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Aujourd'hui samedi, Véronique Lunven, sera de 14 heures à 15 heures 30 à Quimper, à la librairie Ar Bed Keltiek (2 rue du roi Gradlon, à 80 m de la cathédrale) et y dédicacera son livre Le goût des autres. Récit d'une Bretonne à Madagascar (160 pages, 12 €). Dans ce livre paru en juin, dont la première édition a été rapidement épuisée et qu'il a fallu rééditer durant l'été, Véronique Lunven, qui est originaire de Guilers, près de Brest, et qui travaille maintenant à Nantes, nous fait découvrir la vie quotidienne des paysans malgaches parmi lesquels elle a passé deux années de 2004 à 2006.
À la fin de ses études supérieures, elle a en effet décidé, comme un nombre croissant de jeunes Bretons et Bretonnes, de consacrer deux années de sa vie à travailler concrètement à la construction d'un monde plus juste et plus solidaire. Elle s'est mise à la disposition de l'AFDI-Bretagne une ONG créée et animée par des paysans bretons pour mener des actions de coopération à la base avec des paysans d'autres pays. Elle a été envoyée à Tsiroamonandidy, petite ville de l'intérieur située à l'ouest de Tananarive. Véronique Lunven a fait l'effort d'apprendre le malgache, qu'elle parle aujourd'hui assez couramment et elle a vécu vraiment parmi les paysans malgaches, dans des conditions matérielles assez dures. Son séjour n'a pas eu grand chose à voir avec un voyage touristique, même si elle a pu découvrir quelques uns des plus beaux sites de la Grande Île. Cette expérience lui beaucoup apporté et, à son retour en Bretagne, elle a ressenti le besoin de la faire partager.
Il en est résulté ce livre, écrit d'une plume alerte, qui est captivant à lire de la première à la dernière page, dans lequel elle nous fait découvrir au quotidien la vie des paysans malgaches aujourd'hui, avec leurs difficultés, leurs peines, mais aussi leurs richesses de cœur, leurs joies et leurs espoirs.
Dans son livre, Véronique Lunven jette aussi un regard lucide sur le problème du développement et ses réflexions nous renvoient de fait des questions sur le futur commun à nos deux pays.En effet, la mondialisation renforce nos interdépendances : partage des ressources naturelles et changement climatique, délocalisations et négociations internationales à l'OMC, immigration, tourisme et pauvreté.
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