Yaouank porte bien son nom. Les jeunes constituent les trois quarts des personnes présentes, avec un goût pour la danse et la fête certains. Payer douze euros pour passer le plus clair de son temps dehors avec les copains pour boire une bière et fumer peut paraître étrange, mais bon ...
Le service d'ordre est conséquent, les contrôles nombreux aux entrées, dans le bus qui emmène pour un trajet de plus d'un quart d'heure des flopées de jeunes du centre ville de Rennes à l'immense salle du côté de Bruz. Pas de nuisances dans le centre ville, les Rennais peuvent dormir tranquilles.
Stands contre les nuisances sonores, Tamm Kreiz qui filme des petites scènes avec les participants, verres recyclables, redadeg et assos culturelles rennaises, rien ne manque. Dans la salle, les projecteurs et les écrans géants sont à l'échelle des vieilles charrues ou du festival de Lorient. Les artistes sont tout petits sur la scène alors les cameramen et les camerawomen se pressent de montrer au public des gros plans de leur technique d'archet ou des détails de leurs costumes et ils n'oublient pas de faire descendre dans la foule des perches pour que tout le monde "passe à la télé"...
Gigantisme, impressionnant fest-noz comme il en existe peut-être un ou deux en Bretagne par an (Lorient, Quimper ?), que de moyens mis en oeuvre pour promouvoir la musique bretonne et celtique, avec un plateau très varié allant du bagad de Locoal Mendon aux Sonerien Du en passant par Kreiz Breizh Akademi, et tant d'autres ! ...