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Jean-Michel Le Boulanger
Jean-Michel Le Boulanger
- Agenda -
Etre breton... une identité pour le 21ème siècle ?
lundi 24 mars 2014 à 20h, l'association "La liberté de l'esprit" organise une conférence-débat qui se déroulera dans l'Amphithéâtre de l'hôtel Mercure avenue de la gare à Quimper avec Jean-Michel Le Boulanger
René Bantegnie Par La liberté de l'esprit le 11/03/14 11:24

Lundi 24 mars 2014 à 20h, l'association "La liberté de l'esprit" organise une conférence-débat qui se déroulera dans l'Amphithéâtre de l'hôtel Mercure avenue de la gare à Quimper

avec Jean-Michel Le Boulanger, docteur en géographie, maître de conférences en patrimoine à l'Université de Bretagne-Sud a été président des Fêtes maritimes de Douarnenez de 2000 à 2010.

Il est actuellement vice-Président de la Région Bretagne, en charge de la culture et des pratiques culturelles depuis 2010. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur l'histoire et la géographie de la Bretagne. Son dernier ouvrage : « être breton ? » est paru aux éditions Palantines.

L'identité bretonne a été méprisée quand il s'agissait de construire la France ; cette identité bretonne a été revendiquée, contre Paris, au XXe siècle ; aujourd'hui les Bretons sont Bretons et sont Français. Ces deux identités ne s'opposent plus, se vivent de manière complémentaire, sur des registres différents.

Au XXIe siècle, siècle du mouvement et de la rencontre permanente avec des altérités, des identités composites se tissent. Les Bretons sont de leur ville ou de leur village, ils sont Bretons, Français, Européens, citoyens du monde. C'est le temps des identités plurielles.

Jean-Michel Le Boulanger distingue trois périodes dans la constitution de l'identité bretonne actuelle :

- le XIXe « Bretagne des ploucs », écrasée politiquement et culturellement par une France centralisatrice. Ce mépris devient un moteur de l'identité bretonne

- à partir des années soixante les « identités revendiquées » , dans les registres politiques, sociaux ou culturels.

- aujourd'hui les « identités composites » d'une Bretagne projetée dans le flux immatériel qui tend à l'uniformisation et pourtant « En Bretagne ça va bien. Mais il faut être vigilant, c'est un enjeu important. Il faut savoir transmettre et enrichir ce fonds »

Des questions se posent :

- Quelle place pour l'identité bretonne dans un monde cosmopolite ?

- L'identité bretonne peut-elle se priver de sa langue ?

Entre régionalisme et nationalismes, autonomie et souveraineté des régions… comment faire la part des choses ?

- Y a-t-il un risque de dérive nationaliste ?

- La Bretagne a-t-elle besoin d'institutions, de médias propres pour sauver sa culture, sa langue, son identité ?

Entrée: 8 € - 6€ pour les adhérents ; - 3 € pour les étudiants et chômeurs

Document PDF lalibertedelesprit_leboulanger.pdf invitation à la conférence. Source : La liberté de l'esprit
Vos 8 commentaires
Edouard Morin Le Jeudi 13 mars 2014 07:28
"- Y a-t-il un risque de dérive nationaliste ? "
Ce qui signe déjà l'a priori de gauche à la française du propos.
Inutile donc de se reporter à un élu socialiste français ressassant les thèses éculées de la sociologie post marxiste pour savoir d'ou nous venons, ce que nous sommes et ce que nous voulons.
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Lukaz Seznec Le Vendredi 21 mars 2014 06:40
Entierement d'accord Edgar euh pardon Edouard. Ce vieux reflexe culpabilisant, précédant systématiquement nationaliste de son acolyte dérive...au vu du score du FN en France depuis 30 ans que les politologues semblent découvrir a chaque scrutin, je propose que le tandem devienne trio "dérive nationaliste française!", et qu'on laisse les nations sans état obtenir des droits, sans les melanger sur le plan philosophique avec des partis impérialistes xénophobes.
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eugène le tollec Le Vendredi 21 mars 2014 12:46
Moi,je suis d'abord breton par origine
FRANÇAIS PAR OBLIGATION de l'histoire et européen dans un devenir commun...et je n'ai pas à être dirigé par un ramassis socialiste tel qu'actuel
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Reun Le Vendredi 21 mars 2014 14:33
Pour ma part je suis d'abord terrien puis humain ensuite français par le hasard de ma naissance et breton de coeur par mon épouse et depuis une quarantaine d'années que j'y suis. Si demain il faut passer un certificat de bretonitude j'aurai du mal à sortir quelques mots de breton ayant déjà eu du mal à abandonner mon patois natal pour le français officiel
Je suis de ceux qui ont du mal avec le terme nationalisme qui pour moi fait référence immédiatement à la grande tuerie de 1914 que nous commémorons le centenaire. Pour d'autres nationalisme n'a pas la même signification. Nous mettons là le doigt sur la limite de ceux qui pensaient que de parler la même langue allait rapprocher les peuples. Avec la même langue on s'engueule et on se fait tout autant la guerre et même avec le même dieu.
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Yann LeBleiz Le Vendredi 21 mars 2014 16:55
@ M. Le Boulanger
"aujourd'hui les Bretons sont Bretons et sont Français"...
Si votre affirmation porte sur la nationalité, il n'y a que les bretons ayant leur père ou leur mère français qui entre dans cette catégorie. Cela n'est en rien représentatif de l'ensemble de la population bretonne!
Aucun peuple au monde, bretons compris, ne possède 2 nationalités... cela n'a aucun sens!
"Y a-t-il un risque de dérive nationaliste ?"
Ce n'est pas un risque, nous sommes en plein dans une dérive nationaliste française excluant violemment les autres nationalités et cela n'est pas acceptable!
"La Bretagne a-t-elle besoin d'institutions, de médias propres pour sauver sa culture, sa langue, son identité ?"
Monsieur, je ne peux que vous invitez à relire les textes de la déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU. La réponse à votre question s'y trouve! Ce n'est pas un besoin, c'est un droit... sauf que ce droit est refusé par l'Etat central, et vous le savez. Alors, pourquoi poser cette question?
M. Le Boulanger :
Les bretons sont des bretons! Ni plus, ni moins, mais cela néanmoins!
Citoyens français (pour l'instant), citoyens européen (par conviction) et citoyens du monde (comme tout le monde)!
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eugène le tollec Le Vendredi 21 mars 2014 17:12
Rien
Bonjour ,je me permets de Répond,repondre à votre commentaire.
Dans Le fait d'être breton ,je ne vois pas un soupçon de nationalisme...je suis breton,point,hélas formaté dans la langue française la culture française...ma prime enfance et mon adolescence étaient loin des problèmes de nationalisme ...mais j'étais breton..c'était une évidence..comme le fait de croire en dieu,à l'ankou,à tout ce qui a bercé mon enfance.
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Paul Chérel Le Vendredi 21 mars 2014 17:32
Au lieu de poser des questions, Jean-Michel Le Boulange ferait mieux de les résoudre. En tant que vice-président du CR B4, il en a les moyens et il a été élu pour cela, je pense, mais aurais-je tort ? Ce qui m'a amusé le plus c'est de voir qu'il faut payer 8 euros pour résoudre des questions que ce monsieur se pose. Même les adhérents à cette association d'une certaine "liberté de l'esprit" doivent payer 6 euros alors qu'ils paient déjà une cotisation de 10 euros. Etrange ! Paul Chérel
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Reun Le Lundi 24 mars 2014 11:46
JM Le Boulanger ne pose pas de questions c'est l'association "La liberté de l'esprit" qui les pose et qui espère des réponses lors de cette conférence aussi bien du conférencier que des spectateurs, l'objectif de cette association étant de participer au débat public
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