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- Communiqué de presse -
PLF 2025 : Non au matraquage des collectivités locales, oui à l’autonomie !

Le projet de loi de finance présenté par le gouvernement Barnier prévoit une contribution  des 450 plus importantes collectivités locales à la réduction de la dette publique de la France d’un montant astronomique. Au premier chiffre de cinq milliards qui a circulé s’ajoutent un certains nombre de dotations gelées ou à la baisse ainsi que […]

Par pour UDB le 25/10/24 1:13

Le projet de loi de finance présenté par le gouvernement Barnier prévoit une contribution  des 450 plus importantes collectivités locales à la réduction de la dette publique de la France d’un montant astronomique. Au premier chiffre de cinq milliards qui a circulé s’ajoutent un certains nombre de dotations gelées ou à la baisse ainsi que la hausse de quatre points du taux des cotisations de retraite sur les salaires des agent·es des collectivités territoriales, ce qui en fait hisse le niveau final entre 8,5 et 9 milliards d’euros, d’après Philippe Laurent, vice-président de l’Association des maires de France.

L’Union démocratique bretonne dénonce cette mesure injuste qui fait porter une menace sans précédent sur les capacités de fonctionnement et d’investissement de collectivités concernées  et donc sur les solidarités et la cohésion sociale auxquelles elles contribuent.

L’UDB tient à rappeler que les collectivités, contrairement à l’Etat, votent tous les ans des budgets de fonctionnement à l’équilibre et assurent 70% des investissements publics civils pour un endettement correspondant à seulement 8% de la dette publique. Leur faire porter la responsabilité de cette dette comme le fait le gouvernement est inacceptable. C’est en fait l’aveuglement idéologique d’Emmanuel Macron et de ses gouvernements qui, de baisses d’impôt en allègements de cotisations pour les entreprises, a conduit à cette situation.

De plus,  le choix de ne viser que les 450 plus grandes collectivités, sans tenir compte de leur situation réelle – au delà d’un vingtaine d’entre elles qui seraient exemptées – est  absurde, tout particulièrement pour les conseils départementaux dont beaucoup sont déjà en grande difficulté . Comme l’a rappelé la Cour des comptes à deux reprise ces deux dernière années, ceux-ci son confrontés à la fois à une forte diminution de leurs recettes du à l’effondrement du marché de l’immobilier et donc de la taxe incluse dans les frais de notaires, et à une forte progression de leur dépenses du champ social : protection de l’enfance, handicap et dépendance, insertion (RSA). Celles-ci ont doublées en vingt ans ! Le vote de ce projet de loi de finances conduirait plusieurs dizaines de départements à être en déficit et donc à ne plus pouvoir continuer à poursuivre ses politiques essentielles et obligatoires à destination des plus fragiles. C’est inacceptable

Ce modèle de financement des collectivités, reposant sur des recettes dépendant du marché et du bon vouloir de l’Etat à travers des dotations qui sont loin d’être à la hauteur des compétences transférées n’est pas soutenable. C’est le résultat de la politique de recentralisation menée par les Gouvernements d’Emmanuel Macron depuis plusieurs années.

L’UDB réclame une véritable autonomie fiscale pour l’ensemble des collectivités locales leur permettant de décider démocratiquement de leur recettes pour financer les dépenses correspondant à leurs compétences et porter des politiques volontaristes dans des domaines partagées comme la culture, le sport ou les langues régionales.

Au-delà, l’UDB poursuit son combat pour une évolution institutionnelle, en dotant notamment la Bretagne réunifiée d’une Assemblée de Bretagne, continuant en cela à porter la revendication d’une véritable autonomie politique pour la Bretagne dans une France fédérale et réellement décentralisée.

L’article PLF 2025 : Non au matraquage des collectivités locales, oui à l’autonomie ! est apparu en premier sur UDB.

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Vos 4 commentaires
Brocélbreizh Le Samedi 26 octobre 2024 17:55
Comme vous le savez, droites et gauches sont les héritières des socialismes vainqueurs de la révolution française, aujourd'hui idéologiquement et viscéralement anti-fédéralistes.
A chaque fois que vous vous présentez comme fédéraliste mais courbez l'échine dès le premier tour de diverses élections, vous vous ridiculisez.
Vous renforcez les jacobins locaux, même ceux qui en appellent à l'État dès que cela chauffe dans leurs propres villes où ils sont mal-élus et néanmoins en "responsabilité".
Ils manquent de clairvoyance et demeurent apathiques, vissés dans leur religion d'état qui décline inexorablement. Vous les soutenez pourtant (y compris de fieffés Robespierristes comme Mr Mélenchon et sa horde de petits moutons agités mais bien dociles en fin de compte : culte du chef oblige...)
Inconséquence et surendettement sont des risques pour notre démocratie.
Vous décrédibilisez en outre le RPS dans son ensemble car cette organisation frôle péniblement le 1% à chaque élection et ne regroupe même pas l'ensemble des forces fédéralistes en France. Ni fait- ni à faire d'ailleurs puisque le % de citoyens à tendance fédéraliste ne peut raisonnablement pas être autour de 1%, même en France…
Il est temps de regarder objectivement le désamour des Bretonnes et des Bretons envers le plus vieux parti de France qui conserve coûte que coûte son logiciel obsolète.
Communiquez sur la droite et la gauche si cela vous chante mais vous resterez les seuls à croire que ces "valeurs" transcendent le fédéralisme !
Socialismes français et conservation des taxes et recettes sont antagoniques : cela amène des propos contradictoires et peu crédibles qui sont un autre frein à l’avènement d'une république fédérale et à votre crédibilité auprès des électeurs.
A mes yeux, vous êtes porteurs depuis 50 ans d'un jaco-fédéralisme(le régionalisme ?) enchainés par une histoire subie que je décrirais simplement comme le complexe politique du Bezen Perrot.
(1) 
Anne Merrien Le Dimanche 27 octobre 2024 20:13
L'UDB s'aligne sur les élus des autres partis, en alimentant le mythe du référendum départemental organisable par l'Etat. La carte des régions étant une compétence de l'Assemblée nationale, seul un référendum national est possible, donc indivisible. De son côté, le Conseil départemental peut légalement demander à changer de région (et non produire des vœux pour faire croire qu'il subit la situation). Si la population de la Loire-Atlantique n'a jamais été appelée à se prononcer sur cette demande de changement de région, ce n'est pas la faute de l'Etat, puisque cela est de la compétence exclusive des départements. Et ne surtout pas se référer à la consultation sur l'aéroport de NDDL : ce vote a été organisé sur la base du Code de l'Environnement, ce qui n'a rien à voir avec la Réunification de la Bretagne.
(1) 
jakez Lhéritier de Sant Nazer Le Jeudi 31 octobre 2024 11:39
Pour des listes aux municipales autonome,fédéralistes,humanistes..en 2026.sans lien,avec les partis hexagonaux qui nous colonisent toujours.
Le peuple breton n'a pas à être consulté sur sa situation catastophique liée à la séparation imposée par les états majors parisiens et intégristes français.
.Faut arrêter de soutenir cette voie là....c'est nous envoyer vers des actions extrèmes!
La Normandie a été unifiée sans référendum,consultation....!
Il faut un statut politique ambitieux pour la Bretagne, dans l'interceltisme,dans l'Europe.Un statut qui sert de base de lutte diplomatique,à l'ONU,à Bruxelles.
Etre reconnu comme un peuple qui veut une autre destinée que d'être humilié par la France et ses relais .
Les syndicats devraient aussi se restructurer sur la base de régions cohérentes.
Se battre pour la suppression de deux niveaux du mille feuilles territorial.les planques les pantouflages les cumuls Retraite emploi des militaires,des hauts fonctionnaires
Constituer une table ronde des organisations bretonnes politiques démocratiques pour l'Union de nos Combats Bretons sans clivages intolérants,comme le montrent les partis français.
RV au 16 Novembre
(0)  Envoyer un mail à jakez Lhéritier de Sant Nazer
De Anne Merrien à jakez Lhéritier de Sant NazerLe Vendredi 1 novembre 2024 20:46
Le Conseil départemental n'a jamais demandé à changer de région. Les états-majors parisiens ont bon dos. Les élus nantais sont pour le grand ouest depuis plus d'un siècle. Ils ont réussi à convaincre les élus rennais (Rennes ayant aussi une position centrale en cas de fusion des deux régions) et même les élus brestois (allez savoir pourquoi). Si les élus bretons souhaitaient la Réunification, elle serait faite depuis longtemps. Le seul recours, c'est de faire voter l'électorat de la Loire-Atlantique. L'Europe n'est pas une solution : elle ne peut pas réunifier la Bretagne contre les élus bretons. Pourquoi les Bretons élisent-ils des gens opposés à la Réunification ? Parce qu'on leur dit que tout est la faute de Paris.
(0)
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