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Greenpeace : Des Bretons dans le collimateur de la DST
Greenpeace France à tenue une conférence de presse ce jour, Quai de Grenelle à Paris pour faire part de son inquiétude concernant la transparence de l’information et de la liberté d’expression. En effet, l’ancien président Yannick Rousselet, d’origine bretonne et le breton Pierre Emmanuel Rouzineau, webmaster de l’association, ont été
Dépêche de Marc Le Toullec
Publié le 8/12/05 21:18 -- mis à jour le 00/00/00 00:00

Greenpeace France à tenue une conférence de presse ce jour, Quai de Grenelle à Paris pour faire part de son inquiétude concernant la transparence de l’information et la liberté d’expression. En effet, l’ancien président Yannick Rousselet, d’origine bretonne et le breton Pierre Emmanuel Rouzineau, webmaster de l’association, ont été entendus hier et aujourd’hui par des agents de la DST. Il leur est reproché d’avoir divulgué sur le site de Greenpeace des informations secret défense relatives aux stockages et au transport de combustibles et de déchets nucléaires. Le juge d’instruction M. Coire à été saisi de l’affaire. La question principale porte sur la façon dont ces renseignements ont été transmis à Greenpeace. La DST pense que ces sources proviennent d’une personne interne à la Cogéma ou du groupe AREVA ou même du transporteur de ces déchets nucléaires.

Maître Faro, avocat de l’association Greenpeace France et Yannick Rousselet démentent catégoriquement ces dires et estiment n’avoir pas transgressé des informations secret défense. D'apres eux, Greenpeace ne disposerait d’aucun informateur dans les sociétés citées. M. Rousselet insiste sur la détermination des membres de Greenpeace qui se positionnent sur les passages des convois de déchets nucléaires, permettant ainsi de comptabiliser à vu d’œil les proportions exactes contenues dans ces convois. D'apres Greenpeace certaines sources proviendraient de la presse nationale et internationale ou de sites Internet étrangers. Les membres impliqués dans cette affaire risquent tout de même 5 ans de prison et 75 000€ d’amende pour violation du secret défense.

D'autrepart on apprend que Greenpeace a gagné hier en cour d'Appel contre la Cogema. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de la Cogema rendant ainsi définitive sa condamnation pour stockage illégal de déchets nucléaires en provenance d'Australie à la Hague (Manche). La loi Bataille de 1991 interdit de stocker des déchets nucléaires étrangers. Elle autorise toutefois leur transit sur le sol français pour y être retraités avant d'être renvoyés dans leur pays d'origine.

ABP/MLT

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