Le débat des régionales doit répondre aux préoccupations quotidiennes auxquelles nos concitoyens sont confrontés, notamment vis à vis de tous ceux, de plus en plus nombreux, dont les conditions de vie se sont rapidement dégradées. C'est le sens de l'appel lancé par Minga, Nature & Progrès et Frères des Hommes, et soutenu par un large réseau d'organisations et de personnalités.

L'appel « Alimentons les régions » interpelle les candidats aux élections de mars 2010.

Le débat des régionales doit répondre aux préoccupations quotidiennes auxquelles nos concitoyens sont confrontés, notamment vis à vis de tous ceux, de plus en plus nombreux, dont les conditions de vie se sont rapidement dégradées. C'est le sens de l'appel lancé par Minga, Nature & Progrès et Frères des Hommes, et soutenu par un large réseau d'organisations et de personnalités (1).

La crise écologique, conjuguée à une hausse sans précédent du chômage, fait de ces élections régionales un scrutin pas comme les autres. Il ne s'agit pas d'un sondage grandeur nature afin d'établir des rapports de force entre formations pour les présidentielles de 2012, mais d'un enjeu politique majeur pour répondre au défi écologique, social et démocratique auquel notre pays est confronté.

La campagne « Alimentons les régions » s'invite donc dans le débat des élections de mars 2010, et demande aux élus des régions de mettre en oeuvre des politiques publiques ambitieuses sur le foncier, l'emploi et le développement de circuits courts alimentaires, parce que :

  • L'accès à une alimentation saine et équilibrée pour tous est un droit qui est loin d'être assuré : ici l'accès à une nourriture préservant la santé et l'environnement devient un luxe, ailleurs on meurt de faim.

  • Nombreux sont les jeunes qui souhaitent s'installer dans l'agriculture et promouvoir une agro-écologie. Cette aspiration professionnelle se heurte à une logique spéculative qui rend la terre inaccessible, accentue l'étalement urbain et contribue au mitage des zones rurales. Ce sont en effet 66 000 ha de terres agricoles qui disparaissent chaque année en France. La Bretagne est aujourd'hui un, sinon le plus mauvais élève, avec près de 8000 ha consommés par an.

    La lettre ouverte d'interpellation est envoyée cette semaine aux candidats de Bretagne invitant les têtes de liste à y répondre publiquement, avec des engagements précis et quantifiés. Leurs réponses seront publiées sur le site www.alimentons-les-regions.fr et rendues publiques avant le scrutin.

    Contact presse : Emmanuel Antoine

    Contact at alimentons-les-regions.fr

    http://www.alimentons-les-regions.fr

    (1) Réseau Semences Paysannes, Amis de la Terre France, Comité National de Liaison des Régies de Quartier (CNLRQ), Coopaname, Action Consommation, Confédération Paysanne, Réseau Ecobatir, les AMAP d'Ile de France, de Rhône Alpes, du Limousin et de la Région PACA, Terre de Liens Rhône-Alpes, FNAB - Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des régions de France, Fruits Oubliés Réseau, Slow Food France, Agrisud International, Alliance Paysans, écologiste, consommateurs Loire, terre et Humanisme, les AMAP de la Région Nord Pas-de-Calais, La Fédération des AMAP de Picardie...

    Dominique Méda, Jean Gadrey, Jacques Testart, Isabelle Stengers, Christian Jacquiau, Christian Vélot, Michel Onfray, Marc Dufumier, Philippe Desbrosses, François Plassard, Olivier Porte, Gilles Clement, Susan George, Edouard Chaulet, Jean-Paul Jaud...

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