Trois mois après l’annonce de l’abandon, de nombreux mois après la mise en route du Comité des usages (post-abandon) deux semaines après la fin de la trêve hivernale, une semaine après le début de l’intervention musclée des GM sur le site, nous voyons tous que c’est l’impasse. Sommes-nous capables ensemble de chercher une sortie du tunnel avant que ce soit une récupération à 100% par la chambre agricole et la FNSEA tenues à l’écart par la feuille de route de Madame la Préfète ? Ou avant que des dégâts humains dramatiques viennent salir notre région et notre pays ?
1° Que des projets individuels soient déposés
2° Ces projets ou pré-projets peuvent aussi avoir une forme collective dès lors que les porteurs , les activités prévues, les surfaces sont identifiés.
1° Une forme de statu quo déguisé. Qu’il nomme une de non-droit!
2° Une continuité de l’étalement des habitats et des lieux de vie
3° Un portage collectif sans cadre légal et surtout sans identification.
Même si les déclarations sont parfois contradictoires, une nouvelle façon de vivre sous un collectif avec jusqu’à présent un refus d’être identifiés. Des activités évolutives et expérimentales. ( Concept de vie depuis des années sur la ZAD )
1° Que ce ne sera pas du tout individuel.
2° Que les parties doivent faire un effort de compréhension pour que des lieux de vie et des expérimentations soient possibles
3° Qu’une régularisation , même originale, est possible et indispensable.
1° Identifier les lieux qui seraient disponibles et compatibles avec les Zones humides. Ils tournent autour des lieux détruits en 2012 ainsi que quelques autres préservés dont Bellevue et les Fosses noires….
2° Admettre que les futurs PLUI et PEAN empêcheront à juste titre l’étalement des habitats, sur ces zones humides.
3° L’Etat et les Zadistes doivent s’engager sur ces axes là et déposer des projets crédibles pour bénéficier de titres locatifs ou de baux.
4° Deux axes :
L’état reste ou confie au CD la gestion de ses biens qu’elle loue aux porteurs de projets validés par une commission ( par exemple la navette des deux Copil + CIVAM)
Les porteurs de projets achètent ces terres, y compris par financement participatif et en ont la jouissant. ( Terres de lien ? )
Bien entendu, aucune activité et habitat ne peut déroger aux règles qui s’imposent à chaque citoyen au niveau de la commune.
Un comité de suivi sur cinq ans (ou trois ) serait chargé de voir le bon déroulement des engagements.
Il est possible de trouver une sortie qui ne viole aucune règle écrite, mais qui au contraire invite l’innovation voulue par de nombreux citoyens dans notre pays.
Gilles Denigot