Ce 17 septembre 2014 sur Europe 1, le nouveau ministre de l'Économie et des Finances Emmanuel Macron a pris l'exemple des employés licenciés des abattoirs Gad : "une majorité de femmes", "pour beaucoup illettrées" à qui on ne peut pas demander "d'aller travailler à 50 ou 60 km" faute de permis de conduire.
Bravo, M. Macron, ça a le mérite d'être clair ! Des propos prenant les Bretonnes et les Bretons comme des arriérés et des illettrés, c'est ce que la France et ses partis politiques pensent tout bas : ici, nous sommes toujours en tête des résultats au baccalauréat, nos impôts et nos finances sont sacrifiés pour Paris et sa France, les Bretons s'exilent pour servir ce système, et nos ouvriers, nos agriculteurs… malmenés et oubliés, nourrissent toute la France.
Le mouvement "Notre chance, l'indépendance", qui présentera des candidats aux élections départementales à venir appelle une nouvelle fois les Bretons à suivre le chemin écossais et celui de tous les peuples s'émancipant. La Bretagne n'a aucun destin avec les partis français mais une dimension européenne et internationale au-delà de cet État sclérosé, colonial et mafieux. Pour l'emploi, notre économie, le bien-être, les retraites, notre avenir, c'est sans la France et ses partis.
Pour Notre chance, l'indépendance,
Bertrand Deléon.