MacDo de Quévert , six ans et demi après : où en est la réflexion de Monsieur Charles Josselin ?
Communiqué de presse de la Coordination Anti-Répressive de Bretagne Lorient, le 19 octobre 2006.
Suite à l’explosion mortelle de Quévert survenue le 19 avril 2000, Monsieur Charles Josselin avait déclaré à la Fête de la Rose tenue le 1er mai 2000 à Saint-Brieuc (quotidien régional « Ouest-France », page 2, rubrique « politicorama », mardi 2 mai 2000) qu’il estimait « la part de doute infime, c’est bien le terrorisme breton qui a effectué le premier le saut de la mort », reprenant ainsi l’expression du quotidien de l’extrême-droite espagnole « ABC ». Début mai 2000 se déclenchait une vaste rafle. Plusieurs personnes étaient mises en examen dans le cadre de l’instruction ouverte. Les quatre militants jugés en mars 2004 pour « complicité » dans l’Affaire de Quévert étaient acquittés pour Quévert. Le parquet a fait appel contre trois de ces acquittements ; le quatrième acquittement est donc devenu définitif. Aucune date n’est encore fixée pour ce procès en appel. Six ans et demi après l’explosion mortelle de Quévert, suivie très rapidement d’arrestations et de mises en examen, il n’y a donc toujours aucune solution définitive à cette tragique et mystérieuse affaire. Par un courrier adressé à Monsieur Charles Josselin le 26 avril 2006, nous lui avions demandé où il en était dans ses réflexions à ce sujet. Il ne nous a jamais répondu… Nous l’invitons donc à relire « L’esprit des lois » de Montesquieu qui affirmait l'existence de trois pouvoirs qui sont " la puissance législative, la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens, la puissance exécutrice de celle qui dépendent du droit civil " et qui préconisait leur séparation.
Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne Le porte-parole Claude Le Duigou