
C'est sur cette interpellation forte qu'Yves Pelle invite les hommes et femmes d'entreprise de Dinan, des Côtes-d'Armor à un Rendez-Vous d'Avenir de la Bretagne, le 23 mai 2012 à 18 h, salle de la Source à Dinan.
« Entrepreneurs bretons, osez un avenir européen pour votre entreprise ! »Une interpellation forte
C'est sur cette interpellation forte qu'Yves Pelle invite les hommes et femmes d'entreprise de Dinan, des Côtes-d'Armor et de Bretagne à se mobiliser pour une soirée d'échange et de réflexions sur ce qui fonde la force de l'économie bretonne, et ce sur quoi elle doit s'appuyer pour construire son avenir. Pour Yves Pelle, conseil en entreprises et président du Parti Breton, qui se présente aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012 sur la 2e circonscription des Côtes-d'Armor, l'Europe n'est pas le problème, malgré ce que veulent nous amener à penser les élites parisiennes. Tout au contraire, l'Europe est la solution pour bâtir l'économie bretonne de demain, plus performante, ouverte sur l'international, pour le bien de chaque Breton, de chaque Bretonne.Les Rendez-Vous d'Avenir de la Bretagne
Yves Pelle propose donc aux hommes et aux femmes d'entreprise de se joindre à lui pour la première édition des Rendez-vous d'Avenir pour la Bretagne. Deux heures d'échange sont proposées aux participants avec des hommes qui ont connu ou qui connaissent le succès grâce, justement, au fait qu'ils ont su regarder au-delà des frontières hexagonales - que l'on affiche trop souvent comme infranchissables.Deux personnalités nous font l'honneur de participer à ces débats
: – Alain Glon, qui a construit un groupe agro-alimentaire puissant à partir de ses bases pontiviennes – Frédéric Lesaulnier, expert en ressources humaines, président d'Élite RH, ayant pris son envol en Côtes-d'Armor pour mieux se développer en Europe – Ils apporteront leur éclairage, leur expérience sur la manière de : • s'appuyer sur l'identité bretonne pour réussir ; • saisir l'opportunité que nous offre l'Europe ; • recruter et former les Hommes.Rendez-vous... Yves Pelle vous donne donc rendez-vous le 23 mai 2012 à 18 h, salle de la Source à Dinan.
Commentaires (10)
Terre de formation pour sa jeunesse, il est temps de proposer aux jeunes bretons expatriés le retour au pays et ainsi apporter les acquis et les expériences nécessaires à l'économie bretonne.
La CCI de Bretagne et de Loire-Atlantique doivent y réfléchir sérieusement. Il est vrai que de nombreuses PME sont concernées par une reprise dans les années à venir.
http://www.agri-convivial.com/t9489-alain-glon-sanders-parle
La Bretagne est l'une des très rares régions d'Europe à ne pas disposer de son propre Ministère de l'Agriculture.
Les petites exploitations que vous évoquez sont sympathiques mais ne correspondent plus (en Europe) à une réalité, si elles ne sont pas accompagnées d'une activité secondaire (souvent touristique).
Oui, il y a toujours des exceptions ponctuelles et c'est très bien ainsi.
Mais pour se mettre aux normes, investir, parvenir à une gestion autonome, répondre aux nécéssités écologiques, atteindre les clients, avoir un revenu normal... Pour tout cela, il faut avoir une taille critique!
Les agriculteurs bretons (parmi les revenus les plus faibles de France) ne doivent plus être soumis à une idéologie (centraliste ou autres).
Les agriculteurs bretons, comme l'ensemble des bretons, doivent pouvoir agir à égalité avec les autres européens face aux enjeux du 21ème siècle!
En ce qui concerne les mises aux normes les grosses exploitations ont été favorisées vu qu\'elles ont eu l\'obligation de se mettre en conformité plus tôt, il ne restait plus que des miettes pour les autres que l\'on a découragées Quand on veut tuer son chien on dit qu\'il a la rage !!
Par la suite ce ne sont pas des agriculteurs notamment les jeunes qui pourront reprendre ces grosses exploitations mais des sociétés qui deviendront de plus en plus grosses et vous savez comme moi que le jour ou la rentabilité ne leur conviendra plus rien ne les empêchera d\'aller voir ailleurs laissant un champ de ruines derrière elles avec des désastres sociaux et je ne sais pas si c\'est très judicieux de laisser un secteur aussi vital que l\'alimentation entre leurs mains
C\'est vrai qu\'il y a également une évolution sociologique je veux dire l\'adaptation des agriculteurs au rythme de la société moderne et dans ce sens les nouvelles générations rejetant le mode de vie de leurs parents s\'installent de moins en moins sur des structures familiales qui s\'avéraient pourtant rentables sur le plan économique
Si le modèle agricole breton d\'agriculture intensive mis en place dans les années soixante a eu le mérite de stopper l\'émigration et a redonné une vitalité économique à la Bretagne son évolution anarchique a eu pour effet des conséquences environnementales et ce sont toujours les agriculteurs qui sont montrés du doigt et non les instigateurs c\'est à dire les entreprises de l\'agro business sans compter une ambiance qui devient de plus en plus exécrable au sein de la profession agricole
Très bien, vous semblez démontrer que les agriculteurs bretons sont mécontents. Charge à l'emsav de leur dire que leurs problèmes viennent en grande partie de la France et son pouvoir étouffant, comme cela les agriculteurs bretons redeviendront pro-Bretagne...
On peut discuter longtemps ce sujet qui par sa nature est un élément complexe.
Mais une chose est certaine : Les bretons ne sont pas les décisionnaires de leur agriculture.
De fait, parler de "modèle agricole breton" est en grande partie fausse, à la variable près de la volonté réelle des bretons de s'en sortir malgrè tout.
Il serait plus juste d'évoquer le "modèle agricole mis en place en Bretagne".
Et pourtant, la Bretagne est l'une des premières régions agricoles d'Europe!
Aucun agriculteur européen accepterait cette délocalisation de la prise de décision comme nous la vivons en Bretagne.
Ce que souhaite le Parti Breton, c'est transformer : "le modèle agricole mis en place en Bretagne" en "Modèle agricole breton"!