Manifestation pour la réunification : retour sur une après-midi violente
Alors qu’environ 1 000 personnes se sont retrouvées samedi 12 octobre dans les rues de Nantes pour demander la réunification de la Loire Atlantique à la Bretagne administrative, des heurts ont éclaté, blessant gravement un militant de l’association Bretagne Réunie. Le point avec les témoins oculaires.
Par la rédaction pour ABP le 17/10/24 19:10
Alors qu’environ 1 000 personnes se sont retrouvées samedi 12 octobre dans les rues de Nantes pour demander la réunification de la Loire Atlantique à la Bretagne administrative, des heurts ont éclaté, blessant gravement un militant de l’association Bretagne Réunie. Le point avec les témoins oculaires.
Le PNB, groupuscule d’extrême droite, s’invite dans le cortège malgré les consignes claires des organisateurs
Repérés avant le démarrage de la manifestation, des membres du PNB ont été pris à partie par les organisateurs. Ceux-ci leur rappelant que leur mouvement d’ultra droite n’était pas le bienvenu dans cette manifestation. Après ces échanges, polis mais fermes, les membres du PNB se sont éloignés… Pour revenir cependant prendre la queue du cortège au démarrage de la marche, et profitant de l’absence d’un service d’ordre. Un fait loin d’être isolé : les groupes extrêmes s’invitent en effet de plus en plus souvent dans des manifestations diverses (agriculteurs, gilets jaunes…) sans y être les bienvenus.
Équipés d’une banderole qu’ils n’ont pas tardé à déployer, les membres du PNB ont été immédiatement repérés par Florian Le Teuff, élu à la ville de Nantes. Celui-ci s’est interposé et dit s’être pris plusieurs coups au visage. Ayant porté plainte dans la foulée, le rapport de police ne mentionne cependant aucune trace de coup ni blessure.
Des Black Bloc dans le cortège
Il en est malheureusement un qui n’est pas sorti indemne de ces altercations : Jean-François Morvan, militant de longue date, et notamment connu pour son investissement dans le réseau Diwan, actuel membre du conseil d’administration de Bretagne Réunie, faisait partie du groupe d’organisateurs à s’être immédiatement mobilisé face à l’altercation entre l’élu et les membres du PNB.
« On a alors vu trois mecs arriver avec des masques de type black bloc », relate un témoin dans Ouest France du lundi 14 octobre. Tout de noir vêtus, masqués et équipés de gants coqués, les trois individus ont tout de suite adopté un comportement violent, et une bagarre a éclaté avec le PNB. Voulant s’interposer, Jean François Morvan a été victime de coups d’une violence inouïe de la part d’un des trois individus masqué. Bilan : quatre côtes et deux dents cassés, visage tuméfié. Le militant était plongé dans le coma à l’arrivée des secours , qui l’ont immédiatement mis sous oxygène, puis morphine. Resté sous observation du samedi 12 au mercredi 16 octobre, il reprend peu à peu des forces.
Les trois individus ont pris la fuite. L’un d’eux, jeune homme de 25 ans, a tout de même été interpelé par la police puis relâché, faute de preuve de son implication dans l’agression. Des analyses des vidéos surveillances sont en cours.
Une polarisation des extrêmes intolérables, dénonce l’association
Cet évènement révèle une récupération intolérable des causes bretonnes par les extrêmes, de droite comme de gauche. Ceux-ci utilisent les évènements organisés par des associations dévouées à la défense de notre culture pour cogner sur le camp d’en face, et au passage faire porter la responsabilité de leurs agissements aux organisateurs. Espérons que les membres des associations amies et portant la réunification comme objectif sauront faire la part des choses, et s’allieront pour que de tels débordements n’aient plus lieu.
Votre communiqué comporte une erreur factuelle : aucun membre du PNB n'a été pris à partie par les organisateurs et personne ne leur a demandé de partir avant le cortège, alors que leur présence était connue (ils ne se sont pas cachés) dès le début dans le rassemblement. Les échanges "polis mais fermes" que vous mentionnez sont une pure affabulation, inventée par Le Teuff lui-même vu qu'il a été le premier à évoquer ces échanges inexistants. De plus, la présence de celui-ci a été manifestement pacifique : je les a vu échanger avec les uns et les autres sans agressivité, et durant le cortège ils ont reçu des coups, des insultes et des menaces de la part de Florian Le Teuff (qui avait, pardonnez mon expression, le visage d'un homme fou de rage et de haine) et des black blocs que vous mentionnez, coups auxquels ils n'ont pas répondu. Lorsque Jean-François Morvan a été blessé, il ne cherchait pas à séparer des bagarreurs : il cherchait à éloigner des gauchistes véhéments qui se montraient de plus en plus agités et violents face à un groupe nationaliste qui n'a agressé personne. Ce n'est pas un hasard si il a été blessé par "l'ultragauche" et non par "l'ultradroite", et en conséquence, en tant que témoin je trouve que les renvoyer dos à dos est absolument irresponsable. Ewen ar Prat, témoin oculaire
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De Loïc Plus à Ewen ar PratLe Vendredi 25 octobre 2024 22:11
Dans d'autres contextes que la manifestation j'ai vu FLT dans cet état.
Pa r ailleurs Bretagne Réunie est d'une naïveté ...
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LA New Le Vendredi 18 octobre 2024 08:49
Quelques extrémistes, mois de dix en réunissant l'extrême droite et l'extrême gauche, une poignée d'imbéciles. Comme l'on pouvait s'en douter, cet incident fait la une, et parfois seulement cet incident sans évoquer ce qui est important. Et c'est le reste dont il convient de parler. Au-delà de la demande elle-même de la Réunification, il y a l'aspect purement démocratique, faut-il rappeler l'ancienneté de la revendication, et plus récemment les 105 000 signatures ? Ce long combat, comme l'a dit Paul Molac à la tribune ce jour-là, faisant allusion à notre petit nombre, emmène parfois moins de monde...avant d'en emmener plus. Il ne faut pas oublier que nous sommes le pot de terre, je souhaite que de cette terre nous en fassions un terreau fertile, pas une simple résonance devenue une habitude. Je me suis posé la question en arrivant à Nantes, faut-il organiser un tel non - évènement, faut-il prendre le risque d'être un petit nombre et faire sourire la minorité qui défend la région bidon ? Je ne crois pas, je pense que toute manifestation pour la réunification doit s'accompagner des moyens pour la réussir comme en 2014 où nous étions 40 000. Sans les bras, sans les réponses d'un monde culturel qui a été absent, sans aller frapper aux portes, c'est contre-productif.Certes la période est particulière, le monde s'attriste devant tellement de problèmes mais la cause rend d'autant plus cela nécessaire, il faut se donner les moyens de faire car ce combat est très lourd de sens et les personnes qui le savent sont plus nombreuses qu'on ne l'imagine.
De Pcosquer à LA NewLe Vendredi 18 octobre 2024 19:55
Les gens ne comprennent rien ou ne veulent pas comprendre...
Mon père disait "qu'avoir tord et le reconnaître est trop pour la même personne.." C'est ainsi que nos anciens nous on menti sur la langue Bretonne... Et quand certains d'entre-eux se font piéger ils s'en vont honteux ou hurlent au mauvais breton des plus jeunes... Bref, ils ont dissimulé derrière cette critique qui n'a finalement aucun sens véritable, leur choix négatif de réduire à rien l'héritage de leurs propres enfants. Ils ont souffert? Sans aucun doute, mais certains d'entre eux, pas plus riche et de même condition sociale, ont tout fait, eux, pour la préserver, quand le plus grand nombre n'a même pas voulu essayer de modifier leur attitude dans les années 80 en trouvant dans l'image changeante de la langue de quoi retrouver leur dignité... Hé bien même pas...ils n'ont même pas daigné s'intéresser aux efforts des plus jeunes... Rien! Sauf, l'orgueil qui l'emporte toujours ou presque, car il faut un certain courage pour avouer son erreur, la honte là encore qui aurait égratigner les égos . En définitive, c'est plus simple de nier... Sauf qu'à force de comprendre, on y parvient finalement, il faut juste prendre le temps... Le résultat de cette stupide prise de position est une éducation à l'argent devenue une consommation outrancière et déraisonnée de nos jeunes générations. Tout ce qu'il faut pour éloigner un peuple de ses origines. Je conseille à tous les lecteurs de voir l'épisode, réécrit pour le cinéma: "Astérix et Obélix et le Domaine des Dieux"; Ce film résume en un SEUL mot la descente aux enfers de l'identité bretonne. Allez le voir, ce mot saute aux yeux et aux oreilles.
Quand après avoir vu ce film conçu pour les petits? Peut-être mais, aussi et surtout pour les naïfs inconscients et dangereux de l'uniformisation, chacun pourra comprendre que seule la culture locale à l'échelle d'un vrai peuple et non pas d'un état-nation, a un véritable avenir... Astérix et Obélix nous le rappellent bien...
Je pense que cela explique en partie votre amertume.
Et pourtant, qu'il est facile aujourd'hui de clamer haut l'échec patent du système France dans tous les domaines jusqu'à la ruine: quand on est responsable de 3200 Milliards d'euros de dette... Je ne sais pas moi, on ne la ramène plus il me semble, et on donne mandat, sans condition aucune, aux anciennes Provinces pour qu'elles puissent s' auto-gérer. Une autre idée?
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De J. Christ. Siou à LA NewLe Vendredi 18 octobre 2024 20:52
Bravo ! Situation et constat parfaitement résumé.
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De Léon-Paul Creton à LA NewLe Samedi 19 octobre 2024 09:02
LA New, ou bien vous avez l’extrême naïveté de primo militants sincères et exaltés et vous ne voyez pas la réalité de l’état de ce qu’est devenu le « Peuple BRETON » ! Ce qu’il a été est mort, assassiné, dépouillé, dilué, édulcoré, remplacé, et effacé des mémoires, falsifiées, du plus grand nombre ! Et il n’y a pas de voie perceptible de sortie dans tout ce qui est offert, promis aux Bretons rescapés !!!
De la situation actuelle, ne pas en faire le bilan objectif, ne pourra jamais suscité les « réactions » nécessaires qui pourraient sauver une forme consistante de ce qui serait encore « une communauté bretonne » avec ses projets d’avenir propres basés sur tous ses atouts recensés Géo-Historiques en tout domaine qui fait une société moderne viable, et mieux si possible !
Se baigner dans une Fontaine de Jouvence peu nous réactiver, nous régénérer, la vouloir et la rechercher. Mais vouloir se concevoir Phénix renaissant de ses cendres, ou prétendre le vouloir, en ne sortant pas résolument du bain dissolvant permanent de la politique et de « covilisation » française, est une erreur, une faute et pire encore un mensonge/trahison en laissant croire qu’en restant barboter durant les ultimes décennies utiles, dans les composants nocifs du bain quotidien délétère, nous pourrions sinon renaître, avoir bonne mine ! ILLUSIONS !!!
Il faut cesser de se leurrer, de tromper, regardez le Monde actuel en face, regardez ce qui s’y développe avec la conscience de ce que vous-êtes devenu , là, ici, et maintenant !
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Ronan Courtial Le Vendredi 18 octobre 2024 10:04
Réflexe français ou camp du bien d'étiqueter les individus. Le Nationalisme Breton, et de tout temps, n'a que faire des étiquettes gôche ou droâte de la sanglante république fossoyeuse de l'autonomie Bretonne. Il me semble que le PNB ne roule ni pour le hamas, ni pour zelensky et pour l'instant n'est pas financé par la Chine, communiste?. Ce qui doit être tentant pour Pékin ( droâte,? gôche? ) qui n'a aucune sympathie pour les délateurs contre le PNB. Questions: Zelensky de droâte ou de gôche? Régiment kraken?Sinwar gôchiste? mais alors le FDLP... Macron de droâte? pour qui la gôche ne s'est pas abstenu... Le plus triste, de rire, de lire un feu Yann Goulet et ses héritiers, au service éternel de la droâte! Nous en revenons, toujours, au PNB.
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Robert Guibet Le Vendredi 18 octobre 2024 10:16
Les "gants coqués" sont une arme, il s'agit donc d'une tentative de meurtre, et malgré les circonvolutions de l'article, l'auteur de cette tentative de meurtre n'est probablement pas à la fois d'extrème droite et d'extrème gauche.
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Ch. Grollot Le Vendredi 18 octobre 2024 17:04
Florian Le Teuff est il complice de la tentative de meurtre dont a été victime Jean François Morvan ? Comme dans l'affaire Clément Méric, le fait que l'assaillant soit armé constitue le point de bascule... Et quel a été le rôle exact de la maire de Nantes dans cette brutale agression armée ?
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Anne Merrien Le Vendredi 18 octobre 2024 20:21
Pourquoi cette discrétion du monde culturel ? Parce qu'il est subventionné. Pourquoi toutes ces largesses ? Pour signifier que les PDL, on aurait tort de s'en priver. C'est une erreur cependant de se focaliser sur cet aspect culturel, car l'unité de la Bretagne n'est pas à chercher là. Les habitants de la Loire-Atlantique se savent Bretons, parce qu'il en est ainsi depuis onze siècles. Ce n'est pas une question culturelle, c'est une question d'histoire et de géographie. Insister sur des formes culturelles liées à la Bretagne bretonnante, ce peut même être contreproductif.
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De L A New à Anne MerrienLe Samedi 19 octobre 2024 09:24
Je me suis sans doute mal exprimé, je ne recherche pas le moins du monde des explications qui ne seraient que culturelles, je dis simplement qu'il est très contre-productif de faire sans se donner les moyens de réussir. Par ailleurs, la culture de notre pays est immense, un terreau que beaucoup de pays aimeraient posséder, ses acteurs ne peuvent ignorer les liens avec notre forte identité. La prochaine action qui se veut d'envergure doit être puissante et elle le sera d'autant plus si chacun se donne les moyens d'y participer. Comme je tentais de l'expliquer cela dépasse aussi largement l'unité de la Bretagne, c'est une manière de donner concrètement du sens au combat démocratique.
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De Pcosquer à Anne MerrienLe Samedi 19 octobre 2024 12:56
@Anne Merrien; Merci d'arrêter de taper sur la langue bretonne et la culture bretonne; c'est vous qui devenez alors contre productive.... En Pays Bigouden c'est 63 % de votants en faveur de la réunification et c'est dans la normalité des sondages. ( J 'ai effectué moi-même ce sondage au moment de la refonte des "régions") ; Alors non, les Cornouaillais et Léonards ne vivent pas dans leur monde... Mais, ils sont, eux et les Bretons des Pays de Loire, de l' Ille et Vilaine, comme des Côtes d'Armor pervertis par l'argent, le confort et les fausses promesses qui ne sont que chimères devant une réalité mondiale qui a sifflé la fin du rêve occidental: L'uniformisation c'est NON! Voilà la réponse du MONDE. Il est plus que temps d'intégrer cela dans le logiciel de la pensée Bretonne, ar buanañ ar gwellañ. D'où l'incapacité de l"'EMSAV , aujourd'hui en cécité intellectuelle.
Cette appétence que nous avons pour l'argent est le résultat d'une éducation familiale destructurée qui ne protège plus par manque de culture bretonne justement et qui se trouve dans l'incapacité de transmettre les valeurs propres au Peuple breton, comme elle est aussi le résultat d'une politique nationale qui n'a plus rien à offrir et qui est totalement vide de sens... Voilà le point commun qui plombe l'avenir des Bretons.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Samedi 19 octobre 2024 14:44
L'unité de la Bretagne, cela n'a jamais été la langue bretonne. Ce sont deux combats différents. Mais on a l'impression que la pétition des 100 000 a été utilisée pour ouvrir des classes bilingues, pour mettre du breton dans la vie publique. Les pétitionnaires n'avaient pas signé pour ça. Ni contre d'ailleurs. Ce n'était pas le sujet.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Samedi 19 octobre 2024 16:40
J'avais bien écrit quelques mots de soutien aux écoles Diwan, mais mon message a dû se perdre dans les tuyaux.
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De Job 44 à Anne MerrienLe Lundi 21 octobre 2024 11:32
Heureusement que "les formes culturelles liées à la Bretagne bretonnante", comme vous dites, étaient présentes ces dernières décennies pour faire vivre l'identité bretonne en 44. Elles étaient bien souvent les seules à lui donner de la visibilité. Sans elles, la vie culturelle locale dans beaucoup de communes de Loire-Atlantique aurait fini de passer à la machine et serait devenue en tout point identique à celle de la Mayenne ou de la Sarthe. Ce qui serait contre-productif, c'est d'interdire ces formes culturelles aux habitants de la Loire-Atlantique pour les enfermer dans des pratiques culturelles éteintes ou fantasmées depuis l'autre bout de la Bretagne.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Lundi 21 octobre 2024 22:02
(...) le Pays Nantais s'intègre parfaitement dans le contexte linguistique breton, chose qui ne transparaît pas dans les noms de communes. Il est d'abord ceint par une large bande exclusivement romane (...) ; vient ensuite une zone mixte dans laquelle la toponymie bretonne est bien ou très bien représentée ; enfin, la presqu'île guérandaise constitue un avant-poste de la Basse-Bretagne. Page 67 de Noms de lieux bretons du Pays Nantais (Bertrand Luçon). Comme il n'y a pas d'unité culturelle en Loire-Atlantique, c'est maladroit d'assimiler la partie romane de ce département aux départements de la Mayenne ou de la Sarthe. Ce n'est pas ainsi qu'on réunifiera la Bretagne.
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De Job 44 à Anne MerrienLe Mardi 22 octobre 2024 18:55
Et c'est à partir d'une analyse de noms de lieux vieux d'un millénaire que vous prétendez connaître la réalité de la vie dans nos communes du 44 et nous dire quelles pratiques culturelles adopter ? Un peu de sérieux ! Plutôt que vouloir nous ajouter une 2e frontière sur des réalités d'un autre temps, mieux vaut vous renseigner sur les changements arrivés ces dernières décennies en 44 avec une explosion de la population dans beaucoup de communes, les effets de la séparation et de la politique des PDL, et l'uniformisation des campagnes françaises avec la disparition de la culture rurale locale.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Mardi 22 octobre 2024 23:39
Malgré les changements démographiques, les sondages indiquent une grande stabilité du sentiment breton en Loire-Atlantique. Ces gens très nombreux ne s'intéressent pas forcément à une culture bretonne bien identifiée, mais ils se sentent Bretons. Depuis la perdition de la pétition, c'est plutôt sur ces gens-là qu'il faut s'appuyer pour réunifier la Bretagne.
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kris braz Le Samedi 19 octobre 2024 10:07
"Cet évènement révèle une récupération intolérable des causes bretonnes par les extrêmes, de droite comme de gauche." Encore le nuisible amalgame des "extrêmes"… Votre affirmation est-elle étayée par des faits concrets ?
Jakez Guillouzouic Le Samedi 19 octobre 2024 13:05
Dans un monde raisonnable, ce cortège pour la Réunification qui concerne tous les habitants de la Loire-Atlantique, devrait pouvoir réunir toutes les sensibilités politiques, de la gauche à la droite, de l’extrême-gauche à l’extrême droite. Sans aucune exclusive. Apparemment, certains y sont hostiles. Ajoutons qu’il est tout à fait stupéfiant que les organisateurs mettent dans le même sac des gens (PNB) qui défilent pacifiquement dans ce cortège et des extrémistes de gauche qui ont provoqué une inadmissible échauffourée. Et plus grave encore, pour avoir agressé violemment M. Jean-François Morvan, lui causant des blessures si graves qu’elles ont provoqué un coma et un transport à l’hôpital. Militant auquel nous souhaitons un prompt rétablissement. Toutefois, je suis en profond désaccord avec vous quand vous dites que cet événement est une récupération intolérable des causes bretonnes par les extrêmes. Par l’extrême-gauche, j’entends bien. Mais l’extrême droite ? Rappelons tout de même, que les avancées politiques de l’identité bretonne (Gwenn-ha-Dur, Hymne national, langue unifiée, lancement des Bagadoù, etc..) sont le fait exclusif de Bretons patriotes de la première moitié du XXème siècle, que la bien-pensance bourgeoise classe à l’extrême droite. La Réunification est une noble cause qui n’est la chasse gardée de personne. Idem pour la commémoration en hommage à l’abbé Perrot à Scrignac.
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De Job à Jakez GuillouzouicLe Dimanche 20 octobre 2024 21:12
Je doute très fortement que les ouvrières du joint français, que les écoliers de Diwan, que les supporter de rugby de RCV, que les danseurs des cercles et les sonneurs des bagadou partagent réellement les idées des "Bretons patriotes de la première moitié du XXème siècle, que la bien-pensance bourgeoise classe à l’extrême droite", et encore moins celles de ce nouveau PNB pour ado. D'autre part, la Bretagne de Brest à Clisson ne résume pas aux chants/musiques et à un fanion. La Bretagne de Brest à Clisson, c'est un peuple dont l'histoire et les identités ne doivent certainement rien aux épigones de Mordrel ou aux groupies de Boris le Lay. Autant de boulets à porter qui empêchent d'avancer. Les Bretons, ils sont descendus sur Plogoff, ils se sont soulevé en portant des bonnets rouges, ils se mobilisent pour sauver leurs entreprises, pour sauvegarder l’hôpital ou contre les abus de l'agrobusiness, et tempêtent contre les dérives des résidences secondaires. Les Bretons ne sont pas des bourgeois bien pensants, les idées du vieux PNB ou du nouveau PNB n'entrent pas dans leur logiciel de pensée, ils en ont rien à faire de Perrot. Pendant ce temps là, dans le micro-univers d'une belle partie de l'Emsav complètement déconnecté, ça discutaille encore pour savoir à quelles vieilles idées moisies il faut faire obédience. Les urnes ont parlé, mais c'est bien, continuez d'être à la ramasse :D
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alain poriel Le Samedi 19 octobre 2024 14:22
j'étais présent a cette manifestation et ce qui m'a le plus étonné c'est l'apparition pour ainsi dire "magique" de ce groupe ultra-violent appelé black-block ou antifa qui a disparu presque aussi instantanément que leur apparition, qu'est-ce qu'il faisait là, je ne suis pas sûr que la cause bretonne intéresse ce genre de personnage et que leur combat contre l'extrême droite leur permette de frapper de façon ultra-violente des militants pacifistes de BR, je me pose des questions
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De Jean-Louis Pressensé à alain porielLe Mardi 22 octobre 2024 13:29
J'avoue, je n'avais pas entendu parler de cette résurgence du P.N.B. (!), et cela me fait doucement rigoler. En revanche, je sais pourquoi je ne vais plus à ce genre de manifs : parce qu'elles sont noyautées par l'ultra-gauche, qui espère le moment où elle va pouvoir casser du matériel urbain ou des vitrines de banques. Pendant ce temps-là, les organisateurs dénoncent prudemment l'extrême-droite, mais se gardent bien de dénoncer l'extrême-gauche dont ils connaissent pourtant la nocivité. Mais comme P.E. Marais ou F. Le Teuff, ils en ont peur
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Anne Merrien Le Dimanche 20 octobre 2024 16:01
Le thème de la manifestation n'était pas uniquement la Réunification : il était aussi question d'autonomie, de langue bretonne, de toponymie. Des revendications qui ne se confondent pas et qui sont même concurrentes. Et à la fin, c'est toujours la Réunification qui perd. Je suis donc restée tranquillement à Morlaix. Il y a eu un avant et un après la pétition des 100 000, ce qui explique une certaine démobilisation. On se doutait bien que le conseil départemental n'organiserait pas de consultation, mais qu'au moins il assumerait son refus de faire voter la population. Au lieu de ça, on nous a vendu (et on nous vend encore) le mythe du vrai référendum organisable par l'Etat (comme si un référendum national était divisible). Ce qui m'a sidérée, c'est de voir des personnes qui avaient participé à la collecte des signatures se ranger résolument derrière Grosvalet (et impossible de les raisonner). Au début, j'ai pensé à des raisons idéologiques, mais cela ne tenait pas, puisque l'opposition de droite au conseil départemental était sur la même longueur d'onde que Grosvalet (à l'exception notable d'un conseiller qui contestait le fait que la pétition n'ait pas été inscrite dans l'ordre du jour). Finalement, j'ai imaginé que l'acceptation de la perdition de la pétition avait été négociée en échange de quelques avancées dans divers domaines. J'avais demandé à un membre d'un bagad si cela ne le gênait pas de recevoir tant d'argent de Grosvalet qui avait fait un si mauvais sort à la pétition. Au lieu de me dire que cela était certes un peu gênant, la personne m'avait répondu que de toute façon la Réunification ne se ferait jamais. Voilà comment le fatalisme s'immisce dans les esprits. Et même un fatalisme revendiqué.
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L A New Le Vendredi 25 octobre 2024 13:08
On sait que certains médias aiment se gargariser des faits divers et c'est hélas une des caractéristiques de l'époque que de bêler avec les extrêmes tout en subissant leur radicalité faite de populisme, de complotisme, de manipulations et j'en passe. Une poignée de personnes fait le buzz, les uns en venant pour cogner, les autres pour étaler leur belle banderole. Je souhaite deux choses, que Bretagne Réunie soit explicite lors de prochaines actions qui, au vu de son nom même ne peut accepter ceux qui divisent et tentent de semer la haine ou d'œuvrer pour leur microcosme dont l'Histoire a montré la sale besogne. Une manifestation qui réunit, un mot d'ordre, un sujet. Ceux qui viennent pour d'autres raisons n'ont rien à y faire. La deuxième chose est de revenir à ce qui concerne cette manifestation ainsi que toutes les actions qui peuvent être réalisées la prochaine fois devra se faire avec toutes celles et tous ceux qui en soutiennent l'objectif et contrairement à ce qui est prétendu par de vieux grognards, l'avenir est du côté de la Bretagne et 105 000 signatures ne peuvent être ignorées ou alors la démocratie n'a plus de sens.
@ LA New Siwazh ! Biskoazh ken fall ar jeu demokratel kement a bilpouzerezh a zo er gevredigezh... Na gavit ket ? Daoust hag-eñ eo divizet dazont ar pobloù gant ar poploù o-unan ? Ne gav ket din ! Embregataet eo ar speredoù trapenn d'ar promesaoù toull o deus touellet mik ar speredoù a-hed an amzer: rak ur reizhiad bet aozet diwar ar "MAD MODERN" ha divizet gant lod o soñjal n'eus nemetañ a gement a c'hall henchañ ar pobloù. Nemet ma z'eus ur gudenn bounner-mat pa vez derc'hel kont eus an istor. Soñjit 'ta: Ha n'eo ket "la petite et la grande patrie" diasez an trevadenniñ ? Hag hiziv n'eus tra ebet all nemet deur an arc'hant bet degaset gant-se.., ar Roue nevez 'nag eo a zo an emgar o kreskiñ diwarnañ. Da gregiñ ganti e vefe ret mat gouzout petra a signifi ur bopl ? Daoust hag-eñ eo anv eus ar re a soñj mat ar "MAD" pe eus reoù gouest da selaoù pep tra a-zivout gwirvoud ur bopl? Da lâret eo tud a soñj e-mod tu-kornôg a-vremañ a zegas ur bedeladur foll ha danger d'ar pobloù (ijinet diwar an dispac'h bras hag adpaket gant an "dieuberien" nevez) pe daoust hag-eñ eo anv eus tud a glask selaou an holl mennozhioù a zo a-bouez d'ur bopl ? N'ouzon ket piv en doa lâret kement-mañ da heul, setu :" je ne me battrai pas pour vos idées, mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer"... soñjal a ran emaomp amañ war uhellañ pazenn ar preder a c'hallfer tostaat outi evit gwellaat ar reizhiad demokratelezh. Petra vo graet neuze ?.. Hélas ! Il y a tellement d'hypocrisie dans la société que la démocratie n'a jamais été aussi mauvaise. Vous ne trouvez pas? Le peuple prend il vraiment ses propres décisions et ne l'a-t-il jamais fait? Je ne pense pas. Les gens sont trompés depuis toujours avec de fausses promesses. Et cela à cause d'un système construit sur l'invention d'un "BIEN MODERNE" qui serait le seul possible... Seulement quand on tien compte de l'histoire, on constate un problème lourd de conséquence: construit sur le slogan "la petite et la grande patrie". N'est-ce pas une base de la colonisation française ? Aujourd'hui, il ne reste que l'argent comme repère sociétal. C'est le nouveau "Roi" duquel s'accommode magnifiquement l'égoïsme actuel... Pour commencer, il serait nécessaire de savoir ce qu'est un peuple? Est-ce qu'il s'agit de ceux qui pensent bien le "BIEN" ou de ceux qui sont capables d'écouter toutes les idées exprimées par ce peuple? C'est à dire, de ceux qui veulent absolument une mondialisation, spécialité de pensée propre à l'occidentalisme d'aujourd'hui (en continuité avec la révolution française, elle-même récupérée par les nouveaux "libérateurs") et qui ne peut être que la seule voie possible avec tous les dangers pour les peuples ou bien, s'agit-il de ceux qui voient le monde comme une mosaïque de peuples justement... je ne sais pas qui a dit la pensée suivante: " je ne me battrai pas pour vos idées, mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer"... Je pense que l'on approche ici la marche la plus haute de ce que pourrait-être une démocratie. Que va t'on donc faire ?
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Anne Merrien Le Dimanche 27 octobre 2024 20:50
Le nouveau Premier Ministre, lors de son discours de politique générale, a défendu l'idée d'une journée annuelle de consultation citoyenne. Tout un chacun pourrait poser des questions ou proposer des solutions, par exemple, à un Conseil départemental. Evidemment, il vaut mieux venir avec les références de textes de loi, pour éviter que les élus nous racontent ce qui les arrange (à propos de la réunification de la Bretagne).
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