, un état d’esprit, une intention artistique, humaine, quasi-philosophique.
Contextuellement à cette strate d’approches, sur son site officiel, l’artiste ne précise-telle pas ?
« Il existe de nombreuses façons de définir le sens du chez-soi, explique Loreena. Cela peut bien être la structure dans laquelle nous vivons, mais cela peut, aussi, être les expressions culturelles de la communauté qui, d'une manière ou d'une autre, atteignent nos cœurs et nos âmes et nous rassemblent sans que nous comprenions complètement pourquoi. »
Une ovation, des cris d’accueil plus qu’enthousiastes, ce sont les 15 premières secondes sonores qui s’échappent, retnetissent, de cet enregistrement réalisé en public qui ont le mérite de vous immerger, immédiatement, dans l’ambiance, ô combien festive des concerts estivaux en plein air !
Une toute première nappe mélodique « celtisante »… puis la voix, la divine, la puissante, l’enjôleuse voix de Loreena qui porte, au dessus de la marée humaine, le premier chant, intitulé «Searching For Lambs».
C’est, d’entrée, saisissant ! L’icône canadienne parvient à sublimer encore, la, déjà, très jolie version que nous connaissons du groupe de rock anglais STEELEYE SPAN, parue en 1989, sur son album « Tempted and Tried ».
Pour cette mélodie d’ouverture, aux premiers plans et en réponse, les deux « romances » de la chanteuse et du langoureux, sensuel, violoncelle de Caroline LAVELLE vous entrainent d’emblée dans un onirique voyage, et cela parait paradoxal, autant intime que très largement partagé !
Comme nous, l’assistance semble subjuguée et marque, lorsqu’en toute fin de pièce, le violoncelle s’évanouit, un court mais significatif silence, avant de redoubler d’approbation.
Quelle entrée en scène !
Puis, en piste 2, Loreena saisit sa harpe bien-aimée, pour interpréter, « Mary and The Soldier », histoire déjà mise en musique, en 1976, par Andy IRVINE et Paul BRADY. Dans un rythme plus lent, Loreena nous narre la rencontre entre Mary et un soldat en parade, l’échange de leurs regards qui laissent entrevoir un avenir commun possible, aux lendemains de la guerre.
Come all you lads of high renown That will hear of a fair young maiden And she roved out on a summer's day for to view the soldier's parading They march so bold and they look so gay The colours fine and the bands did play And it caused young Mary for to say « I'll wed you me gallant soldier » [.../…] | Venez tous, gars de grande renommée, Vous qui entendez parler d'une belle jeune fille Et elle est partie un jour d'été ppour voir le défilé des soldats. Ils marchent si audacieusement et ils ont l'air si gais Les couleurs sont belles et les groupes ont joué Et cela a amené la jeune Mary à dire « Je t'épouserai, mon vaillant soldat » [.../…] |
Au-delà de la « cristallinité » et de l’extrême souplesse vocale de la chanteuse qui abonde la ligne mélodique, nous percevons, dans son chant, une réelle interprétation qui rompt le cours ce qui pourrait apparaitre comme une simple ritournelle. Les arrangements, violon, violoncelle… et le whistle de Cait WATSON contribuent, également8, à diversifier la pièce.
Puis, figurant en deuxième titre de son opus « The Wind the Shakes The Barley », publié en 2010, Loreena reprend, ici, « On A Bright May Morning ». Si cette version live demeure proche de celle, alors, enregistrée en studio, la voix atteint, peut-être, avec sa pleine maturité, plus de sensibilité interprétative. Les délicats « ponts » de whistle de Cait WATSON, ajoutent à l’émotion.
Nous quittons les dernières notes évanescentes de ce morceau, pour changer de rythme et retrouver un autre traditionnel qui ouvrait, ce même album « The Wind the Shakes The Barley ».
Voici « As I Rover Out ». Le banjo d’Errol FISHER, l’accordéon de Miriam FISHER, le bodhràn de Romano DINILLO accentuent le tempo dansant et dans la progression du morceau, le chant de Loreena se fait, de plus en plus, interpellant, suscitant, même, le chorus.
Prolongeant ce climat dansant, structuré en deux parties, nous entendons, à présent, le premier medley instrumental, un bon reel traditionnel irlandais, titré « Custom Gap » qui par sa frénétique accélération, conduite par whistle et violon, vous fera, au moins, taper du pied et, mieux encore, vous lever et danser.
Piste 6… Dès les premières notes de harpe et whistle, tout en ensorceleurs « pleins et déliés », vous reconnaîtrez, immédiatement, cette pièce traditionnelle que Loreena McKENNITT avait enregistrée, en 1991, sur son CD « The Visit ».
« Bonny Portmore » est une chanson traditionnelle irlandaise qui déplore la disparition des vieilles forêts de chênes d'Irlande, en particulier, celle du grand chêne de Portmore, où l'arbre ornemental de ce lieu situé près de Portmore Lough, dans le comté d'Antrim (Province d'Ulster - Irlande du Nord), tombé lors d'une tempête en 1760, a vu son bois débité et utilisé, notamment, pour la construction navale.
Cette présente interprétation scénique reste proche de la version studio, avec, toutefois, nous semble t’il, une ligne vocale plus timbrée et, sur « lie de harpe », un duo chant et violoncelle plus étroit, plus marqué, plus intense. Une fois, encore, dans une intimité, largement collective, voici une superbe version.
Suivant, baigné d’un savoureux élixir de guitare, whistle, violon, violoncelle, le deuxième instrumental du programme, titré« Greystones », composé par Cait WATSON et dédié à la ville irlandaise du même nom située dans le comté de Wicklow, voici, en 8ème piste, « The Star of the County Down ».
Initialement enregistrée, en 2010, en 5ème position de l’album « The Wind That Shakes the Barley », « Star of the County Down », littéralement, « Étoile du comté de Down », est une ballade irlandaise dont les paroles ont été écrites par Cathal McGARVEY, poète irlandais du début du XXème siècle.
L'histoire, qui se déroule à Banbridge, dans le comté de Down, raconte l'engouement d'un jeune homme pour la belle Rosie McCANN.
Near Banbridge Town in the County Down, One morning last July, Down a bóithrín green came a sweet cailín And she smiled as she passed me by She looked so sweet from her two bare feet To the sheen of her nut-brown hair Such a winsome elf, I'm ashamed of myself For to see I was staring there [../..]
| Près de la ville de Banbridge dans le comté de Down, Un matin de juillet dernier, Sur un vert chemin est venue une délicieuse jeune fille, Et elle a souri en passant devant moi Elle avait l'air si douce avec ses deux pieds nus, Et l'éclat de ses cheveux châtains, Un elfe si séduisant, j'avais honte de moi, Pour voir, je regardais là. [../..]
|
Dans cette version scénique, la voix de Loreeana se fait plus narrative, enthousiaste, lyrique, poétique. Elle semble nous conter l’anecdote qui tisse, habituellement, ce genre de ballade irlandaise, une ambiance colorée, pastorale, festive, amplifiée par les jeux du banjo et du whsitle et les reprises de phrasés, en chorus.
Avant-dernière plage de ce fort vivant, dense, varié et vibrant opus ; one, two, three, four !...
Troisième instrumental, avec « Salvation Contradiction », un medley de « Salvation reel », composé par Simon BRADLEY et un traditionnel, « The contradiction reel », tous deux arrangés par la formation accompagnatrice, «THE BOOKENDS.
Une première partie décontractée, une courte césure, puis, les percussions du bodhràn et quelques ponctuations vocales du groupe qui entrainent les claquements de mains du public, afin d’amorcer un obsessionnel et joyeux reel qui déchaine cris et danse sur les directives du véloce violon d’Errol FISHER. Nous croyons, un instant, sur cette frénésie mélodique et rythmique, en rester là…
Mais un dernier medley nous attend, semblable à un générique de fin, avec une partie instrumentale, dénommée, « Sí Bheag, Sí Mhór », où semblent venir saluer, « dans l’ordre d’apparition sur scène », la harpe de Loreena, le whistle, le violoncelle, le violon, la guitare, le bodhràn de ses musiciens qui, vous le constaterez, ont plus qu’enjolivé ce délicieux disque.
Mais comment, à grands regrets, quitter, ce magnifique concert rétrospectif, sans entendre… et, plus exactement, écouter, une dernière fois sur ce CD, « la grande voix féminine celtique canadienne ».
Aux dernière notes de la première séquence de cette ultime pièce, presqu’en « fondu enchainé » et dans le souffle vient, effectivement, se glisser l’émotionnel chant de l’artiste qui, comme une déferlante, immédiatement, s’amplifie, pour nous livrer un vibrant « Wild Mountain Thyme ».
En solo, pour le premier couplet, avec les chœurs, pour le deuxième, phase durant laquelle on distingue, déjà, parmi le groupe, le chant de James KEELAGHAN qui, avec sa voix chaleureuse et bien timbrée, assure, à lui seul, le troisième couplet, précédant, ainsi, une dernière patrie collégiale partagée entre l’âme collective des chœurs et du public, ainsi que celle du violoncelle et un parfait duo Loreena et James, relayé, in fine, par un ample chorus vocal et instrumental… avant les dernières notes suspendues de la Diva…
Su-per-be !
Loreena mentionne la participation inattendue de cet auteur-compositeur-interprète canadien, James KEELAGHAN, au sein de son texte de présentation interne à la jaquette qui accompagne « The road back home » :
« Comme lors de ce premier Festival folklorique de Winnipeg, ces représentations se sont terminées avec « Wild Mountain Thyme ». Un ami de longue date, James KEELAGHAN, nous a rejoints sur cette chanson, comme il l'avait fait à l'époque de Winnipeg »
For the summer time is coming And the trees are sweetly blooming And the wild mountain thyme Blooms around the purple heather Will ye go Lassie, go And we'll go all together To pull wild mountain thyme All around the purple heather Will ye go Lassie, go […/…] | Puisque l'heure d'été arrive Et les arbres fleurissent doucement Et le thym sauvage des montagnes Fleurit autour de la bruyère violette Iras-tu Jeune fille, vas-y Et nous irons tous ensemble Pour arracher le thym sauvage des montagnes Tout autour de la bruyère violette Iras-tu Jeune fille, vas-y […/…] |
Contrairement à ce que l'on croit fréquemment, « Wild Mountain Thyme », également connue sous les titres « Purple Heather » et « Will You Go Lassie, Go », est une chanson folk originale enregistrée, pour la première fois, en 1957, par Francis McPEAKE. Il ne s'agit donc pas d'une chanson traditionnelle.
Elle a fait l'objet de très nombreuses reprises, dont, en étant fort parcellaire, par Joan BAEZ, THE BYRDS, Marianne FAITHFULL, Van MORRISON, Rod STEWART et… « Un auteur-compositeur-interprète écossais emprunt de celtisme » (Notre archive) que nous affectionnons, particulièrement... Mark KNOPFLER.
L’a joutant en dernière plage de ses compositions, sur l'album « A Shot at Glory » (2001), huitième bande originale de film sortie en 2002 et composée par ce singulier et véloce guitar-hero, ex-leader de DIRE STRAITS, ce titre fait partie de la musique du film « Un but pour la gloire » de Michael CORRENTE (2000).
Hommage à des temps, indiscutablement, plus sereins, le nouvel opus de Loreena McKENNITT, « The Road Back Home », est, tant techniquement, nous l’avons souligné plus haut, qu’artistiquement, un excellent enregistrement, chaleureux, vivant, solaire.
Bien que largement partagé par les très nombreux et, vous l’entendrez, fort réactifs publics estivaux des festivals, certes, communautaire, il apparaît, in fine, intime, quasi-familial.
Environné du son plus ouaté, plus sec des applaudissements nourris et des festives et amples ovations captées en extérieur, plus qu’en salles, vous êtes, a contrario, littéralement, immergés dans la brillance vocale et instrumentale de « McKENNITT et son groupe ». Cet esthétique contraste ajoute à l’intérêt, la véracité, de cet exceptionnel « live ».
S’agissant e de Lorena McKENNITT, Il est superfétatoire de vous conseiller, plus que vivement, l’acquisition cette nouvelle page discographique. Celle-ci apparait comme essentielle pour cette artiste, depuis, récompensée par plusieurs disques d’or, de platine, de multi-platine dans quinze pays et quatre continents, qui n’a rien oublié de ses primes sensations et intérêts artistiques, fondements de la carrière internationale, plus World-music, que nous lui connaissons et que, comme vous, certainement, nous aimons tant… et depuis si longtemps !
Paru en Compact-Disc, mais aussi, en vinyle 33 tours, ce qui peut, encore, ajouter à la qualité sonore, grâce à l’analogique et à l’aspect rétrospectif du projet, ancré dans une période où l’esthétique du disque microsillon 30cm était roi, vous reconnaitrez facilement, dans les bacs de vos distributeurs culturels habituels, baigné d’ombre et de lumière, le visuel de la jaquette conçu à partir d’une peinture, dénommée « Allihies Parish », que nous devons à l’artiste américain, Barrie MAGUIRE (Voir site) qui peint, notamment, l’Irlande et l’Ecosse.
Avec « The road back home », laissez-vous, une fois nouvelle, ravir, transporter, charmer, enjôler par Loreena McKENNITT qui, au travers de sa musique imprégnée de douceur et de mystère ou plus rythmée, voire dansante, nous propose, plus qu’un simple album de reprises enregistrées en public, mais avec des interprétations différentes et des inédits, un authentique nouveau disque dont on ne doit pas se priver.
Gérard SIMON
Illustration sonore de la page : Loreena McKENNITT - "Searching For Lambs" [Live] - Extrait de 01:00.
Le site officiel de Loreena McKENNITT : (Voir site) .
D'autres extraits sonores sur Culure et celtie, l'e-MAGazine (Voir site) .
Les titres du CD de Loreena McKENNITT - "The road back home" :
01. Searching For Lambs [Live] - 03:32.
02. Mary and The Soldier [Live] - 04:04.
03. On A Bright May Morning [Live] - 04:33.
04. As I Roved Out [Live] - 04:54.
05. Custom Gap (Medley) [Live] - 03:56.
06. Bonny Portmore [Live] - 03:42.
07. Greystones [Live] - 03:32.
08. The Star Of The County Down [Live] - 03:42.
09. Salvation Contradiction (Medley) [Live] - 04:22.
10. Si Bheag, Si Mhor / Wild Mountain Thyme (Medley) [Live] - 06:15.
Durée totale : 42:32.
CD de Loreena McKENNITT - "The road back home".
Parution : 8 mars 2024.
Production : Loreena McKENNITT (Voir site) .
Label : Quinlan Road Limited (Voir site) .
Distribution : Outhere Distribution (Voir site) .
Référence : QRCD121.
© Culture et Celtie
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