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- Communiqué de presse -
Enseignement public du breton à Rennes: le rectorat ne fait aucun progrès
L’association DIV YEZH Bro Roazhon espérait que le recours en justice contre le recteur Debène aurait pu permettre une meilleure prise en compte des demandes des élèves et des familles. Le jugement du tribunal en notre faveur aurait pu être un signal fort pour que l’administration se
Par Alain Cedelle pour DIV YEZH - Bro Roazhon le 21/07/05 17:23

L’association DIV YEZH Bro Roazhon espérait que le recours en justice contre le recteur Debène aurait pu permettre une meilleure prise en compte des demandes des élèves et des familles. Le jugement du tribunal en notre faveur aurait pu être un signal fort pour que l’administration se décide enfin à engager un vrai travail au service de tous pour le développement de l’enseignement du et en breton.

Nous avons le regret de constater qu’il n’en est rien et que le rectorat s’obstine dans l’immobilisme et le mépris des élèves.

En effet, la nouvelle organisation de la rentrée, décidée le 12 Juillet, prévoit seulement le maintien à la cité scolaire Zola des seules classes bilingues de 4e et de Terminale. Cette interprétation à minima du jugement du tribunal administratif, répond à l’obligation de maintien des élèves dans leur cycle, pour les deux cycles 5e-4e et de 1ere-Terminale. Toutes les autres classes, correspondant à un « cycle » propre sont transférées au collège Anne de Bretagne et au lycée Jean Macé.

Ainsi, le rectorat n’hésite pas à fractionner l’enseignement bilingue sur plusieurs établissements, au mépris de toute efficacité et sans aucun souci pour les questions d’organisation des professeurs et des familles. Pour d’autres options telles le chinois et les arts plastiques qui sont également transférées de la cité scolaire Zola vers d’autres établissements, les élèves ayant entamé ces enseignements peuvent les poursuivre normalement sans quitter la cité scolaire Zola. Par rapport à leurs camarades, les élèves de breton déplacés ont donc droit à un traitement discriminatoire. L’enseignement du breton reste le bouche-trou des emplois du temps et des locaux disponibles.

Loin d’assurer le développement de l’enseignement public du breton, l’acharnement destructeur du rectorat conduira de nombreux élèves à quitter la filière bilingue. L’objectif des vingt mille élèves en 2010 annoncé par le conseil régional est de plus en plus hors de portée, au moins dans l’enseignement public.

Dolorès Casteret Div Yezh - Bro roazhon

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