Garmenig, d'un salon du livre à l'autre, accueillait à son stand avec un sourire et toujours la Bretagne au cœur. Ses écrits, ses traductions, son propos avec la même passion, allaient vers ce Pays qu'elle voulait mieux préserver afin qu'il soit vraiment lui-même. Généreuse, son rêve dessinait son contour à la mesure des livres qu'elle lui a consacré. Bretonnante, écrivain dans sa langue première, et en français, elle traduisait aussi et donc, a largement passé le flambeau d'une langue à l'autre.
Et puis, comment ne pas souligner sa complicité avec le monde animal en Bretagne qui a bénéficié, en breton et avec humour, de ses parfaites connaissances de ses habitudes ou de ses travers.
Mais on ne peut évoquer Garmenig sans rappeler sa place auprès de son époux Gwenole Le Menn, cet universitaire qui nous a quittés déjà depuis quelques années et qui a tant apporté à la connaissance de la culture en Bretagne.
Garmenig Le Menn s'est éteinte, mais restent tous les écrits qui ont enrichi sa vie avec en filigrane son regard de femme bretonnante sur notre quotidien.