En préparation des élections de décembre, la surenchère régionaliste est déjà à son comble de la part de mouvements qui favorisent la France plutôt que la Bretagne. Nous souhaitons que l'électorat ne soit pas trompé. Les partis siégeant à Paris et leurs alliés n'offrent rien de constructif pour l'emploi, la santé, la justice sociale, l'aménagement du territoire et le respect des Bretons. Un exemple, les agriculteurs meurent littéralement de notre dépendance à Paris. Indépendants, nous pourrons promouvoir aussi notre fort réseau de PMI-PME.
En conséquence, une véritable liste bretonne indépendantiste est en cours de constitution pour les Régionales de 2015.
La Bretagne fut indépendante pendant des siècles. Elle était prospère et arbitrait la diplomatie européenne. Sa souveraineté est légitime et doit être récupérée démocratiquement. Tandis que plusieurs nations et de nouvelles unions apparaissent de l'Ecosse à la Catalogne, entre 33 % et 53 % des 18-24 ans, selon les sources, sont favorables à l'indépendance de la Bretagne.
A nous de satisfaire l'ensemble des électrices et des électeurs. L'Etat français est en faillite et n'offre aucune perspective (chômage, dettes, inflation, impôts, corruption…). Il est incapable de se réformer et nous entraîne dans son naufrage. Nous devons reprendre nos affaires en mains, trouver notre place dans la dynamique de l'arc atlantique.
Avec un PIB de 115 milliards d'euros, soit 25 500 euros par habitant, la Bretagne est plus riche qu'onze autres pays de l'Union Européenne. Avec 4,6 millions d'habitants, elle est plus peuplée que sept Etats de l'UE et que des dizaines de pays indépendants dans le monde. Nous possédons un fort potentiel économique et humain (agricole, maritime, industriel, formation) qui ne demande qu'à être libéré.
Pour Notre Chance, l'Indépendance,
Pierre Toullec, chargé des relations presse.