Après avoir échoué par deux fois à obtenir les financements « IDEX », La COMUE « Université Bretagne-Loire » (UBL) enregistre un nouveau revers avec le retrait du CNRS. La recherche serait-elle donc condamnée à l'échec en Bretagne, en Anjou et dans Le Maine ? La qualité des formations et des projets n'est pourtant pas en cause. Le problème vient de la structuration et de la lisibilité : d'un point de vue géographique, comme en termes de dynamiques de travail, l'UBL manque de cohérence. L'Union démocratique bretonne avait alerté dès le départ sur une erreur fondamentale : croire que le « plus grand » fait gagner en attractivité et en efficacité. C'est bien ce présupposé idéologique, hélas classique en France, qui a amené la recherche bretonne à se noyer dans un « Grand Ouest » vague, s'étendant de Brest au Mans, illisible à l'international, et visiblement inadapté à une coopération de long terme. Que de temps perdu, que d'énergie dépensée en vain ! Il est temps d'arrêter les frais.
L'Union démocratique bretonne appelle à renoncer au projet raté d'Université du Grand Ouest qu'incarne l'UBL, et à revenir à une coopération plus resserrée, mais aussi plus cohérente et plus lisible, en reprenant le projet d'Université européenne de Bretagne et en l'ouvrant aux établissements d'enseignement et de recherche de la Loire-Atlantique.